Quitter une vie qui semblait « réussie » : entre culpabilité et besoin de sens
Tout semble en place. Une situation stable, des objectifs atteints, parfois même l’admiration des autres. Et pourtant, quelque chose sonne creux. Derrière l’image d’une vie « réussie », un malaise grandit, une question persiste : est-ce vraiment ça que je veux ? Alors l’idée de tout quitter émerge. Mais avec elle, la culpabilité : comment oser tourner le dos à ce que d’autres envient ? Faut-il rester par loyauté ? Ou s’autoriser à chercher plus de sens, au risque de bousculer tout ce qui a été construit ? La réussite sociale… et le vide intérieur On peut cocher toutes les cases - sécurité, carrière, couple, reconnaissance - et se sentir…
Les stades psychiques de l’enfance
La prime enfance, ces premières années de vie si intenses, est une période décisive dans la construction de l’individu. Pour…
Prendre des décisions alignées avec ses valeurs
Dans le tumulte du quotidien, il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est juste pour soi. Entre ce…
Les héritages culturels invisibles qui pèsent sur notre trajectoire
On croit souvent que l’on se construit librement, en fonction de nos choix, de nos envies, de notre personnalité. Mais…
L’absence de sentiments amoureux dans un couple
Il arrive que certaines personnes ne ressentent rien face à la perspective d’un lien amoureux. Non pas par refus, mais parce que rien ne se déclenche, même quand tout semble réuni pour que l’amour surgisse. Ce phénomène, souvent source de perplexité ou d’inquiétude, n’est pas toujours lié à un manque de rencontres ou à une timidité excessive ; il interroge plus profondément les capacités d’attachement, le désir et la place de l’autre dans l’histoire psychique. Une protection inconsciente contre la souffrance Ne pas éprouver de sentiments amoureux peut être une forme de défense. Dans de nombreux cas, l’absence de sentiments est une façon de se protéger d’un attachement vécu comme trop menaçant ou douloureux. L’individu…
La communication non violente dans le couple
Une approche essentielle pour renforcer la relation et favoriser l’empathie La communication dans un couple n'est pas seulement une question d'échange verbal ; elle est aussi influencée par des mécanismes inconscients qui façonnent nos comportements, nos émotions et notre perception de l'autre. La communication non…
Faut-il toujours aimer de façon exclusive ?
L’amour exclusif est présenté comme la norme affective par excellence ; tout ce qui en dévie semble suspect, instable, voire immature. Pourtant, cette évidence n’est pas si naturelle. Elle repose sur un modèle hérité, culturellement valorisé, mais parfois difficile à vivre ou à faire durer.…
Rencontres culturelles : aime-t-on l’autre ou ce qu’il reflète de nous ?
Un intérêt partagé pour l’art ou la lecture peut-il masquer une quête d’identification ? Il arrive que l’on tombe sous le charme de quelqu’un lors d’un vernissage, d’un échange littéraire, d’une conversation sur un film. La proximité intellectuelle, les références communes, la manière de parler…
Le corps enceinte : entre fierté, étrangeté et dépossession
La grossesse transforme le corps de manière spectaculaire. Si l'imaginaire collectif valorise ce changement comme un symbole de beauté et…
Désir d’enfant et maladie : l’espoir au cœur de la fragilité
L’annonce ou la traversée d’une maladie grave bouleverse profondément le rapport à soi, au temps et à l’avenir. Pourtant, chez…
Le fantasme de l’enfant idéal : quand le désir efface la réalité
Derrière chaque désir d’enfant se cache une image, souvent inconsciente, de ce que cet enfant sera. Avant même sa conception,…
Stérilité masculine : tabous, culpabilité, solutions
La stérilité masculine reste entourée d’un silence bien plus pesant que celle des femmes. Lorsqu’un homme apprend son infertilité, ce n’est pas seulement un diagnostic médical qu’il reçoit, mais une atteinte symbolique à son identité. Dans l’imaginaire collectif, fertilité et virilité sont encore étroitement liées, nourrissant des tabous tenaces. Entre culpabilité silencieuse, sentiment d’impuissance et difficulté à en parler, la stérilité masculine révèle des enjeux psychiques profonds, bien au-delà des solutions médicales proposées. Un tabou ancré dans les représentations de la virilité Paul, 36 ans, diagnostiqué stérile, confie qu’il a mis des mois avant d’oser en parler à son entourage. La stérilité masculine reste associée, dans l’inconscient collectif, à une forme de défaillance virile, comme si l’incapacité à procréer remettait…
La violence verbale en ligne : une désinhibition archaïque ?
