Les syndromes d’anniversaire : quand les dates réveillent l’inconscient familial
Il vous arrive peut-être de vous sentir étrange à certaines périodes de l’année, sans cause apparente. Tristesse, fatigue, conflits récurrents, accidents ou décisions impulsives… Et si ces moments étaient liés à des dates familiales significatives ? En psychogénéalogie, on parle de syndrome d’anniversaire lorsqu’un événement marquant — naissance, décès, rupture, maladie — se répète à la même période dans une lignée, parfois sans que les descendants en aient conscience. Ces coïncidences ne sont pas toujours le fruit du hasard : elles révèlent souvent une mémoire inconsciente à l’œuvre. Des répétitions qui intriguent Les syndromes d’anniversaire se manifestent par des événements troublants qui surviennent autour d’une même date, d’une génération à…
Écouter son corps pour mieux se comprendre
On parle souvent du corps comme d’un simple support de l’esprit, un outil que l’on entretient, que l’on juge, que…
Pourquoi je cherche l’approbation de ceux qui ne me voient pas ?
C’est un sentiment étrange et familier à la fois. Vouloir être reconnu·e, apprécié·e, validé·e… par ceux-là mêmes qui nous ignorent,…
Existe-t’il un syndrome du petit dernier ?
Le « petit dernier », ce n’est pas qu’un ordre dans la fratrie. C’est un statut symbolique, souvent associé à…
Quand on me demande : « Et toi, c’est pour quand ? »
La question semble légère, presque affectueuse, posée avec un sourire ou une bienveillance feinte. Et pourtant, elle réveille souvent une gêne soudaine. "Et toi, c’est pour quand ?" fait mine d’être une simple curiosité. Mais elle porte en elle une injonction sociale forte, une norme implicite, un sous-entendu à peine voilé : si tu n’es pas encore en couple, engagé·e, parent, c’est qu’il manque quelque chose. Derrière la question anodine, se rejoue un modèle relationnel dominant auquel il faudrait se conformer. La pression affective sous couvert d’intérêt Ce qui déstabilise dans cette question, ce n’est pas seulement son contenu, c’est sa forme : elle se présente comme une marque d’attention, tout en disqualifiant silencieusement une situation…
Pourquoi je n’ose pas séduire dans mon cercle d’ami·es ?
Peur de se montrer autrement, d’être vu·e sous un autre angle ; rester "celui ou celle qu’on connaît". Il est parfois plus facile de séduire un·e inconnu·e que d’oser dévoiler un désir dans son propre cercle d’ami·es. Là où l’intimité semble déjà présente, une autre…
Peut-on aimer deux personnes à la fois ?
Aimer deux personnes en même temps, ce n’est pas simplement être tiraillé entre deux désirs ; c’est se retrouver au cœur d’un conflit psychique, parfois ancien, où différents pans du moi, du désir et de l’histoire affective s’expriment en parallèle. Ce qui semble relever d’un…
Faut-il tout avouer après une infidélité ?
Entre culpabilité et besoin de vérité Lorsqu’une infidélité survient, la question de l’aveu devient rapidement centrale. Faut-il dire la vérité au risque de blesser, ou taire l’écart pour protéger le couple ? La tentation de la confession répond souvent moins à un devoir moral qu’à…
La découverte du corps : quand l’enfant apprivoise ses sensations
Dès les premiers mois, l’enfant explore son corps avec curiosité : il attrape ses pieds, touche son ventre, tombe et…
Exprimer son amour sans étouffer son enfant
Aimer son enfant paraît évident, mais la manière d’exprimer cet amour peut, sans le vouloir, devenir envahissante. Entre le besoin…
Refus de nourriture, refus des parents ?
