La dictature de l’apparence physique dans notre culture
Dans notre société, l’apparence physique occupe une place centrale, bien au-delà de l’esthétique. Elle est devenue un critère de valeur, de reconnaissance, parfois même de légitimité. À travers les écrans, les réseaux sociaux, les publicités, les normes de beauté se diffusent, se standardisent et s’imposent. Être mince, musclé, jeune, lisse, stylé : ce ne sont plus seulement des choix individuels, mais des injonctions collectives. Comprendre cette pression culturelle, c’est commencer à déconstruire un modèle qui nous façonne plus qu’on ne le pense. Une société du regard permanent Nous vivons dans une culture du visible, où le corps est sans cesse exposé, évalué, comparé. Les technologies amplifient ce phénomène : selfie,…
Se sentir légitime dans un monde compétitif : un travail intérieur et social
Dans une société où tout semble devoir se prouver, se justifier, se mériter, la question de la légitimité devient centrale.…
Face aux blessures anciennes, comprendre ou pardonner ?
Certaines blessures ne guérissent pas par le simple passage du temps. On croit avoir tourné la page, mais une colère…
La rivalité entre sœurs, de l’enfance à l’âge adulte
Entre sœurs, le lien est souvent chargé d’intensité, de proximité, mais aussi de tensions silencieuses. L’image d’une relation complice, tendre…
Quand l’amour s’invite dans l’open space : peut-on rester professionnel ?
Gestion émotionnelle, regards extérieurs, équilibre relationnel. Au milieu des dossiers, des réunions et des mails urgents, il y a parfois ce frémissement discret. Une complicité qui s’installe, une tension dans le regard, une joie particulière à se croiser. Et puis, sans vraiment l’avoir décidé, un lien plus intime émerge. L’amour né dans un cadre collectif, comme l’open space, pose une question délicate : comment préserver sa vie professionnelle quand l’affect entre en jeu ? Un lien qui déborde les cadres Le bureau est censé être un lieu neutre, fonctionnel, rationnel. Mais l’humain s’y infiltre partout. L’amour, loin d’être un intrus, peut surgir dans cet espace de proximité imposée, d’observation constante, de coopération quotidienne. Le lien…
Faut-il tout avouer après une infidélité ?
Entre culpabilité et besoin de vérité Lorsqu’une infidélité survient, la question de l’aveu devient rapidement centrale. Faut-il dire la vérité au risque de blesser, ou taire l’écart pour protéger le couple ? La tentation de la confession répond souvent moins à un devoir moral qu’à…
Être seul(e) et ne pas se sentir vide, un défi pour grandir
Il y a des solitudes pleines et des solitudes vides. Être seul.e n’est pas forcément souffrir ; ce n’est pas toujours un manque, une absence, une carence. Pourtant, pour beaucoup, le célibat active une sensation difficile à nommer : une sorte de creux intérieur, un…
Ce que je n’ose pas dire aux couples autour de moi
Il y a des choses que l’on garde pour soi, par pudeur, par loyauté, ou pour ne pas troubler une harmonie apparente. Quand on est célibataire, entouré·e de personnes en couple, certains ressentis restent tus. Non pas par manque de lien, mais parce que l’espace…
La place de l’enfant « invisible » : une stratégie de survie ?
Certain·e·s enfants ne font pas de bruit. Ils ne dérangent pas, ne réclament rien, semblent s’adapter à tout. On les…
Le corps en mutation : gérer l’image corporelle pendant la grossesse
Quand le miroir reflète plus qu’un simple changement physique, il devient le témoin silencieux d'une transformation intérieure profonde. Accepter l'inattendu…
L’attachement sécurisant : la clé pour que l’enfant explore en confiance
On parle souvent de l'attachement comme d'un lien affectif entre l’enfant et ses figures de référence. Mais au-delà de cette…
Communiquer sans écraser : trouver la juste parole avec l’enfant
Face aux tempêtes émotionnelles des enfants, nombreux sont les adultes qui cherchent à calmer, raisonner ou relativiser. Pourtant, vouloir bien faire peut parfois étouffer l’expression authentique de l’enfant. Entre le silence gêné et le flot de paroles réconfortantes, trouver une parole juste devient un véritable exercice d’équilibre, où l’écoute prend souvent plus de place que le discours. Quand trop de mots minimisent l'émotion vécue Face aux larmes ou à la colère, beaucoup de parents réagissent par des phrases telles que « Ce n’est pas grave » ou « Calme-toi ». Ces réponses, pourtant bienveillantes, peuvent invalider le ressenti de l’enfant. Léa, 4 ans, s’effondre parce que son jouet est cassé ; son père lui répète que ce n’est rien. Mais…
Le pouvoir des silences à la radio : dire sans tout expliquer
À l’heure où les médias visuels saturent l’attention par l’image et le bruit, la radio, et plus encore le podcast, réhabilitent un autre régime de discours. Dans cet espace sonore, les silences…
Le père, le chef, le sauveur : le fantasme d’incarnation
Pourquoi certaines figures politiques captivent-elles au point de susciter un attachement presque mystique, au-delà des idées qu’elles défendent ? Derrière l’adhésion à un leader charismatique se joue souvent un mécanisme inconscient de…
Citoyenneté émotionnelle : faut-il ressentir pour agir ?
