La dictature de l’apparence physique dans notre culture
Dans notre société, l’apparence physique occupe une place centrale, bien au-delà de l’esthétique. Elle est devenue un critère de valeur, de reconnaissance, parfois même de légitimité. À travers les écrans, les réseaux sociaux, les publicités, les normes de beauté se diffusent, se standardisent et s’imposent. Être mince, musclé, jeune, lisse, stylé : ce ne sont plus seulement des choix individuels, mais des injonctions collectives. Comprendre cette pression culturelle, c’est commencer à déconstruire un modèle qui nous façonne plus qu’on ne le pense. Une société du regard permanent Nous vivons dans une culture du visible, où le corps est sans cesse exposé, évalué, comparé. Les technologies amplifient ce phénomène : selfie,…
Les syndromes d’anniversaire : quand les dates réveillent l’inconscient familial
Il vous arrive peut-être de vous sentir étrange à certaines périodes de l’année, sans cause apparente. Tristesse, fatigue, conflits récurrents,…
Personnalité dépendante : le besoin vital de l’autre
Besoin constant d’être rassuré, peur panique d’être seul, difficulté à prendre des décisions sans validation extérieure… La personnalité dépendante est…
Addiction douce, douleur silencieuse
Elles ne font pas de bruit, ne bouleversent pas l’ordre social, ne conduisent pas toujours à l’effondrement. Et pourtant, elles…
Les séparations à répétition : rupture réelle ou jeu affectif ?
Comprendre les couples qui se quittent pour mieux se retrouver, encore et encore Il existe des couples qui se séparent à plusieurs reprises, parfois violemment, avant de se retrouver comme si rien ne s'était vraiment défait. Cette dynamique, souvent perçue comme toxique de l'extérieur, obéit pourtant à une logique affective plus subtile. La répétition des ruptures n’est pas toujours signe de désamour ; elle traduit bien souvent une incapacité à stabiliser le lien sans le rompre. Entre besoin de contrôle, peur de la fusion ou difficulté à supporter l’intimité, ces va-et-vient racontent quelque chose de plus profond qu’un simple manque de compatibilité. Une séparation pour rétablir une distance psychique Chez certain·es, l’intimité devient rapidement envahissante,…
Les violences subtiles : la violence sous le masque de la bienveillance
Il est des violences qui ne se perçoivent qu’à travers le malaise diffus qu’elles installent. Dans le couple, certaines atteintes psychiques s’insinuent sous des gestes et des paroles apparemment empreints de soin et d’attention. La véritable complexité des violences subtiles réside dans leur capacité à…
L’ami·e de mon ami·e me trouble : désir ou illusion ?
Analyse de l’environnement amical comme déclencheur projectif. Certain·es individus nous attirent sans que nous comprenions exactement pourquoi. Ce n’est pas leur apparence, ni ce qu’ils ou elles disent, mais le contexte dans lequel on les découvre. Lorsqu’un·e ami·e nous présente quelqu’un qui le touche, qui…
Applis de rencontre : entre fatigue psychique et lassitude
Trop de débuts, pas assez de durée ; quand le cycle répétitif épuise le désir. Il y a l’envie, puis la conversation, parfois l’enthousiasme d’un premier échange. Et puis soudain, un désintérêt. Une lassitude soudaine. Avant même la rencontre, le lien semble s’effondrer, vidé de…
Des jeunes qui ne veulent plus travailler ? Un mythe générationnel
Derrière l’accusation de paresse se cache une remise en question profonde du rapport au travail et du sens de l'effort…
Familles monoparentales : trouver sa place
Être parent dans une famille monoparentale ne se limite pas à "faire face seul·e". C’est aussi devoir redéfinir sa place,…
Les silences familiaux : ce que l’on ne dit jamais en face à face
Dans les réunions de famille, le silence n’est jamais neutre. Ce qui ne se dit pas — parce que c’est…
Papa ou maman rentre tard : ce que l’absence dit de la famille
L'absence répétée d'un parent en raison du travail est souvent perçue comme une contrainte moderne, une simple organisation à ajuster. Pourtant, derrière les horaires décalés se joue bien plus qu’une gestion du temps : l'absence devient un langage silencieux qui structure les liens familiaux, les ressentis et les places de chacun·e. Quand l'absence devient un repère invisible Au-delà du manque ponctuel, l'absence régulière d’un parent s’inscrit dans le paysage affectif comme une norme implicite. L’enfant apprend à composer avec ce vide, qui devient paradoxalement un repère stable. C’est moins l'absence en soi qui pèse que ce qu’elle symbolise : une distance émotionnelle, une disponibilité conditionnelle ou une valorisation du travail comme priorité. Dans certaines familles, cette absence est même valorisée,…
Formats courts dans le numérique : que reste-t-il de l’analyse ?
