Le test de personnalité MBTI
Le MBTI, ou Myers-Briggs Type Indicator, est l’un des tests de personnalité les plus utilisés dans le monde. Développé au milieu du XXe siècle par Isabel Briggs Myers et sa mère Katharine Cook Briggs, ce test repose sur la théorie des types psychologiques de Carl Gustav Jung. Son objectif : aider chacun à mieux comprendre son mode de fonctionnement, ses préférences naturelles, et la manière dont il interagit avec le monde. Le MBTI ne classe pas les individus en fonction de leurs compétences ou de leur intelligence, mais selon leurs préférences dans quatre dimensions fondamentales. C’est cette approche bienveillante et non jugeante qui en a fait un outil de développement…
L’influence de la religion catholique sur notre culture
Même dans une société sécularisée, les empreintes de la religion catholique restent profondément inscrites dans la culture française. Elles ne…
Donner forme à ses désirs sans les juger
Il arrive que l’on ressente un élan, une envie, un appel flou… mais qu’avant même de lui donner une place,…
Comment savoir ce qui est « vraiment moi » ?
On fait, on dit, on choisit — mais parfois, une question sourde persiste : est-ce vraiment ce que je veux…
Profiter du célibat pour se réapproprier sa vie
Le célibat n’est pas toujours un choix, mais il peut devenir un tournant. Dans un monde où la vie amoureuse est souvent présentée comme le cœur de l’épanouissement personnel, vivre sans partenaire peut susciter gêne, doute ou vide. Pourtant, ce moment d’absence relationnelle n’est pas toujours un manque : il peut devenir une respiration. Et si le célibat était moins une parenthèse qu’un point d’appui ? Une opportunité de se retrouver, de se réajuster, de reprendre sa vie en main. Un espace pour redevenir sujet Dans la relation, il est courant de s’ajuster à l’autre, parfois sans même s’en rendre compte. Rythmes, projets, attentes : on compose, on négocie, on s’adapte. Et ce mouvement, s’il est…
Profiter du célibat pour vivre des expériences
Être célibataire, ce n’est pas seulement vivre sans lien amoureux ; c’est aussi habiter un espace inédit de liberté. Moins de compromis, moins d’adaptation, moins de projection sur un futur commun. Ce moment-là, qu’il soit choisi ou transitoire, peut devenir un terrain d’exploration intérieure et…
Je reviens toujours sur l’appli : la dépendance aux sites de rencontres
Quand le désir de lien se confond avec le besoin de réassurance. Il y a ce moment où l’on se dit que c’est fini, qu’on ne téléchargera plus, qu’on se recentre, qu’on se protège. Puis, quelques jours ou semaines plus tard, le réflexe revient. On…
Ville ou campagne ? Ce que le lieu de vie révèle du couple
Derrière la question "on s’installe où ?" se cache souvent une autre question : "de quoi notre lien a-t-il besoin pour tenir ?" Le choix du lieu de vie dans un couple ne se résume jamais à des considérations pratiques. Il est souvent le reflet…
Changer de place dans la famille : mythe ou réelle possibilité ?
Dans l’organisation implicite d’une famille, chaque membre occupe une "place" : celle du sage, du rebelle, du médiateur, du bouc…
Les vacances en famille : une liberté de façade ?
Ce qui devait être un moment de détente se transforme parfois en tension larvée, en disputes éclatantes ou en malaise…
Groupes, clans et exclusions : quand l’appartenance enferme
À l’adolescence, le besoin d’appartenir à un groupe est un passage essentiel pour se construire. Mais ce qui commence comme…
La grossesse et le bouleversement de l’identité féminine
Attendre un enfant n’est pas seulement une aventure physique ou médicale. La grossesse provoque un profond remaniement de l’identité féminine, confrontant celle qui la vit à une redéfinition de son corps, de sa place et de son rapport à elle-même. Entre puissance créatrice et sentiment d’étrangeté, cette période bouscule les repères psychiques, révélant des zones inconscientes où cohabitent joie, inquiétude, perte de contrôle et transformation de l’image de soi. Devenir "autre" en restant soi : l’étrangeté du corps habité Clara, 31 ans, raconte avoir eu l’impression de "ne plus reconnaître son propre corps" dès les premiers mois de grossesse. Porter la vie implique d’accepter qu’une partie de soi devienne territoire d’un autre, bouleversant la sensation d’unité corporelle. Ce vécu d’étrangeté…
La voix du pouvoir : quand la parole devient hypnose collective
Dans les grands moments de l’histoire politique, ce n’est pas seulement le contenu des discours qui marque les esprits, mais la manière dont ils sont dits, portés, incarnés par une voix singulière.…
La victime face à la société : entre reconnaissance et rejet
La figure de la victime occupe une place paradoxale dans nos sociétés. Tantôt exaltée, tantôt minimisée, elle génère souvent un malaise diffus. On la soutient, mais on l’interroge. On la reconnaît, mais…
Le pouvoir des silences à la radio : dire sans tout expliquer
À l’heure où les médias visuels saturent l’attention par l’image et le bruit, la radio, et plus encore le podcast, réhabilitent un autre régime de discours. Dans cet espace sonore, les silences…
Obéir à la loi : respect civique ou peur de la punition ?
