Améliorer la confiance en soi grâce à la psychanalyse
Manquer de confiance en soi, c’est bien plus qu’un simple trait de caractère. C’est un ressenti profond, souvent ancien, qui impacte la façon d’être au monde, d’oser, de prendre la parole ou même d’aimer. Si les conseils pratiques peuvent parfois aider ponctuellement, certains blocages résistent, reviennent, se répètent. C’est là que la psychanalyse propose un autre chemin : un travail en profondeur pour comprendre d’où vient ce manque, et comment en sortir, pas à pas. Une confiance ébranlée par l’histoire personnelle La confiance en soi ne se décrète pas : elle se construit très tôt, dans le regard de l’autre, dans la manière dont on a été accueilli, entendu, valorisé.…
Vivre avec une anxiété qui ne se voit pas
Il y a des angoisses qui ne s’expriment pas en cris, mais en tensions silencieuses. Elles n’interrompent pas la vie…
Se sentir légitime dans un monde compétitif : un travail intérieur et social
Dans une société où tout semble devoir se prouver, se justifier, se mériter, la question de la légitimité devient centrale.…
Parvenir enfin à faire son deuil d’un proche disparu
Le deuil n’a pas d’agenda. Il traverse les jours, parfois les années, en vagues irrégulières, imprévisibles. On ne "fait pas"…
Ce que je cherchais dans le lien et que je peux me donner moi-même
On entre souvent dans la relation avec des désirs clairs, mais aussi avec des manques silencieux. Être aimé·e, écouté·e, reconnu·e, contenu·e : autant de besoins qui, lorsqu’ils ne sont pas pleinement conscients, peuvent devenir des attentes inconscientes projetées sur l’autre. Le couple devient alors un lieu de réparation implicite. Et si le célibat révélait que ce que je cherchais dans le lien, je pouvais aussi l’apprendre auprès de moi-même ? La tendresse comme réhabilitation intérieure Ce que l’on attend de l’autre – douceur, attention, chaleur – renvoie souvent à une manière d’être au monde que l’on a peu connue ou que l’on a perdue. En l’absence de partenaire, ces gestes peuvent sembler manquer. Mais ils…
Profiter du célibat pour se réapproprier sa vie
Le célibat n’est pas toujours un choix, mais il peut devenir un tournant. Dans un monde où la vie amoureuse est souvent présentée comme le cœur de l’épanouissement personnel, vivre sans partenaire peut susciter gêne, doute ou vide. Pourtant, ce moment d’absence relationnelle n’est pas…
Laisser l’autre respirer : gérer l’espace sans créer de distance
Quand la bonne gestion du lien passe par l’acceptation de l’altérité Dans le couple, le besoin d’être ensemble cohabite avec celui de préserver son propre espace. Mais accorder cette liberté à l’autre peut réveiller des peurs profondes : peur d’être abandonné, oublié ou de voir…
Profiter du célibat pour vivre des expériences
Être célibataire, ce n’est pas seulement vivre sans lien amoureux ; c’est aussi habiter un espace inédit de liberté. Moins de compromis, moins d’adaptation, moins de projection sur un futur commun. Ce moment-là, qu’il soit choisi ou transitoire, peut devenir un terrain d’exploration intérieure et…
Le « rebelle » de la famille : opposition consciente ou porte-parole des non-dits ?
Dans chaque famille, il y a souvent celui qu'on désigne comme "le rebelle". Celui qui conteste, qui dérange l'ordre établi,…
Le baby-blues : quand l’inconscient s’invite dès les premiers jours
La naissance d’un enfant est souvent associée à la joie, mais pour de nombreuses mères, les premiers jours sont marqués…
Jeux de construction : quand l’enfant ordonne son monde
Assembler des blocs, empiler des cubes ou suivre un plan Lego semble n’être qu’un jeu de patience et de créativité.…
Genèse de la vie psychique, naissance du psyche
La vie psychique ne surgit pas d’elle-même, comme un simple prolongement biologique. Elle se construit lentement, à partir de l’expérience sensible, du lien à l’autre et de l’épreuve du manque. C’est dans l’entrechoc du corps, des émotions et de la présence de l’entourage que le psyché naît, bien avant l’accès au langage ou à la conscience de soi. Comprendre cette genèse, c’est saisir comment chaque être humain passe du chaos sensoriel à une organisation intérieure capable de penser, sentir et rêver. Le bébé, être de sensations avant d’être sujet À la naissance, l’enfant ne dispose pas encore d’un psyché structuré ; il est traversé par des sensations brutes, des éprouvés corporels sans contour. La faim, la douleur, le plaisir ou…
Le rôle des médias dans la montée du populisme
La montée en puissance des figures populistes n’est pas uniquement liée aux fractures sociales ou à la défiance envers les institutions. Elle s’ancre aussi dans un écosystème médiatique qui, volontairement ou non,…
La figure du porte-parole : mise en lumière ou effacement du groupe ?
