Se sentir en décalage avec le monde qui nous entoure : faiblesse ou lucidité ?
Il y a des jours où l’on se sent à contretemps. Trop sensible, trop lent, trop silencieux, trop profond — ou juste pas en phase avec la vitesse, les valeurs, les priorités du monde actuel. Ce sentiment de décalage peut être pesant, déroutant, voire culpabilisant : Suis-je mal adapté ? Trop fragile ? Mais ce décalage n’est pas forcément une faiblesse. Il peut aussi être le signe d’une lucidité précieuse, d’une fidélité à soi dans un monde qui pousse à se conformer. Le décalage, une expérience intérieure souvent silencieuse Beaucoup de personnes vivent un sentiment de décalage sans toujours l’exprimer. On se sent à côté des attentes sociales, comme un…
Origines maghrébines et place dans la société
Porter des origines maghrébines en France aujourd’hui, ce n’est pas seulement une donnée administrative ou culturelle : c’est souvent un…
Le test de personnalité DISC
Dans un monde où la connaissance de soi est devenue une véritable clé de réussite personnelle et professionnelle, le test…
La technique de l’arrêt sur image : une pause pour se comprendre
Le rythme du quotidien nous pousse à réagir, à avancer, à décider sans toujours prendre le temps de nous écouter.…
L’idéalisation amoureuse est-elle une étape nécessaire ?
Au début d’une histoire, l’autre semble parfait·e, presque irréel·le. Tout en lui ou elle captive, rassure ou émerveille. Ce que l’on appelle “idéalisation” est cette forme d’amour qui projette sur l’autre nos plus hautes espérances, souvent sans le connaître réellement. Peut-on aimer sans passer par cette phase ? Est-elle un piège affectif ou une étape structurante ? À travers une lecture psychologique, l’idéalisation amoureuse apparaît non comme une erreur, mais comme un moment charnière du lien. L’idéalisation comme moteur du lien Au tout début, l’amour est souvent aveugle. Non parce qu’il refuse de voir, mais parce qu’il voit trop. L’idéalisation est une force qui donne de l’élan, qui permet la rencontre en amplifiant le désir.…
L’absence de sentiments amoureux dans un couple
Il arrive que certaines personnes ne ressentent rien face à la perspective d’un lien amoureux. Non pas par refus, mais parce que rien ne se déclenche, même quand tout semble réuni pour que l’amour surgisse. Ce phénomène, souvent source de perplexité ou d’inquiétude, n’est pas…
Ai-je déjà été en lien avec moi-même ?
On parle souvent de lien à l’autre, rarement de lien à soi. Pourtant, cette relation silencieuse conditionne toutes les autres. Être en couple, avoir une vie sociale riche, se sentir entouré·e… tout cela ne garantit pas d’être en contact avec son monde intérieur. Le célibat,…
Quand l’amour fait peur : pourquoi on sabote parfois le lien
On rêve de l’amour, on l’appelle, on le cherche… puis, quand il arrive, on s’éloigne, on doute, on abîme. Comme si ce qu’on désirait tant devenait soudain insupportable. Il existe une peur bien réelle de l’amour, souvent inconsciente, qui pousse certaines personnes à saboter une…
Pourquoi l’enfant a besoin d’être vu·e pour construire son identité
Avant même de savoir qui il ou elle est, l’enfant a besoin de se voir à travers le regard de…
Pourquoi l’organisation du quotidien génère des tensions familiales
Ranger, planifier, gérer les repas, les horaires ou les tâches ménagères… autant d’éléments anodins en apparence, mais qui cristallisent souvent…
Adolescence et transgression : pourquoi les interdits attirent ?
Pousser les limites, braver les interdits, défier les règles : ces comportements sont presque devenus des clichés associés à l’adolescence.…
L’insécurité affective chez l’enfant, un signal d’alerte
Loin d’être un simple "manque d’attention", l’insécurité affective est une empreinte invisible mais profonde qui structure la manière dont l’enfant perçoit le monde, les autres et lui-même. Ce sentiment diffus de ne jamais être pleinement rassuré·e, de douter de la permanence du lien, s’installe souvent sans cris ni manifestations spectaculaires. L’enfant en insécurité affective peut sembler autonome, sage ou au contraire agité, mais derrière ces comportements se cache une angoisse fondamentale : celle de ne pas pouvoir compter sur une présence émotionnelle stable et inconditionnelle. Quand l’amour perçu devient conditionnel Un enfant en insécurité affective n’est pas forcément privé d’amour, mais il ou elle ressent que cet amour dépend de ses attitudes, de ses performances ou de sa conformité aux…
Peut-on dialoguer avec les populistes sans risquer de les renforcer ?