Le refus de manger chez l’enfant inquiète souvent les adultes, qui y voient un danger pour la santé ou un…
Le rôle de l’école dans le rapport à l’autorité des ados
L’adolescent ne vit pas l’autorité de manière uniforme. Entre la maison et l’école, il navigue entre deux cadres qui peuvent se renforcer ou, au contraire, se contredire. L’école joue un rôle déterminant dans la manière dont l’adolescent construit son rapport à l’autorité : est-elle perçue comme légitime ou arbitraire, comme un prolongement rassurant du cadre familial ou comme un espace de contestation nécessaire ? Cette articulation entre sphère privée et institution publique influence profondément la posture que le jeune adoptera face aux règles et aux figures d’autorité. Quand l’école prolonge le cadre familial Dans certaines trajectoires, l’école vient renforcer les repères déjà posés par la famille. L’adolescent retrouve une cohérence entre les attentes parentales et celles de l’institution : respect…
L’éveil politique des jeunes générations : lucidité, humour et radicalité douce
On les dit désengagés, apathiques ou obsédés par leurs écrans. Pourtant, une observation plus fine révèle un phénomène inversé : les jeunes générations ne se détournent pas du politique, elles en redéfinissent…
Comment les médias malmènent la complexité
À l’heure de l’instantané, l’accès à une parole nuancée dans les médias grand public semble inégalement distribué. Loin de toute intention malveillante, c’est souvent la contrainte des formats, des rythmes et des…
Quand le métier devient une identité : reconnaissance ou effacement de soi ?
Dans nos sociétés, se présenter passe souvent par son métier. "Je suis médecin", "je suis prof", "je suis artisan"… La fonction n’est pas seulement ce que l’on fait, elle devient ce que…
Mobilisation collective et pulsions personnelles
Les luttes sociales, politiques ou militantes s’inscrivent dans des enjeux objectifs : défendre des droits, revendiquer une reconnaissance, dénoncer une injustice. Pourtant, toute mobilisation collective active aussi des forces plus intimes, plus…
Pourquoi certaines amitiés ne survivent pas à nos changements de vie ?
Un déménagement, une naissance, une reconversion ou une nouvelle histoire d’amour : autant de transitions qui transforment la trajectoire d’un individu. Si ces moments sont souvent célébrés comme des avancées, ils provoquent parfois une fissure discrète mais profonde dans les liens d’amitié. L’autre s’éloigne, ou c’est nous qui ne le reconnaissons plus. Ce n’est pas un conflit, ni une rupture déclarée, mais un décalage qui s’installe. Pourquoi ces évolutions, pourtant naturelles, mettent-elles certaines amitiés en péril ? L’équilibre du lien remis en cause Les amitiés se tissent souvent à partir d’une certaine équivalence : mêmes rythmes, mêmes préoccupations, même disponibilité affective. Lorsqu’un changement de vie survient, cet équilibre implicite peut…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
Quand nos choix de vie deviennent insupportables pour nos amis
On pense souvent que ceux qui nous aiment se réjouiront de nos réussites, de nos transformations, de nos nouveaux chemins.…
Pourquoi le bénévolat peut devenir une scène sacrificielle
Le bénévolat est souvent associé à la générosité, au lien, à l’envie de faire sa part. Pourtant, chez certaines personnes,…
Se disqualifier avant d’être jugé : modestie ou anticipation d’un rejet ?
Certaines personnes se présentent avec humour, légèreté, voire dérision dès les premiers échanges. Elles insistent sur leurs maladresses, leurs limites, minimisent leur expérience ou leur talent avec une précision désarmante. Dans un cadre professionnel, ce comportement est souvent lu comme une forme de modestie, de recul sur soi. Pourtant, lorsqu’il devient systématique, il peut masquer une défense plus profonde : celle qui consiste à se disqualifier soi-même avant que l’autre ne le fasse, comme si anticiper la blessure permettait de la rendre moins douloureuse. Un mécanisme appris dans l’enfance Cette tendance à se présenter de manière minorée ne naît pas d’un simple trait de caractère. Elle se construit souvent dans des contextes où la valorisation…
Choisir les mêmes études que son frère aîné
Certains choix d’orientation paraissent logiques, presque évidents. On s’engage dans une filière familière, déjà connue, balisée par un aîné qui en a ouvert le chemin. Mais cette répétition, loin d’être anodine, peut révéler une dynamique inconsciente plus profonde : celle d’une identification protectrice, voire d’un…
Tout remettre en question à 40 ans : transition de vie ou tentative de réparation ?
Il arrive un moment, souvent aux alentours de la quarantaine, où l’on regarde son parcours avec un mélange d’étonnement et d’inconfort. Ce qui semblait logique ou stable devient soudain discutable. Ce que l’on faisait sans se poser de questions paraît, tout à coup, étranger. Le…
Pourquoi préfère-t-on parfois la machine à un collègue ?