Lorsqu’un mouvement collectif prend forme, il se confronte rapidement à la question de la voix. Qui parle, au nom de qui, comment et avec quelle légitimité ? Le porte-parole devient alors une…
Réseaux sociaux : comment l’algorithme capte nos manques
Ce que l’on voit sur nos écrans ne résulte pas d’un hasard. Chaque image, chaque vidéo, chaque suggestion est le fruit d’un calcul. Mais derrière ce mécanisme froid se cache une logique…
Le binge-watching : L’usure d’une consommation sans fin, frénétique
Regarder plusieurs épisodes à la suite, s’absorber dans une série pendant des heures, vivre la fiction comme un flux : le binge-watching est devenu une norme. Propulsé par les plateformes de streaming,…
Pourquoi certaines amitiés durent-elles toute une vie ?
Elles commencent souvent par hasard. Une salle de classe, une colonie de vacances, un voisinage. Et puis elles traversent les années, les villes, les épreuves, sans se dissoudre. Certaines amitiés semblent résister à tout : les silences, les distances, les bouleversements de vie. À quoi tiennent ces liens rares, durables, parfois plus solides que les relations amoureuses ou familiales ? Et que disent-ils de notre besoin d’attachement dans une société mouvante ? Un lien sans obligation, mais pas sans engagement L’amitié se distingue par sa gratuité. On ne “doit” rien à son ami, mais on choisit de rester là. Ce lien repose sur un équilibre subtil entre liberté et fidélité.…
L’art de bien choisir ses amis dans un monde de l’apparence
On parle souvent de l’amitié comme d’un sentiment spontané, une affinité naturelle qui naît sans calcul. Pourtant, dans un monde…
Fusionner pour ne pas penser : la dérive affective dans certains collectifs
L’intensité relationnelle que l’on peut trouver dans certains groupes associatifs ou communautaires offre un sentiment d’appartenance rassurant. Mais cette proximité…
Peut-on dire non à un ami qui va mal ?
Lorsqu’un ami souffre, il semble impensable de refuser quoi que ce soit. On décroche à toute heure, on annule ses…
“C’est un bon choix pour moi” : quand le discours de raison étouffe le désir
Certaines orientations semblent parfaitement calibrées : parcours cohérent, débouchés prometteurs, compatibilité avec les compétences acquises. Tout paraît logique, rassurant. Mais sous ce discours bien ficelé peut se dissimuler une tout autre dynamique : celle d’une protection contre le trouble du désir. En parlant de “choix raisonnable”, de “réalisme” ou d’“adaptation”, on évite parfois de se confronter à la question plus dérangeante de ce que l’on voudrait vraiment. Le bon choix devient alors un choix sécurisant, mais potentiellement désaffectivé. L’efficacité comme écran contre l’ambivalence Se dire que l’on a fait le bon choix peut masquer une incapacité à tolérer l’ambivalence. Le désir, par définition, n’est jamais entièrement clair, ni toujours compatible avec l’image que l’on veut…
Pourquoi le travail d’équipe peut devenir un piège silencieux
Le travail d’équipe est valorisé, encouragé, presque sacralisé dans le monde professionnel. Il incarne la coopération, l’intelligence collective, l’efficacité partagée. Pourtant, derrière cette image idéale, certains collectifs peuvent devenir des espaces de tension implicite, d’effacement de soi ou d’hypervigilance constante. Ce n’est pas l’équipe qui…
Se suradapter à toutes les offres : le faux self dans la recherche d’emploi
Dans un marché du travail compétitif, la capacité à s’adapter est souvent vue comme une qualité précieuse. Mais que se passe-t-il quand cette adaptabilité devient excessive, au point de dissoudre toute trace de désir personnel ? Certaines personnes, en recherche d’emploi, répondent à tout type…
Ralentir pour se retrouver : le temps après l’emploi
La perte d’un emploi est souvent perçue comme un arrêt brutal, une faille dans la continuité du quotidien. Mais pour certaines personnes, cette rupture, après le tumulte initial, devient un espace inattendu : un temps suspendu où l’on cesse enfin de courir. Là où l’on…
Corps exposé : quand le soin révèle une histoire silencieuse
Se rendre dans un spa ou recevoir un soin corporel suppose de se dévêtir, de s’abandonner, de se montrer sans défense. Pour certain·es, ce geste simple est une évidence. Pour d’autres, il réveille une gêne…
Toujours mieux, toujours plus : la suradaptation sous couvert de croissance
“Ne jamais cesser de progresser”, “sortir de sa zone de confort”, “devenir la meilleure version de soi-même”. Ces mantras, omniprésents dans le développement personnel, semblent porteurs de dynamisme et de dépassement. Mais ils peuvent aussi…
Pourquoi certaines activités manuelles font taire l’angoisse ?
