L’angoisse de décider : ce que révèle notre inconscient
Pourquoi certaines décisions nous laissent-elles dans un état de trouble, voire d’angoisse, quand d’autres semblent les prendre avec aisance ? Bien au-delà de la logique ou du simple bon sens, l’acte de choisir mobilise des forces psychiques profondes. Derrière l’indécision se cache parfois un conflit intérieur d’ordre inconscient, hérité de notre histoire personnelle. Choisir, c’est se confronter à soi Prendre une décision, même simple en apparence, n’est jamais neutre. Car derrière le choix se joue souvent une tension entre plusieurs parties de soi. L’une désire avancer, l’autre redoute les conséquences. L’une cherche à satisfaire un besoin présent, l’autre reste attachée à des loyautés passées. Cette friction, souvent imperceptible, peut devenir…
Recontacter ses envies quand on ne sent plus rien
Il arrive des moments dans la vie où tout semble à plat. Ce qu’on aimait ne nous fait plus vibrer.…
Pourquoi l’angoisse surgit-elle sans raison apparente ?
Tout allait bien, ou presque. Aucun événement marquant, aucune crise visible. Et pourtant, soudain, l’angoisse surgit : oppression dans la…
Vivre en ville ou à la campagne ? Bien choisir son cadre de vie
C’est une question que beaucoup se posent à un moment de leur vie : faut-il rester en ville ou partir…
Ce que je n’ose pas dire aux couples autour de moi
Il y a des choses que l’on garde pour soi, par pudeur, par loyauté, ou pour ne pas troubler une harmonie apparente. Quand on est célibataire, entouré·e de personnes en couple, certains ressentis restent tus. Non pas par manque de lien, mais parce que l’espace pour les exprimer semble inexistant. Ce silence n’est pas un reproche, mais le reflet d’une tension intérieure : comment rester soi au milieu de récits de vie si différents ? Je vous écoute… mais parfois, je décroche Partager vos récits d’aménagement, de vacances à deux, de projets d’enfant, c’est beau. Mais parfois, j’ai du mal à me situer. Une partie de moi est sincèrement heureuse pour vous, une autre se sent…
Ai-je aimé pour moi ou pour être aimé·e ?
Il est facile de croire que l’on aime toujours par élan sincère. Mais parfois, après une rupture ou dans un temps de solitude, une question plus fine émerge : ai-je aimé pour rencontrer l’autre, ou pour m’assurer d’être aimé·e ?Ce n’est pas un reproche, ni une…
L’amitié amoureuse : lien trouble ou nouvelle forme de relation ?
Ni tout à fait amis, ni vraiment amants… certains liens défient les catégories. On parle d’"amitié amoureuse" pour désigner ces relations intimes, affectueuses, parfois ambivalentes, où l’on s’aime sans forcément se désirer, ou l’on se désire sans s’engager pleinement. Ces liens, souvent flous, échappent aux…
Aimer sans vouloir s’engager : une peur ou un désir légitime ?
Il est possible d’éprouver des sentiments profonds, sincères, puissants… tout en redoutant l’idée même d’un engagement. Cette position, souvent jugée contradictoire, voire immature, révèle pourtant une complexité psychique bien réelle. Aimer sans vouloir s’engager n’est pas nécessairement une fuite ; c’est parfois un choix, mais…
Ados : Les réseaux sociaux comme recherche identitaire ?
Pour beaucoup d’adolescents, les réseaux sociaux ne sont pas qu’un simple outil de communication ou de divertissement. Ils deviennent un…
Le rôle inconscient des parents dans les peurs de l’enfant
Les peurs des enfants sont souvent attribuées à leur imagination débordante ou à des étapes normales de développement. Pourtant, une…
La période du « pourquoi » : un outil pour penser le monde
Entre 3 et 5 ans, l’enfant entre dans une phase où chaque réponse entraîne une nouvelle question. Ce flot incessant…
Réunions familiales : quand les souvenirs étouffent le présent
Rassembler la famille est souvent présenté comme un acte de fidélité au passé : retrouver les anciens récits, honorer les souvenirs communs, recréer du lien autour d’une mémoire partagée. Mais cette remobilisation du passé n’est pas sans effet sur le présent. À force de convoquer ce qui a été, les réunions familiales peuvent parfois empêcher de voir ce qui est devenu. L’histoire commune, au lieu de nourrir, fige les places, contraint les évolutions et alimente une nostalgie paralysante. Le poids émotionnel des souvenirs Chaque histoire racontée, chaque anecdote ressassée lors des retrouvailles, sert à renforcer le sentiment d'appartenance au groupe. Mais ces souvenirs, sélectionnés, ritualisés, imposent aussi une lecture unique de ce qui a été vécu. Celui qui dévie du…
Réseaux sociaux : comment l’algorithme capte nos manques
Ce que l’on voit sur nos écrans ne résulte pas d’un hasard. Chaque image, chaque vidéo, chaque suggestion est le fruit d’un calcul. Mais derrière ce mécanisme froid se cache une logique…
Être élu local : position de pouvoir ou rôle de projection collective ?