On obéit à la loi. Par réflexe, par principe, parfois à contrecœur. Mais que signifie vraiment ce geste d’obéissance dans la vie quotidienne ? Est-ce un acte de conscience éclairée, un choix…
L’amie comme double : quand le miroir se fissure
Certaines amitiés naissent dans une évidence troublante : mêmes goûts, mêmes blessures, même manière de penser ou de rire. La rencontre semble abolir toute distance. On se reconnaît, on se confond presque. L’autre devient un miroir fidèle, un prolongement de soi. Mais cette fusion, aussi euphorisante soit-elle, porte en elle une menace : celle de l’éclatement. Car à mesure que les différences émergent, la relation se tend, se trouble, et parfois se brise. Que se passe-t-il quand l’ami cesse d’être notre double ? L’identification : base silencieuse des amitiés fusionnelles Dans les liens très forts, l’identification joue un rôle central. On se projette dans l’autre, on s’y retrouve, parfois plus…
Pourquoi se détache-t-on souvent de ses amis d’enfance ?
Il y a des liens qu’on croit indéfectibles. Des complicités forgées dans l’innocence, dans l’évidence, dans la durée. Et pourtant,…
L’amitié est-elle faite pour durer ou juste pour marquer un moment ?
Sous la surface idéalisée de l’amitié éternelle se cache une norme implicite : celle de la longévité comme critère de…
Vivre seul pour ne pas dépendre : quand l’autonomie devient défense
L’autonomie est une valeur largement célébrée. Elle évoque la liberté, la maturité, la force intérieure. Mais dans certains cas, elle…
Faire des heures supplémentaires pour exister : l’invisible dette
Certaines personnes ne comptent jamais leurs heures. Elles prolongent systématiquement leurs journées, s’investissent au-delà des attentes, prennent en charge ce que d’autres laissent de côté. À première vue, cela semble relever du zèle, de l’engagement ou d’un sens aigu du travail bien fait. Mais ce surinvestissement n’est pas toujours lié au poste ou à l’ambition. Il répond souvent à une logique plus souterraine : celle d’un besoin d’exister dans le regard de l’autre, comme si la valeur personnelle ne pouvait s’affirmer que dans l’excès, dans le dépassement, dans l’oubli de soi. Donner plus pour mériter sa place Travailler plus que nécessaire peut répondre à une exigence interne bien plus ancienne que l’entreprise elle-même. Chez certaines…
Travailler avec une IA : libération ou angoisse de devenir inutile ?
L’intelligence artificielle est souvent présentée comme un adjuvant, un outil neutre venant soulager les professionnels de tâches répétitives ou techniques. Pourtant, travailler aux côtés d’une IA ne va pas sans générer un trouble plus sourd : celui d’être remplacé, voire de ne plus être nécessaire.…
Managers et IA : quand la technologie sert à fuir les responsabilités
L’intelligence artificielle est aujourd’hui intégrée à de nombreuses décisions managériales, de l’évaluation des performances à la répartition des tâches. Officiellement, elle est là pour soutenir, objectiver, fluidifier. Mais dans certains contextes, elle devient un écran, une façade technologique derrière laquelle le manager se dissimule. Loin…
Tout remettre en question à 40 ans : transition de vie ou tentative de réparation ?