Tricoter, modeler, tailler du bois, assembler, coudre ou réparer… Certaines activités manuelles semblent procurer un apaisement presque immédiat, un soulagement discret mais réel. Ce n’est pas une distraction, ni une fuite : c’est un ancrage.…
S’isoler pour se relaxer : une nécessité absolue ?
Dans une époque saturée de sollicitations, l’isolement est souvent présenté comme une condition indispensable au bien-être. Face au tumulte du monde, se retirer devient un réflexe : couper les notifications, fuir les conversations, chercher un…
Pourquoi certains troubles anxieux résistent aux explications rationnelles ?
Face à l’angoisse, la première tentation est souvent de chercher à comprendre. On interroge les causes, on remonte les événements…
La dépression sans tristesse : quand le vide remplace la douleur
On associe spontanément la dépression à la tristesse, aux larmes, à une douleur perceptible. Pourtant, de nombreuses personnes en souffrance…
Besoin de changements rapides sans savoir quoi changer
Il y a des périodes où tout semble stable, fonctionnel, parfois même enviable de l’extérieur. Et pourtant, une agitation intérieure…
Gêne sociale : quand le contact humain devient flou, douloureux
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de regard vraiment hostile. Et pourtant, quelque chose dérange. Une gêne subtile s’installe dans les échanges, une tension difficile à nommer. Le contact humain, d’habitude fluide, devient un terrain glissant. On se sent exposé, pas tout à fait à sa place, légèrement décalé, sans comprendre pourquoi. Cette forme de malaise social, bien que discrète, est lourde à porter car elle échappe aux codes habituels du conflit : elle ne se dit pas, mais elle pèse. Un trouble de l’accordage intérieur La gêne sociale ne vient pas toujours de l’autre, ni même du contexte. Elle peut être le reflet d’un désaccord intérieur, d’une difficulté à se sentir aligné…
Pourquoi nous ne supportons pas certaines scènes de tendresse
Il est des moments où le spectateur détourne le regard, ressent un malaise, voire une irritation face à une scène de tendresse au cinéma. Non pas parce qu’elle serait trop mièvre ou maladroite, mais parce qu’elle touche une zone sensible. Ce rejet de l’intimité filmée ne relève pas seulement du…
Art : La résistance émotionnelle face à l’œuvre
L'art, bien qu'il soit souvent perçu comme une source d'évasion ou de plaisir, peut aussi susciter des résistances profondes et inconscientes. Face à certaines œuvres, nous ressentons une sorte de blocage émotionnel, une incapacité à accepter ou à intégrer ce que l'art nous propose. Ces résistances, parfois difficiles à expliquer,…
Quand une lecture réveille une mémoire oubliée
Il nous arrive de lire un passage de livre et de sentir, sans savoir pourquoi, une émotion ancienne nous traverser. Rien dans le texte ne semble directement lié à notre histoire, et pourtant quelque chose s’ébranle. Ce phénomène de réminiscence involontaire agit comme un écho mystérieux, révélant l’effet profond que…
Se sentir regardé dans son émotion : le trouble d’être ému en public
Pleurer ou frémir dans une salle de théâtre n’a rien d’anodin. Loin d’être un simple moment de réceptivité, l’émotion ressentie en public est souvent traversée par une gêne silencieuse. Ce n’est pas seulement ce que l’on ressent qui bouleverse, mais le fait même de le ressentir sous le regard d’autres.…





































