L’impression d’être « de trop » : d’où vient ce sentiment d’illégitimité ?
Il y a des moments où l’on se sent comme un corps en trop dans une pièce, un mot de trop dans une conversation, une présence gênante dans un espace qui semble ne pas nous attendre. Ce sentiment d’être "de trop", pas tout à fait à sa place, pas vraiment le bienvenu, peut être diffus, ponctuel… ou profondément ancré. Il touche à la légitimité, au droit d’être là, de prendre de la place, d’exister sans se justifier. Mais d’où vient ce malaise intime ? Et comment le comprendre pour s’en libérer, peu à peu ? Un ressenti souvent enraciné dans l’enfance L’impression d’être "de trop" ne naît pas du hasard.…
Changer de vie : 5 questions à se poser avant de tout quitter
L’envie de tout quitter peut surgir soudainement, ou s’installer lentement dans le quotidien. Un jour, on regarde autour de soi…
Ce que je porte sans le savoir : les transmissions familiales invisibles
Nous pensons souvent que notre histoire commence avec nous : nos choix, nos expériences, nos souvenirs. Mais bien avant cela,…
École publique ou privée : quelle empreinte dans l’histoire personnelle ?
L’école façonne bien plus que notre rapport au savoir. Elle touche à notre manière d’être au monde, de nous situer,…
Aimer sans vouloir s’engager : une peur ou un désir légitime ?
Il est possible d’éprouver des sentiments profonds, sincères, puissants… tout en redoutant l’idée même d’un engagement. Cette position, souvent jugée contradictoire, voire immature, révèle pourtant une complexité psychique bien réelle. Aimer sans vouloir s’engager n’est pas nécessairement une fuite ; c’est parfois un choix, mais aussi souvent un symptôme. Comment distinguer les deux ? Quand l’engagement effraie plus que l’amour lui-même L’engagement active un imaginaire chargé : promesse, durée, responsabilité, fusion possible. Pour certains, cela réveille des angoisses profondes. Ce n’est pas l’amour qu’ils redoutent, mais ce que l’amour pourrait exiger d’eux. Être à deux, c’est renoncer à une forme de toute-puissance ; c’est se rendre vulnérable, dépendant, exposé. L’engagement devient alors un espace où…
Amour ou reconnaissance ? Ce que les applis viennent combler
Analyse des besoins inconscients derrière l’usage compulsif ou répétitif des applis. Les applications de rencontre sont souvent présentées comme un outil neutre, un moyen parmi d’autres de créer du lien. Pourtant, derrière leur usage répétitif se cache parfois un manque que le cœur ne formule…
Accepter l’imperfection de l’autre : renoncer au partenaire idéal
Une réflexion sur la maturité affective et la désillusion constructive Au début d’une relation, le regard est souvent teinté d’idéalisation. L’autre semble correspondre à nos attentes, combler nos manques, incarner ce que l’on espérait parfois depuis longtemps. Mais tôt ou tard, la réalité s’impose avec…
Suis-je mieux seul·e ou accompagné·e ?
Entre le désir de lien et le besoin de solitude, une question revient souvent : dans quel espace est-ce que je me sens vraiment vivant·e ? On croit parfois devoir choisir entre deux postures fixes : être "fait·e" pour la vie à deux ou pour une…
La mise en scène du danger dans les jeux : apprivoiser ses peurs
Grimper toujours plus haut, s’inventer des monstres, défier des règles imaginaires ou tester les limites du « fais attention »…
Jeux vidéo des ados : quand la passion devient addiction
Les jeux vidéo font partie intégrante de l'univers des adolescents et jeunes adultes. Source de plaisir, de défi et de…
Les amitiés exclusives de l’enfant : se construire en miroir de l’autre
Vers 4 ou 5 ans, l’enfant s’attache intensément à un·e ami·e, proclamant souvent qu’il ou elle est son "meilleur ami…
L’impact psychologique des premiers mois de grossesse
Les premiers mois de grossesse marquent le début d’une transformation psychologique et émotionnelle profonde. Si le corps subit des changements visibles, l’esprit, lui, est en proie à des bouleversements qui peuvent être moins évidents mais tout aussi puissants. Le fait de porter un enfant, de découvrir ce nouveau rôle, active des processus inconscients qui viennent bouleverser l’équilibre psychique de la future mère. Le lien avec l’inconscient : l'émergence de nouvelles peurs et désirs Le début de la grossesse est souvent marqué par un conflit intérieur. Le désir d’être mère peut entrer en tension avec des peurs inconscientes. Le changement, aussi joyeux soit-il, fait parfois surgir des angoisses profondes. Certaines femmes peuvent se retrouver à vivre une sorte de dédoublement psychique,…
Comment rendre la société plus tolérante ?