Le populisme interroge autant qu’il inquiète. Faut-il le combattre frontalement, l’ignorer, ou tenter d’ouvrir un dialogue ? À mesure qu’il s’impose dans les urnes comme dans les esprits, la tentation de l’affrontement…
Le binge-watching : L’usure d’une consommation sans fin, frénétique
Regarder plusieurs épisodes à la suite, s’absorber dans une série pendant des heures, vivre la fiction comme un flux : le binge-watching est devenu une norme. Propulsé par les plateformes de streaming,…
Écouter avant d’intervenir : la force tranquille de la prévention policière
Dans un climat où la demande de sécurité s’exprime de façon pressante, le travail policier est souvent perçu à travers le prisme de l’intervention rapide, de l’action musclée ou de la répression…
À quoi sert la fête : Fonction sociale, symbolique, émotionnelle
Elle rassemble, elle défoule, elle suspend le temps. La fête n’a pas d’utilité apparente, et pourtant, chaque culture, chaque époque, chaque société y revient comme à une nécessité. Derrière les rires, la…
La fin d’une amitié est-elle toujours un échec ?
Quand une histoire d’amour s’achève, la société offre des mots, des rituels, des récits pour tenter d’en faire une transition. Mais lorsqu’une amitié se termine, c’est souvent le silence. Peu de modèles existent pour penser, symboliser ou traverser ce type de rupture. On se contente de dire qu’on « s’est éloignés », qu’« on a pris des chemins différents ». Pourtant, la fin d’une amitié bouleverse, fragilise, et laisse des traces. Elle n’est pas moins importante, mais souvent moins reconnue. Faut-il pour autant la considérer comme un échec ? Le poids inconscient de la fidélité éternelle L’amitié porte en elle un idéal implicite de constance. Dès l’enfance, les premières amitiés…
Être indispensable : la peur inconsciente de disparaître
Certaines personnes s’investissent avec une intensité constante dans leur association, leur collectif ou leur groupe d’entraide. Elles sont toujours là,…
Liens entre générations : quand la différence d’âge apaise les conflits
Certaines amitiés naissent spontanément entre des personnes d’âges très différents. Ce qui pourrait sembler improbable ou déséquilibré est parfois vécu…
Peut-on être vraiment ami sans connaître le passé de l’autre ?
L’amitié semble reposer sur l’instant : une rencontre, une affinité, une complicité. Mais qu’en est-il de ce qui précède, de…
La mission de service public comme réparation d’une blessure narcissique
Certains fonctionnaires s’investissent dans leur mission avec un sérieux profond, presque sacrificiel. Leur engagement dépasse le cadre professionnel : il s’apparente à une vocation. Ils ne cherchent pas seulement à accomplir des tâches, mais à « faire le bien », à « servir » avec dignité. Cette posture, admirable en apparence, peut parfois masquer une dynamique plus inconsciente. Travailler pour l’intérêt général devient alors un moyen d’apaiser une faille narcissique ancienne, une manière de se rendre aimable, visible, ou réparé aux yeux d’un autre, souvent intériorisé. Le service public ne comble pas ce vide, mais il en devient le théâtre discret. Quand le collectif panse un manque intime La mission de service public peut offrir…
Être reconnu dans son travail : besoin légitime ou dépendance narcissique ?
La reconnaissance professionnelle fait partie des besoins humains fondamentaux. Être vu, entendu, valorisé dans ce que l’on fait nourrit l’estime de soi et renforce le sentiment d’appartenance. Mais pour certaines personnes, ce besoin devient vital, central, non négociable. Ce n’est pas seulement le travail qui…
Dans l’entreprise, apprendre à se préserver sans culpabiliser
Dire non à une sollicitation, prendre une pause, s’extraire d’une réunion pour souffler, décliner un projet supplémentaire : autant d’actes simples en apparence, mais souvent coûteux sur le plan psychique. Dans de nombreuses organisations, se préserver reste un geste suspect. On valorise l’engagement, la flexibilité,…
Rester fonctionnaire par fidélité à un idéal parental : sécurité ou loyauté ?