Il arrive un moment, souvent aux alentours de la quarantaine, où l’on regarde son parcours avec un mélange d’étonnement et d’inconfort. Ce qui semblait logique ou stable devient soudain discutable. Ce que l’on faisait sans se poser de questions paraît, tout à coup, étranger. Le…
S’accorder du répit sans culpabilité : un apprentissage psychique
Faire une pause, ne rien produire, ne pas répondre immédiatement. Autant de gestes simples, presque anodins, qui peuvent pourtant déclencher un malaise profond chez certaines personnes. Derrière l’apparente liberté de s’arrêter se cache, pour beaucoup,…
Le ventre qui parle : stress, anxiété et mémoire émotionnelle viscérale
Il serre, il noue, il gonfle, il brûle. Le ventre est souvent le premier à réagir, bien avant que l’on comprenne ce qui nous traverse. À la croisée du système nerveux et de l’histoire affective,…
Fatigue ou fuite ? Quand la détente cache un besoin d’effacement
La détente est généralement perçue comme un signe de récupération : on se repose, on relâche la pression, on recharge ses ressources. Mais chez certaines personnes, cette apparente mise au calme cache une tout autre…
Vivre dans un espace trop rempli : peur du vide ou besoin de présence ?
Certains intérieurs débordent. Objets sur les étagères, meubles rapprochés, bibelots accumulés, murs saturés. Rien ne manque, tout déborde. Pour l’observateur extérieur, cela peut sembler oppressant ou désordonné. Mais pour la personne qui y vit, cet…
Chercher un psy “qui nous ressemble” : réassurance ou évitement ?
Dans la phase de recherche d’un thérapeute, il n’est pas rare d’entendre cette phrase : « Je cherche quelqu’un à…
Une photo ancienne, un détail qui trouble
Il y a des images qu’on croyait inoffensives. Un album ressorti d’un carton, une photo glissée au fond d’un tiroir.…
Se sentir spécial pour son psy : que dit cette attente de reconnaissance ?
Dans le silence feutré du cabinet, quelque chose se noue parfois sans être dit. Le regard, l’attention, la régularité des…
Agitation intérieure et besoin de tout faire : une fuite qui ne dit pas son nom
Il y a des vies menées tambour battant, où chaque minute est occupée, chaque journée optimisée. Tout semble en mouvement, fluide, efficace. Mais sous cette surface dynamique, une tension persiste, comme si le silence ou l’inactivité devenaient insupportables. Derrière ce besoin de tout faire, de ne jamais s’arrêter, se cache parfois une douleur moins visible : celle qu’on préfère fuir plutôt que sentir. L’hyperactivité, loin d’être un simple trait de caractère ou une habitude moderne, peut devenir un refuge agité contre une angoisse plus profonde. Remplir pour ne pas ressentir L’enchaînement constant des tâches, des projets, des sorties n’est pas toujours motivé par le plaisir ou le sens. Il peut traduire une peur archaïque du vide, du face-à-face avec soi-même.…
Quand une œuvre touche trop : sidération, larmes ou fuite silencieuse
Certains musées offrent des émotions douces, diffuses, presque méditatives. Et puis, parfois, sans prévenir, une œuvre foudroie. Le regard se fige, le souffle se coupe, des larmes montent ou une gêne irrépressible pousse à détourner les yeux. Il arrive que l’expérience esthétique devienne trop intense, trop proche, trop juste. Ce…
Contempler ou fuir ? Quand rester devant une œuvre devient difficile
Dans le silence d’une salle d’exposition, face à une œuvre, il arrive qu’on ne parvienne pas à rester. On s’éloigne, on passe plus vite, on regarde ailleurs. Ce n’est pas l’ennui qui pousse à fuir, mais une tension intérieure, difficile à nommer. Certaines œuvres provoquent une gêne subtile, un inconfort…
Ces corps qui dérangent : quand la présence ne se conforme pas
Il y a des présences qui ne rassurent pas. Des corps qui, dès leur apparition sur scène, semblent introduire un écart, un trouble. Ce n’est pas ce qu’ils font, ni ce qu’ils disent, mais simplement qu’ils ne se conforment pas à l’attendu. Trop raides ou trop relâchés, trop bruyants ou…
Quand le héros tourmenté devient le double de nos conflits internes
Certains personnages de fiction nous bouleversent d’une manière difficile à expliquer. Ce n’est pas leur destin tragique qui nous affecte, mais leur manière d’être en tension avec eux-mêmes. Héros ambivalents, déchirés, incapables de choisir ou d’agir sans se blesser : leur trouble devient le nôtre. Pourquoi nous touchent-ils si profondément…





