La tolérance est souvent invoquée comme une vertu républicaine. Mais derrière ce mot consensuel, que désigne-t-on vraiment ? Et comment l’ancrer concrètement dans une société traversée par les peurs, les crispations identitaires…
De la revendication à la rigidité : quand le mouvement devient dogme
Un mouvement naît d’une faille, d’une colère, d’un besoin de justice. Il rassemble, fédère, invente un langage. Mais avec le temps, certaines causes se figent. Ce qui était contestation vivante peut se…
Codes et coutumes de la bourgeoisie française
Souvent moquée ou fantasmée, la bourgeoisie française continue d’exister comme un univers social à part, dont les codes ne sont jamais affichés mais toujours transmis. Ce n’est pas tant une classe économique…
Publier pour ne pas ressentir : les réseaux comme anesthésie affective
Partager, poster, réagir. À chaque émotion, un contenu. À chaque vide, un flux. Les réseaux sociaux sont devenus un réflexe quasi automatique pour de nombreux·ses utilisateur·ices, un geste aussi banal qu’indispensable, qui…
Vivre seul pour ne pas dépendre : quand l’autonomie devient défense
L’autonomie est une valeur largement célébrée. Elle évoque la liberté, la maturité, la force intérieure. Mais dans certains cas, elle fonctionne comme un masque protecteur : une manière d’éviter le lien pour ne pas s’exposer à la dépendance. Vivre seul devient alors plus qu’un choix de mode de vie : c’est un dispositif défensif élaboré, destiné à garder le contrôle, à ne pas avoir à faire confiance, à ne pas risquer de manquer. Le fantasme d’autosuffisance Chez certaines personnes, l’autonomie est poussée à un degré tel qu’elle devient suspecte. Tout est géré seul : les décisions, les émotions, les projets. Le lien à l’autre est toléré, mais à distance, et…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
L’enfant unique est-il prédisposé à la solitude une fois adulte ?
Enfant sans frère ni sœur, il a grandi dans un monde singulier, peuplé d’adultes et de silences. Lorsqu’il devient adulte,…
Trahisons silencieuses : ces amitiés qui se délitent sans heurts
Certaines amitiés ne se terminent pas sur une dispute, ni dans un silence brutal. Elles s’effilochent lentement, sans fracas, à…
Quand l’indépendance devient un refuge narcissique
Travailler seul permet de préserver son rythme, son organisation, son univers. Mais dans certains cas, l’indépendance devient un miroir où l’on tente de maintenir intacte une image idéalisée de soi. Elle ne répond plus seulement à un besoin d’autonomie fonctionnelle, mais à une nécessité inconsciente de protéger une estime de soi fragile. En évitant le collectif, l’individu évite la confrontation, le jugement, l’altération possible de cette représentation valorisante qu’il a construite pour survivre. Une autonomie construite sur une faille invisible Travailler seul peut être un moyen d’habiter un rôle rassurant : celui de la personne compétente, efficace, libre. Mais cette posture cache parfois une faille : celle d’une identité narcissique qui ne supporte pas le…
Ne pas trouver sa voie : symptôme ou refus de se singulariser ?
À une époque où l’on valorise la réalisation de soi à travers le travail, ne pas « trouver sa voie » peut être vécu comme un échec personnel, voire comme une anomalie. Pourtant, l’instabilité professionnelle persistante n’est pas toujours le signe d’un manque de volonté…
Pourquoi préfère-t-on parfois la machine à un collègue ?
