Comprendre et affronter ses peurs
La peur est une émotion universelle et nécessaire. Elle nous protège, nous alerte, nous guide dans certaines situations à risque. Mais elle peut aussi devenir un obstacle invisible et envahissant. Qu’elle soit réelle ou imaginaire, rationnelle ou diffuse, la peur peut restreindre nos choix, limiter nos actions et nous couper de nous-mêmes. Affronter ses peurs, c’est entrer dans un processus de transformation intérieure qui permet, à terme, de mieux se connaître et de retrouver une forme de liberté psychique. C’est un travail délicat, mais profondément libérateur. Les multiples visages de la peur La peur ne se manifeste pas toujours de manière spectaculaire. Elle peut prendre la forme d’une simple hésitation,…
Je n’ai pas connu mes ancêtres… mais je les porte quand même
On pourrait croire que l’on ne peut hériter que de ce que l’on connaît. Et pourtant, nous portons souvent bien…
Construire son arbre généalogique pour trouver sa place
On pense souvent à l’arbre généalogique comme à un simple outil : une suite de noms, de dates, de liens…
Origines maghrébines et place dans la société
Porter des origines maghrébines en France aujourd’hui, ce n’est pas seulement une donnée administrative ou culturelle : c’est souvent un…
Amoureuse de mon patron : désir, transfert ou illusion ?
C’est souvent discret, parfois fulgurant, toujours déroutant. L’attirance envers un supérieur hiérarchique au travail suscite autant de fantasmes que de conflits intérieurs. Est-ce un véritable élan amoureux, une projection inconsciente, ou un désir lié au pouvoir que l’autre incarne ? L’amour au travail n’est jamais neutre, encore moins lorsqu’il vise celui ou celle qui occupe une position d’autorité. Le pouvoir comme déclencheur de désir Dans le regard du patron, il y a souvent bien plus qu’un visage ou un style. Il y a une fonction, un statut, une place symbolique qui structure le lien. Le désir peut s’ancrer dans cette asymétrie, non pas parce qu’elle est perverse, mais parce qu’elle réactive des schémas inconscients où…
Pourquoi suis-je attiré·e par ceux qui ne veulent pas de moi ?
Il ou elle ne répond pas vraiment. Prend ses distances. Émet des signaux ambigus. Et pourtant, l'attirance persiste, voire s’intensifie. Pourquoi désirons-nous parfois si fort ceux qui nous échappent ? Cette question, souvent vécue avec honte ou incompréhension, révèle en réalité des dynamiques psychiques profondes,…
Tensions liées à la parentalité : la répétition de sa propre enfance
Traitement des dynamiques familiales inconscientes et de l'impact de l’enfance des parents L’éducation des enfants peut devenir un véritable terrain de conflit dans le couple, souvent sans que les partenaires ne s’en rendent pleinement compte. Les tensions qui surgissent autour de l’éducation des enfants sont…
Les mécanismes qui conduisent à la violence verbale dans le couple
Étude des déclencheurs émotionnels, de la projection et des conflits non résolus qui transforment les désaccords en violences verbales destructrices La violence verbale dans le couple est souvent le résultat de mécanismes psychologiques complexes. Derrière des mots blessants ou des cris se cachent des émotions…
Des jeunes qui ne veulent plus travailler ? Un mythe générationnel
Derrière l’accusation de paresse se cache une remise en question profonde du rapport au travail et du sens de l'effort…
Désir d’enfant et maladie : l’espoir au cœur de la fragilité
L’annonce ou la traversée d’une maladie grave bouleverse profondément le rapport à soi, au temps et à l’avenir. Pourtant, chez…
Papa ou maman rentre tard : ce que l’absence dit de la famille
L'absence répétée d'un parent en raison du travail est souvent perçue comme une contrainte moderne, une simple organisation à ajuster.…
La place des grands-parents : entre soutien et intrusion dans la parentalité
