Le soi intime, explorer sa vérité intérieure
Derrière les masques sociaux, les rôles que nous jouons au quotidien, et les images que nous projetons, existe une part plus profonde, plus authentique : le soi intime. Ce noyau personnel, souvent caché ou refoulé, représente notre vérité intérieure, ce que nous ressentons au plus profond de nous-mêmes. En psychologie, explorer ce soi intime, c’est se reconnecter à ce qui nous rend uniques, mais aussi vulnérables. Un travail précieux pour mieux se comprendre, se respecter et se sentir en cohérence avec sa vie. Un espace intérieur souvent ignoré Le soi intime ne s’exprime pas toujours clairement. Il peut se manifester par des intuitions, des élans, des émotions difficiles à formuler,…
Ce que l’enfance blessée continue de dicter à l’adulte
On grandit, on avance, on construit. Mais parfois, malgré les années, quelque chose reste figé en soi. Des peurs qui…
Vivre avec une anxiété qui ne se voit pas
Il y a des angoisses qui ne s’expriment pas en cris, mais en tensions silencieuses. Elles n’interrompent pas la vie…
Comment savoir ce que l’on veut vraiment ?
On nous dit souvent : « Écoute-toi », « Suis ce que tu veux », comme si cela allait de…
Ai-je déjà été vraiment moi-même en couple ?
On entre souvent en couple avec l’envie d’être soi, mais on ne mesure pas toujours ce que cela implique. Entre les ajustements, les attentes implicites, les projections, on peut finir par s’éloigner de soi sans s’en rendre compte. Ce n’est pas forcément une trahison, mais une dynamique subtile, progressive. Et si l’on se demandait non pas si l’on a aimé, mais si l’on a pu rester soi dans ce lien ? Ce que j’ai montré… ou masqué Chaque relation implique une part de dévoilement, mais aussi de retenue. On veut être aimé·e, reconnu·e, accueilli·e ; alors on filtre, on module, on arrange. Certaines émotions sont tues, certains désirs reportés, certaines pensées édulcorées. Ce que j’ai…
Comment déconstruire le mythe du prince charmant
Idéaliser l’amour, c’est souvent en empêcher l’émergence. Derrière le fantasme du prince charmant, se cache moins une quête de l’autre qu’une tentative de réparer un manque ancien. L’attente d’un amour parfait devient alors une défense contre la rencontre réelle, toujours imparfaite. Ce mythe persistant façonne…
Est-on encore un couple si l’on ne fait plus l’amour ?
Dans l’imaginaire collectif, la sexualité est un pilier du couple, parfois même son critère de légitimité. Quand elle disparaît, la question surgit : que reste-t-il de l’amour ? Peut-on encore se dire “en couple” si le désir s’est éteint, ou s’il ne s’exprime plus dans…
Quand le célibat réactive des blessures plus anciennes
On croit vivre un simple moment sans amour, et c’est tout un monde intérieur qui se réveille. Le célibat, surtout lorsqu’il dure ou qu’il s’impose, ne fait pas que parler d’absence. Il vient parfois toucher des zones enfouies : des blessures précoces, des manques anciens,…
Quand le corps de l’enfant exprime ses émotions, ses tensions
Un enfant qui bouge sans cesse, qui se balance sur sa chaise ou, au contraire, qui reste figé et tendu…
L’angoisse de séparation : apprendre à être soi sans perdre l’autre
Vers huit mois, l’enfant traverse une phase souvent marquée par des pleurs dès que sa figure d’attachement s’éloigne. Ce que…
L’impact psychologique des premiers mois de grossesse
Les premiers mois de grossesse marquent le début d’une transformation psychologique et émotionnelle profonde. Si le corps subit des changements…
La place de l’enfant « invisible » : une stratégie de survie ?
Certain·e·s enfants ne font pas de bruit. Ils ne dérangent pas, ne réclament rien, semblent s’adapter à tout. On les qualifie de "sages", de "faciles", parfois d’"effacés". Mais derrière cette apparente tranquillité se cache souvent un positionnement complexe : celui de l’enfant invisible, qui s’efface pour ne pas troubler l’équilibre familial. Un retrait silencieux mais signifiant Ce que l’on interprète comme du calme ou de la réserve relève souvent d’une adaptation active et douloureuse. L’enfant invisible a compris, parfois très tôt, qu’en étant discret·e, il ou elle évite les conflits, les jugements ou les rejets. Ce n’est pas un tempérament mais une posture acquise : moins on prend de place, moins on risque d’attirer des émotions négatives sur soi. Cette…
Divertissement dans l’information : le brouillage des formats
L’information ne se contente plus de transmettre des faits, elle emprunte de plus en plus les codes du spectacle. Plateaux lumineux, musique de fond, formules choc, rythmes saccadés : les dispositifs journalistiques…
Narcissisme, besoin d’amour : que cherche vraiment une figure présidentielle ?