On les croise au marché, à la sortie de l’école, dans les réunions publiques. Les élu·es locaux incarnent une forme de proximité politique. Mais derrière cette fonction concrète se joue autre chose…
Comment rendre la société plus tolérante ?
La tolérance est souvent invoquée comme une vertu républicaine. Mais derrière ce mot consensuel, que désigne-t-on vraiment ? Et comment l’ancrer concrètement dans une société traversée par les peurs, les crispations identitaires…
Trop d’infos, trop de formats : l’effet de saturation des magazines d’actualité
À chaque parution, les magazines d’actualité se présentent comme des repères dans le flux chaotique de l’information. Et pourtant, nombre de lecteurs ressentent aujourd’hui un malaise diffus face à cette surabondance :…
Ces changements de vie qui déstabilisent les amitiés
Certaines amitiés se forgent dans la difficulté : solitude partagée, colère commune, insécurité réciproque. Ces liens, profonds et sincères, naissent dans un moment de vulnérabilité où l’on se reconnaît dans l’autre. Mais que se passe-t-il lorsque l’un guérit, s’élève socialement ou construit une stabilité affective ? Le lien, qui semblait solide, se tend. L’ami d’hier paraît distant, sec, ou gêné. Ce n’est pas le changement en lui-même qui dérange, mais la fracture qu’il crée dans un équilibre ancien. Une amitié bâtie sur une douleur commune Il est fréquent que des amitiés se construisent autour d’un malaise partagé : rejet familial, précarité, mal-être corporel, désorientation professionnelle. Ce socle crée une intimité…
Pourquoi certain(e)s deviennent “grands frères” ou “grandes sœurs” ?
Certaines figures sociales se détachent dans les groupes amicaux ou professionnels. Ce sont les personnes vers qui on se tourne…
Mon ami(e) me parle mal : quand l’amitié devient toxique
L’amitié est souvent perçue comme un refuge, un espace de confiance et de bienveillance. Mais que faire lorsque cet espace…
Peut-on être vraiment ami sans connaître le passé de l’autre ?
L’amitié semble reposer sur l’instant : une rencontre, une affinité, une complicité. Mais qu’en est-il de ce qui précède, de…
Ne plus travailler, mais continuer d’exister : inventer sa place autrement
Quand l’activité professionnelle s’interrompt, c’est tout un pan de l’existence qui semble vaciller. Non seulement pour des raisons économiques, mais parce que le travail structure profondément notre rapport au temps, à l’utilité, à la reconnaissance. Pourtant, certaines personnes, confrontées à une fin de carrière anticipée ou à une mise à l’écart durable, découvrent peu à peu une autre manière d’exister. Un déplacement discret, mais profond, du centre de gravité identitaire. L’identité hors production Dans une société marquée par la valorisation de l’efficacité et du rendement, exister passe souvent par ce que l’on produit. Même dans des fonctions modestes, c’est le fait de « faire » qui donne un statut. Cesser de travailler, surtout sans l’avoir…
Culture de l’urgence : comment l’immédiateté use le psychisme
Répondre vite, s’adapter sans délai, traiter l’imprévu comme s’il était prévu. Dans de nombreux milieux professionnels, l’urgence n’est plus une exception, mais une norme. Ce qui devait être exceptionnel devient quotidien. Et cette immédiateté imposée, loin de stimuler, finit par épuiser profondément l’appareil psychique. L’illusion…
La pression des objectifs : motivation ou source de stress ?
Chiffres à atteindre, résultats à livrer, échéances à tenir : dans la plupart des entreprises, les objectifs structurent l’activité. Ils sont censés motiver, orienter, dynamiser. Mais derrière cette logique apparente de performance, une autre réalité s’installe souvent : celle d’une pression sourde, qui pousse à…
Devenir indépendant pour ne plus dépendre : autonomie ou peur du lien ?