Insultes, menaces, moqueries, attaques ciblées : la violence verbale en ligne semble s’être installée comme une composante ordinaire du débat numérique. Mais cette brutalité, loin d’être seulement un effet de l’anonymat, révèle…
Narcissisme, besoin d’amour : que cherche vraiment une figure présidentielle ?
Exposer sa personne, incarner une nation, séduire sans relâche : la fonction présidentielle ne se limite pas à gouverner. Elle exige de se donner à voir, de se faire entendre, d’être aimé…
Travailler pour réparer : quand la vocation naît d’un manque
Il est courant d’interpréter les choix professionnels comme des prolongements de talents, de goûts ou de convictions. Mais derrière certaines vocations se cache un tout autre moteur : le besoin de réparer…
Le populisme politique, miroir de l’inconscient ?
Souvent analysé à travers ses discours, ses figures ou ses stratégies électorales, le populisme révèle autre chose de plus enfoui : il capte, canalise et met en scène des affects profonds, issus…
Pourquoi on n’arrive pas à dire qu’on souffre à certains amis ?
Certaines amitiés sont fluides, accueillantes, traversées de confidences. D’autres, pourtant proches, semblent buter sur un mur invisible dès qu’il s’agit de parler de douleur. On évoque le travail, le quotidien, on ironise sur la fatigue. Mais dès qu’il s’agit de dire "je souffre", "je vais mal", les mots restent bloqués. Il ne s’agit pas d’un manque d’intimité, mais d’un interdit silencieux, souvent inconscient, qui pèse sur le lien. La peur de déséquilibrer la relation Dans certains liens, le partage de la douleur semble risqué. On redoute de troubler une harmonie fragile, de devenir "trop", de peser. L’autre semble occupé, fatigué, traversé par ses propres difficultés. On préfère alors taire sa…
S’engager pour exister : quand l’association devient un lieu d’identification
Derrière le désir d’aider, de contribuer, de s’impliquer, il y a parfois autre chose. Un besoin plus souterrain : celui…
Quand l’amitié devient une scène de rivalité
On pense souvent l’amitié comme un lieu de soutien mutuel, d’écoute, de réassurance. Pourtant, il arrive qu’un malaise s’installe, presque…
Vivre seule, une voie vers l’apaisement ?
Choisir de vivre seule ne va pas toujours de soi. Cela suscite des questions, parfois des jugements. On y projette…
Dans l’entreprise, apprendre à se préserver sans culpabiliser
Dire non à une sollicitation, prendre une pause, s’extraire d’une réunion pour souffler, décliner un projet supplémentaire : autant d’actes simples en apparence, mais souvent coûteux sur le plan psychique. Dans de nombreuses organisations, se préserver reste un geste suspect. On valorise l’engagement, la flexibilité, la disponibilité, parfois jusqu’à l’effacement. Celui qui ose mettre une limite est perçu comme moins impliqué, moins fiable, moins “dans l’équipe”. Ce n’est pas l’action en soi qui dérange, mais ce qu’elle vient mettre en question dans le fonctionnement collectif : la possibilité d’un autre rapport à soi et au travail. La limite comme rupture implicite du contrat affectif Dans les groupes très engagés ou fusionnels, poser une limite est…
S’isoler pour travailler : concentration ou défense contre l’intrusion ?
Travailler seul, dans une salle fermée, un café discret ou un bureau à domicile, est un choix que beaucoup revendiquent. La solitude est alors présentée comme une condition d’efficacité, un espace de clarté mentale, un rempart contre la dispersion. Pourtant, ce besoin d’isolement ne relève…
Repenser son rapport au travail : et si c’était maintenant ?
Notre rapport au travail ne va plus de soi. Là où il représentait jadis un socle identitaire, une source de stabilité ou de fierté, il devient pour beaucoup une zone de tension, de doute, voire de souffrance. Fatigue morale, perte de sens, impossibilité de se…
Sortir du déni de soi : quand le licenciement met fin à une fidélité toxique
On parle souvent du licenciement comme d’une perte, un traumatisme, une injustice. Mais dans certaines histoires de vie, cet événement marque aussi une rupture nécessaire. Une coupure qui met fin à une fidélité invisible, à une forme d’oubli de soi devenu insupportable. Car certains emplois…
Pourquoi certains ont besoin d’un cadre très rigide pour fonctionner ?