L’intelligence artificielle est souvent perçue comme un outil pratique, rapide et fiable. Mais au-delà de ses performances techniques, elle suscite parfois une préférence émotionnelle surprenante : certaines personnes se sentent plus à l’aise avec une machine qu’avec un collègue humain. Ce choix, en apparence rationnel,…
Créer des liens trop intenses dès les premiers échanges
Dans certains environnements de travail, des liens se tissent très vite, parfois de manière surprenante. Une collègue rencontrée la veille devient rapidement confidente, une complicité semble s’installer dès les premiers échanges. Ces rapprochements rapides peuvent paraître naturels, nourris par des affinités sincères. Pourtant, quand cette…
Plantes, bougies, rituels : petits arrangements pour habiter un vide existentiel ?
Dans de nombreux intérieurs contemporains, les plantes vertes se multiplient, les bougies sont allumées chaque soir, les gestes du quotidien se ritualisent autour de tasses, d’odeurs, de lumières tamisées. Ces détails, souvent perçus comme des…
La maladie comme mise à distance de l’insupportable
Il est des moments où le corps flanche sans raison apparente. Une fièvre inexpliquée, un malaise soudain, une douleur tenace. On cherche, on examine, parfois on ne trouve rien. Mais au-delà de la cause biologique,…
Retrouver le goût de manger : quand l’alimentation redevient un plaisir
Dans un quotidien rythmé par les impératifs, les repas deviennent parfois des parenthèses expédiées ou des champs de lutte intérieure. Trop gras, trop sucré, pas assez sain, trop vite mangé : chaque bouchée semble devoir…
Ce corps qui parle avant nous : symptômes, tensions et vérité silencieuse
Avant même que la conscience formule un malaise, le corps a souvent déjà commencé à parler. Par une douleur persistante, une tension inexplicable, une fatigue inhabituelle, il donne forme à ce que le psychisme ne…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien…
Troubles obsessionnels : la pensée comme rempart contre l’effondrement
Les troubles obsessionnels, souvent réduits à des manies visibles ou à des pensées intrusives, sont en réalité des constructions défensives…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde…
Pourquoi il est si difficile de choisir un psy
Il existe aujourd’hui une multitude d’approches thérapeutiques, de profils, de formats. Et pourtant, au moment de choisir un psy, nombreux sont ceux qui hésitent, repoussent, consultent sans s’engager ou abandonnent après une séance. Ce choix, loin d’être seulement pratique ou rationnel, touche à quelque chose de plus profond : entrer en thérapie, c’est entrer dans une relation qui va exposer, déranger, déplacer. C’est un mouvement vers soi… mais à travers un autre. D’où la difficulté de ce choix, à la fois intime et chargé de projections. Ce qu’on cherche vraiment, sans toujours le savoir Choisir un psy, ce n’est pas seulement trouver un professionnel compétent : c’est tenter de deviner, dès les premiers échanges, si cette personne saura contenir ce…
La répétition au cinéma : rituel, compulsion ou élaboration ?
La répétition est l’un des procédés les plus puissants du cinéma. Répéter un plan, un geste, une scène ou une séquence narrative n’est jamais neutre. Derrière ce que le spectateur perçoit comme une insistance ou une boucle se cache souvent un travail inconscient : rituel apaisant, compulsion de répétition ou…
Dans l’art : Les figures mythologiques et leur impact psychologique
Les figures mythologiques ont depuis longtemps occupé une place centrale dans l’art, non seulement comme éléments narratifs, mais aussi comme symboles puissants des luttes internes de l’être humain. Que ce soit à travers les personnages du héros, des créatures hybrides ou des dieux et déesses, ces figures mythologiques incarnent des…
Au théâtre : L’enfant muet et l’enfant roi, figures de l’innommé
Sur scène, l’enfant est rarement un simple personnage secondaire. Lorsqu’il ne parle pas ou, au contraire, prend toute la place, il devient le signe vivant d’un nœud familial, d’un non-dit ancien ou d’une mémoire collective enkystée. L’enfant muet et l’enfant roi sont deux figures opposées, mais complémentaires : l’un est…
Quand rien ne se passe : faire place au vide dans la rencontre avec l’art
Certaines œuvres nous saisissent d’emblée, d’autres nous échappent. Et puis il y a celles qui, sans être dérangeantes, laissent totalement indifférent. On les regarde, on s’en approche, mais rien ne se passe. Aucun affect, aucune pensée, aucun trouble. Ce silence intérieur est souvent vécu comme un échec, un raté esthétique.…





