On présente souvent le citoyen comme un acteur rationnel : informé, lucide, capable de jugement autonome. Mais dans la réalité, nos engagements politiques naissent rarement d’un raisonnement abstrait. Ils surgissent dans le…
L’héritage social inconscient : ce que l’on reproduit malgré soi
Nous pensons choisir librement nos trajectoires. Pourtant, nombre de nos décisions, de nos comportements ou de nos renoncements s’inscrivent dans une continuité que nous ne maîtrisons pas totalement. L’héritage social inconscient agit…
Peut-on vraiment aider un ami qui ne va pas bien ?
Aider un ami en souffrance semble une évidence. On le fait spontanément, avec tendresse, avec loyauté. On écoute, on conseille, on reste disponible. Pourtant, au fil du temps, l’aide peut devenir pesante, frustrante, parfois même intrusive. Le lien se tend, le malaise s’installe. Et l’on ne sait plus très bien si l’on aide encore, ou si l’on soutient quelque chose qui ne veut pas se transformer. Entre le désir sincère d’aider et la tentation inconsciente de contrôler, la frontière est parfois floue. Le rôle d’aidant comme illusion de maîtrise Aider l’autre, c’est se sentir utile. C’est donner du sens à la relation, à son propre rôle dans la vie de…
En amitié, les blessures rapprochent-elles ou éloignent-elles ?
Certaines amitiés naissent dans la légèreté. D’autres prennent racine dans les failles, les silences, les cicatrices. Mais peut-on vraiment se…
Quand le groupe associatif rejoue la fratrie
Les collectifs associatifs ne sont pas seulement des lieux d’action ou de partage de valeurs. Ils deviennent, pour certains, des…
L’amitié dans une société du choix : entre liberté et logique de consommation
L’amitié a longtemps été pensée comme une forme stable, gratuite, durable. Un lien choisi, mais non utilitaire, basé sur la…
Quand l’entreprise permet l’épanouissement personnel
On parle souvent de l’entreprise comme d’un espace de contraintes, de pression, de compétition. Pourtant, pour certains individus, elle devient aussi un lieu de transformation intime, un levier d’autonomisation, voire un espace de réparation. Cela ne dépend ni du secteur ni de la taille de la structure, mais de ce que le sujet y engage, consciemment ou non. Quand les conditions s’y prêtent, l’entreprise peut devenir autre chose qu’un lieu de production : un cadre stable qui permet de rejouer certains liens, de réhabiliter une place, de se rencontrer autrement. Un lieu d’altérité régulée L’entreprise impose une certaine forme d’altérité. On y croise des collègues, des figures d’autorité, des personnalités différentes, avec lesquelles il faut…
Être toujours disponible : conscience professionnelle ou besoin d’être aimé ?
Certaines personnes se rendent toujours disponibles au travail. Elles répondent à toute demande, restent tard, acceptent les imprévus sans broncher. Cette posture est souvent perçue comme de la rigueur ou de la loyauté. Pourtant, chez certaines, cette disponibilité permanente ne relève pas uniquement du sens…
Quand perdre son emploi libère d’un rôle qui étouffait
Certains licenciements provoquent une onde de choc brutale. D’autres, plus sourdement, s’accompagnent d’un soulagement presque honteux. Comme si quelque chose, au fond, était enfin desserré. Ce paradoxe est fréquent chez ceux dont l’identité professionnelle s’est lentement confondue avec un rôle écrasant. On croit perdre un…
Changer souvent de chef : quête de reconnaissance ou peur de l’attachement ?