Travailler en indépendant est souvent perçu comme un choix de liberté. Plus de hiérarchie, plus de compte à rendre, plus de contraintes collectives. Pourtant, pour certains, ce choix ne répond pas tant à un désir d’autonomie qu’à une stratégie d’évitement plus profonde. Ce qui se…
L’intuition contrariée : quand l’on s’habitue à ne pas se croire
Certaines personnes sentent, dès les premiers instants, que quelque chose ne leur convient pas. Une ambiance, une relation, une décision. Et pourtant, elles passent outre, rationalisent, s’adaptent. À force, elles n’écoutent plus ce signal subtil,…
Revenir souvent chez son médecin : un lien affectif au-delà du soin
Certaines personnes prennent régulièrement rendez-vous chez leur médecin généraliste, sans réelle urgence, ni maladie chronique avérée. Une douleur légère, une inquiétude floue, un inconfort passager peuvent suffire à initier la démarche. Ce qui motive la…
Flotter au spa : le lâcher-prise aquatique comme métaphore du lien perdu
Le corps flottant dans l’eau n’est plus soumis aux lois habituelles : il est soutenu sans effort, libre de ses tensions, doucement désorienté. Ce moment, souvent vécu comme anodin ou agréable, peut pourtant réveiller une…
Seul face à soi : que révèle la pratique sportive en solitaire ?
Courir seul, nager en silence, s’entraîner sans public ni partenaires. Pour beaucoup, le sport en solitaire est un choix apaisant. Mais cette forme de pratique, apparemment simple, recèle parfois une profondeur psychique insoupçonnée. Elle engage…
Un geste banal ou anodin, une blessure ancienne qui ressurgit
Quand un événement quotidien agit comme un rappel corporel d’un vécu passé, sans lien apparent mais émotionnellement puissant. On ne…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les…
Le burn-out est-il une pathologie ou un cri du corps ?
Longtemps perçu comme un simple épuisement professionnel, le burn-out est aujourd’hui identifié comme une forme de rupture intérieure. Mais au-delà…
Chercher un psy “qui nous ressemble” : réassurance ou évitement ?
Dans la phase de recherche d’un thérapeute, il n’est pas rare d’entendre cette phrase : « Je cherche quelqu’un à qui je peux m’identifier. » Un psy du même genre, du même âge, du même milieu, parfois même de la même orientation sexuelle ou origine culturelle. Ce besoin, légitime sur le plan du confort, interroge néanmoins ce qui se joue plus profondément dans cette quête de ressemblance : s’agit-il d’un appui rassurant pour se livrer, ou d’un évitement inconscient de ce qui, dans la différence, risquerait de déstabiliser l’image que l’on a de soi ? La ressemblance comme refuge contre la confrontation Trouver un psy “qui nous ressemble” peut sembler garantir une forme de compréhension immédiate. On suppose que l’autre…
Derrière chaque pseudo, un indice de notre intimité ?
Dans les jeux en ligne, le pseudo précède parfois même l’apparence de l’avatar. Il est notre première empreinte, notre nom choisi, notre signature visible dans un monde qui ignore tout du corps réel. Beaucoup le sélectionnent rapidement, à partir d’un mot-clé, d’un personnage fictionnel, d’un trait valorisé ou d’un souvenir.…
Le souffle comme rythme de vérité : entendre le corps respirer
Il est rare, au théâtre, que le souffle prenne le devant. Et pourtant, quand il devient audible, il modifie toute la perception de la scène. Ce n’est pas un bruit de fond, mais une matière vivante. Le souffle n’accompagne pas le jeu, il le précède parfois, ou le déborde. Entendre…
La lenteur au cinéma : espace pour le désir ou peur du vide ?
Dans un paysage audiovisuel saturé de vitesse et de sur-stimulation, la lenteur au cinéma détonne. Elle déstabilise, parfois irrite, souvent fascine. Mais pourquoi certains films choisissent-ils de ralentir le rythme, d’étirer les plans, de laisser s’installer des silences, des vides, des durées inhabituelles ? Derrière ce choix esthétique se joue…
La plage vide : espace du manque ou de l’attente
Au cinéma, la plage vide fascine autant qu’elle déstabilise. Espace ouvert, dépouillé de présence humaine, elle incarne une forme radicale de vacance. Mais derrière cette image d’une étendue de sable face à l’horizon se jouent des dynamiques inconscientes puissantes. La plage vide figure le manque, l’attente, le vide du désir.…





