Exposer sa personne, incarner une nation, séduire sans relâche : la fonction présidentielle ne se limite pas à gouverner. Elle exige de se donner à voir, de se faire entendre, d’être aimé…
La défiance des Français vis-à-vis des politiques
La critique des élu·es semble devenue une habitude nationale, presque un réflexe culturel. Chaque nouvelle nomination politique est accueillie avec suspicion, chaque décision commentée avec ironie ou indignation. Mais cette défiance, souvent…
Un mouvement populaire pour réhabiliter le politique ?
La défiance envers la politique institutionnelle s’est installée dans les esprits comme une évidence. Pourtant, derrière les critiques et les désillusions, persiste une attente silencieuse : celle de voir émerger un lien…
Ce que l’amitié réveille du passé qu’on croyait enfoui
On pense parfois que l’amitié ne regarde que le présent. Qu’elle se construit sur des affinités, des goûts, des rythmes partagés. Mais dans la durée, dans la profondeur de certains liens, elle fait remonter autre chose. Des blessures anciennes, des souvenirs refoulés, des émotions mal digérées. Sans le vouloir, l’ami ou l’amie devient un miroir du passé. Il ou elle réveille, par sa présence bienveillante, des zones de soi que l’on pensait closes. Ce n’est pas une intrusion, c’est une révélation douce. L’amitié fait parfois remonter des parts oubliées de nous-mêmes. Un lien qui autorise la mémoire affective L’ami est celui qui ne juge pas, qui accueille. Dans ce climat…
Toujours proposer, jamais invité : quand l’activité devient un test affectif
Il y a des personnes qui, systématiquement, sont à l’origine des liens. Elles envoient les messages, organisent les rencontres, créent…
S’entourer de personnes plus âgées : recherche de repères ou évitement ?
Certaines personnes, dès l’adolescence ou l’entrée dans l’âge adulte, nouent plus facilement des liens avec des individus sensiblement plus âgés.…
En amitié, les blessures rapprochent-elles ou éloignent-elles ?
Certaines amitiés naissent dans la légèreté. D’autres prennent racine dans les failles, les silences, les cicatrices. Mais peut-on vraiment se…
Choisir les mêmes études que son frère aîné
Certains choix d’orientation paraissent logiques, presque évidents. On s’engage dans une filière familière, déjà connue, balisée par un aîné qui en a ouvert le chemin. Mais cette répétition, loin d’être anodine, peut révéler une dynamique inconsciente plus profonde : celle d’une identification protectrice, voire d’un effacement silencieux de son propre désir. En choisissant les mêmes études que son frère, on ne cherche pas seulement un modèle ou une sécurité. On tente parfois de maintenir un lien, de préserver une place dans la fratrie, ou d’éviter l’angoisse d’un écart qui serait vécu comme une trahison. L’illusion d’un choix rationnel Reproduire le parcours scolaire d’un frère aîné donne souvent lieu à un récit pragmatique : “ça me…
Le choix d’études comme dette silencieuse envers une histoire familiale
Parfois, le choix d’orientation semble aller de soi. Il s’inscrit dans la continuité d’un environnement familial, d’une admiration transmise, d’un récit générationnel. Mais ce qui paraît être une décision logique peut masquer une fidélité inconsciente à une attente jamais formulée. Le jeune homme ne choisit…
Les conséquences psychologiques du licenciement collectif
Être licencié est une épreuve. Mais quand cela se produit au sein d’un groupe, dans le cadre d’un plan social ou d’une fermeture d’entreprise, l’expérience prend une autre dimension. Ce n’est plus seulement un individu qui perd son emploi, mais une communauté qui se disloque.…
Rêver d’un autre métier : fantasme ou intuition d’un soi plus juste ?