Dans certaines trajectoires professionnelles, un motif discret se répète : à chaque changement de poste, de service ou de structure, un nouveau chef. La personne évoque la recherche de sens, l’envie d’apprendre, le besoin d’avancer. Mais cette mobilité, derrière sa rationalité apparente, peut signaler une…
S’accorder du répit sans culpabilité : un apprentissage psychique
Faire une pause, ne rien produire, ne pas répondre immédiatement. Autant de gestes simples, presque anodins, qui peuvent pourtant déclencher un malaise profond chez certaines personnes. Derrière l’apparente liberté de s’arrêter se cache, pour beaucoup,…
Quand dire “non” à l’autre, c’est enfin dire “oui” à soi
Dans l’imaginaire collectif, poser un "non" est souvent associé au conflit, à l’opposition, voire à l’égoïsme. Pourtant, dire “non” peut être un acte profondément réparateur, lorsqu’il vient interrompre une logique d’effacement ou de suradaptation. Dans…
Faire du sport pour ne pas penser : l’activité physique comme fuite psychique
Le sport est souvent valorisé comme un remède universel. Il permettrait d’évacuer le stress, de se recentrer, de se reconnecter à soi. Mais que se passe-t-il lorsque l’activité physique devient une manière de ne surtout…
Le silence du spa : espace rare pour entendre ce qui nous habite vraiment
Dans nos vies saturées de sons, de notifications et de conversations, le silence est devenu rare, parfois même anxiogène. On l’évite, on le comble, on le masque par la musique ou le bavardage. Et pourtant,…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde…
La dépression sans tristesse : quand le vide remplace la douleur
On associe spontanément la dépression à la tristesse, aux larmes, à une douleur perceptible. Pourtant, de nombreuses personnes en souffrance…
Se réveiller fatigué : quand l’inconscient travaille la nuit
Il y a des matins où le corps se lève mais où l’âme reste couchée. Aucune dette de sommeil objective,…
Pourquoi certains troubles anxieux résistent aux explications rationnelles ?
Face à l’angoisse, la première tentation est souvent de chercher à comprendre. On interroge les causes, on remonte les événements récents, on cherche à expliquer. Pourtant, chez de nombreuses personnes souffrant de troubles anxieux, les explications rationnelles ne suffisent pas à apaiser l’état intérieur. On sait que l’avion ne va pas tomber, que le cœur bat normalement, que l’on n’est pas en danger — mais cela ne calme rien. Ce décalage entre la raison et l’émotion signe souvent une implication plus profonde du psychisme : ce n’est pas une peur logique qui s’exprime, mais une angoisse archaïque, liée à des zones inconscientes, que le discours ne suffit pas à atteindre. La limite du discours logique Dans l’anxiété, il est fréquent…
S’attacher aux « méchants » : quand le cinéma sollicite nos pulsions interdites
Pourquoi tant de spectateurs ressentent-ils une fascination persistante pour les personnages les plus transgressifs du cinéma ? Pourquoi admire-t-on un gangster, un meurtrier charismatique, un manipulateur froid, alors même qu’on désapprouve leurs actes ? Cette ambiguïté n’est pas le fruit du hasard. Le cinéma sait activer des zones interdites du…
Ce que notre apparence virtuelle révèle de nos conflits internes
Dans les jeux vidéo, choisir l’apparence de son avatar semble relever d’une liberté sans conséquences. Cheveux roses, corps surmusclé, silhouette fluide ou costume extravagant : tout est permis. Mais cette liberté formelle n’est pas exempte d’enjeux psychiques. Derrière ce que l’on montre de soi, même virtuellement, se jouent des conflits…
Pourquoi nous ne supportons pas certaines scènes de tendresse
Il est des moments où le spectateur détourne le regard, ressent un malaise, voire une irritation face à une scène de tendresse au cinéma. Non pas parce qu’elle serait trop mièvre ou maladroite, mais parce qu’elle touche une zone sensible. Ce rejet de l’intimité filmée ne relève pas seulement du…
L’ennui dans les romans comme symptôme littéraire
Il rôde entre les lignes, sans éclat ni drame. L’ennui, dans la littérature, est souvent considéré comme un état passager, un creux de la narration. Mais lorsqu’il devient le cœur même du récit, il révèle autre chose qu’un simple manque d’action. L’ennui existentiel, tel qu’il apparaît dans certains romans, agit…




