Offrir son expérience sans empiéter sur l’autorité parentale : un équilibre subtil que peu osent questionner. Le rôle rassurant de la transmission Les grands-parents occupent une place précieuse dans l’univers familial, en incarnant la mémoire, la continuité et le soutien affectif. Lorsqu'un enfant naît, leur présence est souvent perçue comme un appui naturel, porteur d'expérience et de conseils bienveillants. Julie se souvient de l'aide précieuse de sa mère après son accouchement, trouvant du réconfort dans les gestes transmis d'une génération à l'autre. Ce rôle de "passeur" renforce les liens familiaux, à condition que cette transmission ne se transforme pas en prise de pouvoir. Quand le conseil devient ingérence La frontière entre l’aide et l'intrusion peut vite devenir floue. Sous couvert…
L’attention capturée : comment les plateformes façonnent nos usages
À l’ère du numérique, l’attention est devenue une ressource stratégique. Non plus simplement une qualité intérieure à cultiver, mais un capital à capter, un territoire à exploiter. Les grandes plateformes en ont…
Le podcast, un temps retrouvé : penser à voix lente dans un monde rapide
À contre-courant des formats courts, des réactions instantanées et des flux saturés, le podcast s’impose comme un espace de ralentissement. Loin d’être marginal, ce média discret attire un public en quête de…
L’esthétique du populisme : gestes, voix et postures de l’homme providentiel
Si le populisme séduit, ce n’est pas seulement par ce qu’il dit, mais par la manière dont il le dit, dont il l’incarne, dont il se donne à voir et à entendre.…
Faire valoir ses droits, un acte citoyen
Porter plainte, contester une décision, demander réparation ou faire valoir une liberté fondamentale : revendiquer ses droits peut sembler évident dans une démocratie. Pourtant, ce geste reste parfois chargé de malaise, de…
L’aide empoisonnée : quand aider devient une manière de dominer
L’aide, en amitié, est un geste attendu, valorisé, presque sacralisé. Offrir son écoute, son temps, ses conseils : autant de marques de loyauté affective. Mais derrière certaines formes d’aide se cache un pouvoir plus trouble, moins visible. Il arrive que l’aide serve moins à soutenir qu’à garder l’autre en position d’infériorité. Ce qui se présente comme une présence bienveillante peut devenir un levier de contrôle, une manière subtile de dominer l’autre au nom du lien. Aider pour garder l’ascendant Dans certains liens, le fait d’être celui ou celle qui aide installe une hiérarchie implicite. L’aidant devient le pilier, le centre, celui sans qui l’autre ne tiendrait pas. Ce positionnement peut…
Comment soigner le lien amical pour qu’il se renforce ?
L’amitié semble naturelle, spontanée, immédiate. Et pourtant, c’est une construction lente, fragile, profondément humaine, qui engage le sujet bien au-delà…
S’autoriser à craquer quand on se retrouve seule
Il y a des larmes qui ne coulent qu’en huis clos, des corps qui s’effondrent une fois la porte fermée.…
Sortir de la solitude, une menace pour l’image de soi
On imagine souvent que le retour à la relation, après une période de solitude, est un soulagement, une libération. Mais…
La peur de son supérieur hiérarchique : une phobie du père ?
La crainte du supérieur hiérarchique peut prendre des formes multiples : appréhension silencieuse, stress disproportionné avant une réunion, inhibition soudaine face à une demande banale. Cette peur n’est pas toujours en lien avec le comportement réel du chef. Elle peut surgir même dans un environnement bienveillant, et s’accompagner d’un sentiment de honte difficile à formuler. Derrière cette réaction, il arrive que se rejoue une configuration bien plus ancienne : celle du rapport au père, perçu comme figure d’autorité toute-puissante, souvent idéalisée ou redoutée. Le supérieur devient alors le dépositaire d’un pouvoir symbolique qui dépasse largement sa fonction réelle. L’autorité comme menace intérieure La présence d’un chef peut activer une part archaïque du psychisme. Ce n’est…
Quand l’absence d’emploi confronte au vide identitaire
La perte ou l’absence d’emploi ne renvoie pas uniquement à une fragilité économique. Pour beaucoup, elle touche un point plus intime, plus profond : celui de l’identité. Sans fonction, sans rôle à tenir, sans cadre relationnel quotidien, le sentiment d’exister peut vaciller. L’activité professionnelle, même…
Vouloir que tout le monde s’entende : bienveillance ou évitement du conflit ?