Certaines personnes conservent leur poste dans la fonction publique pendant toute leur carrière, parfois sans réelle conviction, ni attachement profond à leur mission actuelle. Elles ne sont pas maltraitées, mais pas non plus nourries. Lorsqu’on les interroge sur leur choix, les réponses sont souvent pratiques…
Quand la méditation devient contrainte : le corps sommé de se taire
La méditation est souvent présentée comme un espace de liberté intérieure, une invitation à l’écoute, au lâcher-prise. Pourtant, dans certaines pratiques trop rigides, le corps n’est plus accueilli, mais contraint au silence. Il ne s’agit…
Les pensées envahissantes : quand l’esprit ne veut plus lâcher prise
Tout semble calme autour, mais à l’intérieur, rien ne s’arrête. L’esprit tourne en boucle, accroché à une scène passée, à une peur à venir, à un mot prononcé trop vite. Ces pensées récurrentes, souvent angoissantes…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas l’inactivité ?
Certaines personnes peinent à rester sans rien faire. Même une heure libre semble de trop. Elles remplissent, organisent, s’activent — comme si chaque minute devait justifier son existence. Cette intolérance à l’inactivité ne relève pas…
Marcher pour penser : le corps en mouvement apaise l’esprit
Rien de plus simple que de marcher. Pourtant, dans un monde où tout pousse à l’accélération, où chaque instant semble devoir être optimisé, la marche redevient un acte singulier. Elle est lente, libre, presque archaïque.…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, «…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Un enfant qui parle trop vrai : l’écho d’une parole brute
Il y a des phrases qui frappent plus fort que prévu. Non pas parce qu’elles sont cruelles ou calculées, mais parce qu’elles sont d’une justesse désarmante. Et souvent, ce sont les enfants qui les prononcent. Sans filtre, sans stratégie, sans savoir ce que leurs mots déclenchent. Une remarque lancée innocemment, un constat naïf, une vérité directe — et, chez l’adulte, une secousse intérieure imprévisible. Comme si, dans cette parole brute, quelque chose de profondément enfoui trouvait soudain une voie d’accès. Une parole sans détour, sans défense Les enfants parlent souvent au plus près de ce qu’ils voient, de ce qu’ils sentent. Leurs mots ne passent pas par les circuits de la diplomatie ou de l’auto-censure. Et c’est précisément ce qui…
La folie comme dévoilement du réel : quand l’aliéné voit plus clair que les autres
Il y a des fous qui crient, qui gesticulent, qui rient trop fort. Et puis il y a ceux qui voient. Sur scène, la figure du fou ne se limite pas à l’excès ou à la bizarrerie : elle porte une lucidité que les autres ne peuvent pas entendre. Loin…
Au théâtre, rejouer une blessure pour mieux la contenir
Sur scène, certaines émotions semblent étrangement justes, précises, authentiques. Comme si le comédien ne jouait pas seulement une situation, mais quelque chose de lui, à peine voilé. Il arrive que le théâtre devienne le lieu d’une mise en forme silencieuse d’une blessure ancienne, non encore intégrée psychiquement. Ce n’est pas…
Quand le rôle déborde : sortir du théâtre sans avoir quitté le personnage
On pense souvent qu’une fois le rideau tombé, le personnage reste sur scène. Pourtant, il arrive que certains rôles persistent, s’incrustent, déteignent sur le quotidien. Ce débordement n’est pas toujours visible, mais il modifie subtilement le rapport à soi, à l’autre, au monde. Dans certaines situations, la frontière entre le…
Se créer un avatar idéal pour fuir ses manques intérieurs
Choisir son avatar dans un jeu vidéo peut sembler relever du pur divertissement, du simple plaisir esthétique ou stratégique. Mais derrière ce choix se joue souvent bien plus qu’une préférence visuelle. Le personnage que l’on incarne devient un support de projection, un masque malléable sur lequel s’impriment des désirs inavoués,…




