L’essor du numérique a modifié en profondeur la manière dont l’information circule, se consomme et se fabrique. Parmi les changements majeurs, la généralisation des formats courts — vidéos d’une minute, posts synthétiques,…
La haine du pouvoir : révolte lucide ou répétition inconsciente ?
Rejeter le pouvoir peut sembler un geste politique fort, un positionnement éthique, une dénonciation légitime de la domination. Mais dans certains cas, ce rejet prend la forme d’une haine viscérale, excessive, qui…
Créer du lien dans la rue : l’autre visage du travail policier
Si l'on associe spontanément le travail policier à la répression, au maintien de l'ordre et aux dispositifs sécuritaires, une autre dimension se joue chaque jour, à bas bruit, dans les rues françaises.…
La mise en scène de soi sur les réseaux sociaux : un vaste mensonge ?
Un sourire figé, une légende inspirante, un cadre soigneusement choisi. Loin d’être anodine, la manière dont chacun se présente sur les réseaux sociaux reflète un travail minutieux de sélection, d’ajustement, de narration.…
Quand on ne se reconnaît plus : l’amitié face aux métamorphoses
Il arrive qu’une amitié s’érode sans heurt, sans dispute, sans événement précis. Juste une distance, un léger flottement, un sentiment d’étrangeté grandissant. L’autre est toujours là, mais quelque chose a changé. Ce n’est plus la même présence, plus le même lien. Et l’on se surprend à penser : « Je ne la reconnais plus », « Ce n’est plus lui ». Pourtant, personne n’a rien fait de mal. Il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’un glissement. Un éloignement lent et profond, causé par des transformations internes qui n’ont pas été partagées. Les métamorphoses psychiques, ces changements invisibles Certaines évolutions ne se voient pas. Elles ne concernent ni un déménagement,…
Faire comme si on s’amusait : le faux self dans les soirées entre amis
Certaines personnes rient, parlent, trinquent, et semblent parfaitement à l’aise lors de moments partagés. Mais au fond, quelque chose sonne…
L’ami d’enfance est-il un refuge ou une illusion ?
Il ou elle nous connaît depuis toujours. L’ami d’enfance semble incarner une fidélité absolue, un lien antérieur à nos métamorphoses,…
Changer sans trahir : peut-on évoluer sans perdre ses amis ?
Il suffit parfois d’un déplacement discret, d’un choix de vie affirmé, d’une forme d’épanouissement inattendue pour qu’un lien amical autrefois…
Se perdre pour se retrouver : la fonction psychique de l’erreur d’orientation
Certaines erreurs d’orientation paraissent évidentes : une formation choisie “trop vite”, “sans conviction”, “par défaut”. Pourtant, lorsqu’on interroge ces trajectoires, on découvre parfois que la “mauvaise décision” n’est pas une faute, mais une permission déguisée : celle de pouvoir enfin bifurquer. L’erreur devient alors une scène psychique, où le sujet se donne, à travers l’échec, une autorisation qu’il ne pouvait s’offrir autrement. Ce qui semble une maladresse est parfois une stratégie inconsciente : échouer pour recommencer, et dans ce recommencement, enfin s’autoriser à être soi. Choisir contre soi pour mieux s’éloigner Certains choix d’études sont faits avec une précision étonnante… mais sans désir. Ils obéissent à des attentes parentales, à des injonctions sociales, à des…
S’isoler pour travailler : concentration ou défense contre l’intrusion ?
Travailler seul, dans une salle fermée, un café discret ou un bureau à domicile, est un choix que beaucoup revendiquent. La solitude est alors présentée comme une condition d’efficacité, un espace de clarté mentale, un rempart contre la dispersion. Pourtant, ce besoin d’isolement ne relève…
Personnaliser son bureau : besoin d’ancrage ou de maitrise ?
Photos, plantes, citations, objets fétiches : à première vue, personnaliser son espace de travail semble anodin. On y voit un moyen de rendre le lieu plus agréable, plus chaleureux, plus « soi ». Pourtant, ce geste en apparence banal peut cacher une opération psychique plus…
Rechercher un chef fort : besoin de cadre ou peur de penser seul ?