Dans de nombreuses équipes, on trouve une ou plusieurs personnes qui œuvrent constamment pour maintenir une bonne entente. Elles désamorcent les tensions, reformulent les critiques, relativisent les désaccords, cherchent à apaiser plutôt qu’à diviser. Leur posture peut sembler altruiste, tournée vers le collectif. Mais lorsque…
Choisir les mêmes études que son frère aîné
Certains choix d’orientation paraissent logiques, presque évidents. On s’engage dans une filière familière, déjà connue, balisée par un aîné qui en a ouvert le chemin. Mais cette répétition, loin d’être anodine, peut révéler une dynamique inconsciente plus profonde : celle d’une identification protectrice, voire d’un…
Fatigue ou fuite ? Quand la détente cache un besoin d’effacement
La détente est généralement perçue comme un signe de récupération : on se repose, on relâche la pression, on recharge ses ressources. Mais chez certaines personnes, cette apparente mise au calme cache une tout autre…
Sport à outrance : quand la performance cache une blessure narcissique
L’intensité avec laquelle certaines personnes s’adonnent au sport dépasse parfois la simple passion ou la quête de bien-être. Elle devient vitale, non négociable, presque compulsive. Cette surinvestissement du corps, sous couvert de santé ou d’esthétique,…
Prendre soin de son corps, c’est aussi prendre soin de son histoire
On parle souvent du corps comme d’un outil, une machine à entretenir ou un support à maîtriser. Pourtant, pour beaucoup, le corps n’est pas qu’un ensemble de muscles et d’organes : c’est aussi un lieu…
Pourquoi mange-t-on davantage quand on est seul ?
Beaucoup affirment manger plus lorsqu’ils sont seuls. Ce surplus n’est pas toujours lié à la faim ni au plaisir gustatif. Il se manifeste souvent dans une forme de relâchement, d’automatisme, ou au contraire dans une…
Gêne sociale : quand le contact humain devient flou, douloureux
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de regard vraiment hostile. Et pourtant, quelque…
Vouloir être compris sans avoir à parler : un désir d’amour primitif ?
On entre parfois en thérapie avec l’espoir d’être enfin compris, mais sans trop en dire. C’est une attente rarement formulée,…
La compulsion de répétition : pourquoi revient-on toujours au même point ?
La vie semble parfois tourner en boucle, comme si certaines douleurs se rejouaient sans fin malgré les efforts pour s’en…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois précédé, ou empêché, par un autre : le désir de plaire, d’être apprécié, de susciter une forme de reconnaissance affective. Ce n’est pas une coquetterie ni une ruse consciente, mais souvent une stratégie ancienne, forgée pour se protéger du rejet. Plaire au psy devient alors une manière détournée de s’assurer qu’on pourra continuer à parler, sans être jugé ni abandonné. Le plaisir de séduire, la peur d’exister Pour certain·es, parler vrai revient à se montrer dans ses contradictions, ses parts honteuses, ses failles. Cela suppose de pouvoir compter sur un regard qui ne condamne pas. Mais quand ce regard est…
Silences, blancs et oublis dans les récits d’enfance
Dans les récits d’enfance, ce qui n’est pas dit compte souvent autant, sinon plus, que ce qui est raconté. Les ellipses, les blancs, les silences du texte ne traduisent pas seulement des manques de mémoire : ils révèlent ce que la mémoire, précisément, ne peut ou ne veut pas intégrer.…
L’ellipse : ce que le hors-champ nous fait éprouver
Parmi les procédés les plus subtils du cinéma, l’ellipse occupe une place singulière. En choisissant de ne pas tout montrer, le réalisateur convoque puissamment l’imaginaire du spectateur. Une scène coupée, un geste interrompu, un événement laissé hors champ ouvrent un espace où l’inconscient s’engouffre. Ce qui n’est pas montré agit…
Quand le jeu vidéo devient une armure contre le réel
Le jeu vidéo est souvent présenté comme une échappatoire, une parenthèse, un terrain d’expérimentation. Mais dans certains cas, il devient plus qu’un refuge : une véritable armure contre le réel. À travers les mécanismes de contrôle, de répétition, d’identification à un personnage puissant ou invulnérable, le joueur peut progressivement se…
Lecture : pourquoi certains mots s’impriment dans l’inconscient
Certaines phrases entendues ou lues un jour nous poursuivent longtemps. Elles résonnent en nous bien après le moment où nous les avons croisées, sans que nous comprenions toujours pourquoi. Une formule simple, un vers, une réplique de film ou une remarque anodine peuvent s’enfouir profondément dans notre mémoire et colorer…





