Certaines personnes s’imposent une organisation stricte, un emploi du temps millimétré, des rituels immuables. Elles ne supportent ni les imprévus, ni les changements d’horaires, ni les modifications de routine. Ce fonctionnement peut sembler excessif ou…
Quand jardiner, cuisiner ou bricoler réparent quelque chose
Retourner la terre, éplucher des légumes, ranger un tiroir… Ces gestes simples, souvent relégués au quotidien ou à la distraction, peuvent pourtant jouer un rôle psychique profond. Ils créent un espace de continuité, de maîtrise…
Prendre soin de soi sous le regard des autres : entre pudeur et intimité
Il n’est pas toujours évident de se détendre quand d’autres regardent. Dans les lieux de soins collectifs comme les spas, les piscines ou les hammams, le corps est exposé, les gestes sont visibles, et l’intimité…
Recevoir un massage : quand le corps devient enfin un lieu d’apaisement
Pour beaucoup, le corps est un espace de tension. Il porte les attentes, les contraintes, les efforts accumulés. Il est corrigé, observé, parfois jugé sévèrement. Mais rarement habité. Recevoir un massage, pour certain·es, va bien…
Un poids sans nom : quand le corps sent avant que la tête comprenne
Il arrive que le corps prenne la parole avant la conscience. On se sent lourd, contracté, ralenti. Un poids flou…
Attendre du psy qu’il répare tout : un fantasme de toute-puissance ?
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une attente forte, intense, souvent implicite : que le psy les répare. Non pas…
Quand on ne se sent pas compris : faut-il changer de psy ou rester ?
Il arrive, parfois dès les premières séances, que l’on ressente une gêne face à son psy. Un sentiment diffus de…
Quand on ne se reconnaît plus dans sa propre vie : un signal d’alerte ?
Il y a des moments étranges où l’on avance dans sa vie comme dans un vêtement devenu trop étroit. Tout semble fonctionner en surface, et pourtant quelque chose ne colle plus. On se regarde vivre et on ne s’y retrouve pas. Ce n’est pas spectaculaire, ce n’est pas une crise, mais un décalage silencieux, persistant, qui ronge de l’intérieur. Comme si l’on poursuivait un mouvement ancien, sans y croire vraiment, avec l’impression que l’histoire que l’on raconte ne parle plus de soi. Une impression d’avoir glissé hors de soi Ce sentiment peut surgir sans prévenir : au détour d’un changement de rythme, d’un événement anodin, ou simplement d’un matin comme les autres. Quelque chose s’est déplacé, mais on ne sait…
Dans l’art : Les figures mythologiques et leur impact psychologique
Les figures mythologiques ont depuis longtemps occupé une place centrale dans l’art, non seulement comme éléments narratifs, mais aussi comme symboles puissants des luttes internes de l’être humain. Que ce soit à travers les personnages du héros, des créatures hybrides ou des dieux et déesses, ces figures mythologiques incarnent des…
Le père absent : comment le vide paternel structure les récits
Le cinéma est peuplé de pères absents. Qu’ils soient morts, disparus, démissionnaires ou simplement émotionnellement inaccessibles, leur vide agit comme un moteur narratif puissant. Mais ce qui se joue dans ces récits dépasse la psychologie des personnages : le père absent incarne une faille symbolique. Son manque ne définit pas…
Quand le personnage libre nous met mal à l’aise
Certaines figures de fiction incarnent une liberté qui nous dérange. Ces personnages transgressent les règles, suivent leurs désirs sans retenue, échappent aux attentes sociales. Là où nous devrions les admirer, une gêne sourde s’installe parfois : un agacement, une distance, voire un rejet. Pourquoi cette liberté nous met-elle mal à…
La femme fatale ou sacrifiée : deux visages d’un même fantasme
Elles traversent les scènes avec éclat ou silence : l’une séduit et domine, l’autre endure et s’efface. La femme fatale et la femme sacrifiée semblent opposées, mais révèlent un même fantasme inconscient de maîtrise et de perte. Toutes deux sont construites autour d’un excès : trop de désir ou trop…





