L’intelligence artificielle est souvent perçue comme un outil pratique, rapide et fiable. Mais au-delà de ses performances techniques, elle suscite parfois une préférence émotionnelle surprenante : certaines personnes se sentent plus à l’aise avec une machine qu’avec un collègue humain. Ce choix, en apparence rationnel,…
Créer du calme autour de soi : l’environnement comme ressource apaisante
Nous pensons souvent le stress comme un phénomène strictement intérieur. Pourtant, notre environnement joue un rôle déterminant dans la manière dont nous le vivons et le régulons. Lumières, sons, textures, espace : chaque élément de…
Ralentir sans culpabilité : les thermes en opposition à la performance
Dans une société où chaque minute semble devoir être utile, productive ou mesurable, ralentir est souvent perçu comme un écart, voire une faute. Même dans les moments de repos, une injonction plane : celle de…
Pourquoi certains ne créent jamais malgré un fort désir ?
Certaines personnes parlent de créer depuis des années. Elles dessinent en secret, écrivent sans jamais finir, rêvent d’un atelier ou d’un livre... mais rien ne sort. Le désir est là, puissant, parfois ancien, mais il…
Entrer dans un spa, sortir de soi : quand le corps peut enfin se déposer
Ce n’est pas simplement une bulle de calme ou un luxe réservé aux autres. Pour beaucoup, le spa agit comme un sas de décompression sensorielle où, pour la première fois depuis longtemps, le corps n’a…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Hypersensibilité comme signal d’alerte : je ressens tout, tout le temps, trop fort
Quand la sensibilité devient envahissante et semble déborder les limites habituelles. Il y a des personnes pour qui le monde…
Une phrase dite sans y penser : quand une remarque réveille l’intérieur
Il suffit parfois de quelques mots, dits sans intention particulière, pour que quelque chose se fissure à l’intérieur. Une remarque…
Besoin de changements rapides sans savoir quoi changer
Il y a des périodes où tout semble stable, fonctionnel, parfois même enviable de l’extérieur. Et pourtant, une agitation intérieure gronde. Rien ne va vraiment mal, mais rien ne semble juste non plus. Un besoin de changement émerge, vif, insistant, sans direction claire. On voudrait partir, recommencer, transformer sa vie — sans savoir par où, ni pourquoi. Ce désir flou de rupture n’est pas une lubie, mais souvent le signe profond qu’une part de soi ne se sent plus alignée avec ce qui est en place. Quand l’insatisfaction n’a pas d’objet Cette insatisfaction-là ne vise pas un élément précis. Elle ne dit pas « ce travail ne me convient plus » ou « cette relation me pèse ». Elle dit…
Mourir et renaître dans le jeu : rite symbolique ou fuite ?
La mort dans un jeu vidéo n’a, en principe, rien de dramatique. Elle est fréquente, réversible, presque banale. On meurt, on recommence. Mais cette mécanique répétitive soulève des questions psychiques plus profondes qu’il n’y paraît. Pourquoi certains joueurs recherchent-ils sans cesse la chute, l’échec, puis la renaissance de leur personnage…
Marcher en scène : une géographie affective du plateau
Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui compte que ce qu’il déplace en soi. Marcher en scène, c’est souvent organiser une cartographie invisible des états intérieurs. Chaque pas peut creuser un silence, réorienter un lien, déséquilibrer l’ensemble.…
L’art comme écran projectif : que voyons-nous vraiment dans une œuvre ?
Il est rare que nous regardions une œuvre d’art dans une pure neutralité. Souvent, ce que nous percevons, ce qui nous émeut ou nous dérange, n’appartient pas uniquement à l’objet contemplé, mais à nous-mêmes. Sans toujours en avoir conscience, nous projetons sur l’œuvre des éléments de notre vie intérieure. Désirs,…
Trop proche pour être regardé : l’effet de suridentification au théâtre
Il arrive que l’identification, moteur fondamental du rapport au théâtre, franchisse une limite invisible. Ce n’est plus seulement un rapprochement entre le spectateur et un personnage, mais une forme de débordement intérieur, où la distance esthétique se dissout. Ce que l’on voit sur scène devient insupportable non parce que c’est…





