Pendant la recherche d’emploi, une tentation émerge parfois : tout quitter, changer de voie, oser ce qu’on n’a jamais tenté. Ce rêve d’un autre métier semble soudain accessible, ou du moins pensable. Pour certains, il surgit comme un appel irrésistible. Pour d’autres, il est suspect,…
Toujours mieux, toujours plus : la suradaptation sous couvert de croissance
“Ne jamais cesser de progresser”, “sortir de sa zone de confort”, “devenir la meilleure version de soi-même”. Ces mantras, omniprésents dans le développement personnel, semblent porteurs de dynamisme et de dépassement. Mais ils peuvent aussi…
Douleurs diffuses, tensions persistantes : le poids de ce qu’on ne dit pas
Certaines douleurs ne cessent jamais vraiment. Elles errent dans le corps, changent de forme, résistent aux traitements. Elles sont trop légères pour alerter, mais trop présentes pour être ignorées. Pour ces douleurs diffuses, persistantes, insaisissables,…
Quand le corps prend la parole : écouter les symptômes autrement
Et si les douleurs physiques n’étaient pas toujours dues à un dysfonctionnement organique mais à un conflit psychique qui ne trouve pas d’autre issue ? Dans une société qui valorise le langage, nous oublions parfois…
Lire ou s’absorber : le refuge discret de l’intériorité protégée
Lire, écouter de la musique, regarder fixement un objet ou simplement rêvasser... Ces moments d’absorption silencieuse sont souvent perçus comme des pauses, des instants suspendus hors de l’agitation. Mais ils ont aussi une fonction psychique…
Troubles obsessionnels : la pensée comme rempart contre l’effondrement
Les troubles obsessionnels, souvent réduits à des manies visibles ou à des pensées intrusives, sont en réalité des constructions défensives…
Gêne sociale : quand le contact humain devient flou, douloureux
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de regard vraiment hostile. Et pourtant, quelque…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde…
Souffrir “pas assez” : quand la douleur ne semble pas légitime
Il arrive que des personnes en détresse hésitent à consulter, ou s’excusent presque de le faire. « Ce n’est pas si grave », « je n’ai pas vécu de traumatisme », « je ne veux pas prendre la place de ceux qui souffrent vraiment ». Ce sentiment de ne pas avoir « le droit » de souffrir est largement sous-estimé. Derrière cette auto-disqualification, se joue souvent un rapport complexe à la légitimité, à la hiérarchie de la douleur, et à l’intériorisation de normes silencieuses qui décident de ce qui vaut ou non d’être exprimé. La douleur jugée trop ordinaire La société valorise les récits spectaculaires, les drames visibles, les souffrances extrêmes. Dans ce contexte, les malaises ordinaires — fatigue chronique,…
Le double inquiétant : le cinéma face à nos parts d’ombre
Depuis ses origines, le cinéma se fascine pour la figure du double. Personnage identique, reflet déformé, jumeau malveillant ou simple incarnation d’une facette cachée du héros : ce motif traverse les genres avec une force intacte. Mais pourquoi ces récits de duplication nous troublent-ils autant ? Parce qu’ils nous confrontent…
Ce que les paysages réveillent en nous : souvenirs, pertes et rêveries
Face à un paysage peint, photographié ou projeté, il n’est pas rare qu’une émotion diffuse apparaisse. Un apaisement, une mélancolie, un flottement. Ce trouble, souvent discret, ne vient pas seulement de ce que l’on voit, mais de ce que l’image réveille. Car les paysages, en art, sont rarement perçus pour…
Le théâtre comme lieu de réparation narcissique
Entrer en scène, c’est parfois plus qu’un désir de jeu : c’est une tentative de réhabilitation silencieuse. Pour certains comédiens, monter sur les planches devient une manière de réparer une faille ancienne, une blessure d’amour-propre ou un sentiment d’effacement précoce. Le théâtre, alors, n’est pas qu’un espace de création :…
L’expérience esthétique : Pourquoi absolument chercher le beau ?
L’art, à travers ses formes et ses couleurs, nous invite à une expérience sensorielle unique, où le beau semble être la quête ultime. Mais pourquoi cette recherche du beau est-elle aussi prégnante dans notre relation à l’art ? Le beau, souvent associé à des critères esthétiques universels, devient pour nous…





