Certaines personnes ne se sentent à l’aise au travail que lorsqu’elles sont dirigées par une autorité affirmée, claire, structurante. Elles valorisent la rigueur, l’organisation, la verticalité. Elles disent apprécier les “chefs qui tiennent leur rôle”, et se sentent déstabilisées dès que la hiérarchie flanche ou…
Le silence du spa : espace rare pour entendre ce qui nous habite vraiment
Dans nos vies saturées de sons, de notifications et de conversations, le silence est devenu rare, parfois même anxiogène. On l’évite, on le comble, on le masque par la musique ou le bavardage. Et pourtant,…
S’adapter au rythme d’un autre : entre fusion et effacement de soi
Certaines personnes s’ajustent sans cesse à l’emploi du temps de l’autre, à ses envies, ses horaires, son énergie. Elles se rendent disponibles, déplacent leurs propres impératifs, attendent, patientent, s’alignent. Loin d’un simple souci d’harmonie, cette…
Pourquoi certains ne créent jamais malgré un fort désir ?
Certaines personnes parlent de créer depuis des années. Elles dessinent en secret, écrivent sans jamais finir, rêvent d’un atelier ou d’un livre... mais rien ne sort. Le désir est là, puissant, parfois ancien, mais il…
Quand les affirmations positives deviennent une injonction au déni
"Je vais bien", "Je suis capable", "Tout va s’arranger". Ces phrases, issues de l’univers du développement personnel, se veulent rassurantes, motivantes, structurantes. Mais que se passe-t-il lorsque ces affirmations positives deviennent un impératif ? Quand…
Une phrase dite sans y penser : quand une remarque réveille l’intérieur
Il suffit parfois de quelques mots, dits sans intention particulière, pour que quelque chose se fissure à l’intérieur. Une remarque…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Un silence inattendu : quand l’absence de réponse devient une alerte
Ce n’est pas une dispute, ni un rejet ouvert. C’est autre chose. Un message qui reste sans retour. Une parole…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien ne sort. Les émotions tournent en boucle, les pensées s’entassent, mais tout reste coincé dedans. C’est un état paradoxal : tout en soi semble prêt à exploser, et dans le même temps, impossible de parler, de pleurer, de déposer ce qui pèse. On voudrait s’alléger, mais on ne trouve pas l’ouverture par où cela pourrait passer. Un trop-plein silencieux Ce trop-plein n’est pas visible à l’extérieur. On continue à sourire, à faire bonne figure, à répondre aux sollicitations. Mais en dedans, ça gronde. C’est comme une marée intérieure qui monte, sans jamais redescendre. Elle fatigue, elle irrite, elle crée un…
Quand l’univers du jeu nous poursuit après l’écran
Certains jeux s’effacent dès que l’on éteint la console. D’autres, en revanche, laissent une empreinte, comme une atmosphère qui continue de vibrer en nous. Une image, un son, un rythme, un état interne : l’univers du jeu ne s’arrête pas toujours là où finit la partie. Il peut nous accompagner…
Se sentir regardé dans son émotion : le trouble d’être ému en public
Pleurer ou frémir dans une salle de théâtre n’a rien d’anodin. Loin d’être un simple moment de réceptivité, l’émotion ressentie en public est souvent traversée par une gêne silencieuse. Ce n’est pas seulement ce que l’on ressent qui bouleverse, mais le fait même de le ressentir sous le regard d’autres.…
Se sentir de trop : romans du surmoi écrasant
Il y a des personnages de fiction qui ne s’autorisent rien. Pas même à penser. Leur moindre désir se heurte à un mur invisible. Ils n’osent pas exister, prendre place, ni même déranger. Non pas parce qu’ils seraient socialement soumis, mais parce que quelque chose en eux leur interdit intérieurement…
Silences, blancs et oublis dans les récits d’enfance
Dans les récits d’enfance, ce qui n’est pas dit compte souvent autant, sinon plus, que ce qui est raconté. Les ellipses, les blancs, les silences du texte ne traduisent pas seulement des manques de mémoire : ils révèlent ce que la mémoire, précisément, ne peut ou ne veut pas intégrer.…





































