Infécondité : comment accepter l’injustice
Infécondité : accepter l’injustice Il y a des souffrances que rien ne répare vraiment. L’infécondité en fait partie. Pour celles et ceux qui la vivent, elle impose une faille silencieuse, une absence au cœur du désir. Ce n’est pas seulement un projet qui échoue ; c’est une promesse de vie qui ne s’accomplit pas. Et face à cette réalité, aucune solution simple, aucune consolation rapide. Apprendre à vivre avec l’injustice ne signifie pas l’accepter en silence, mais en faire un lieu de vérité. Quand le corps dit non à ce que le cœur espérait Dans l’infécondité, le corps devient parfois le témoin involontaire d’un refus du réel. Examens, traitements, attentes……
Pourquoi l’angoisse surgit-elle sans raison apparente ?
Tout allait bien, ou presque. Aucun événement marquant, aucune crise visible. Et pourtant, soudain, l’angoisse surgit : oppression dans la…
La souffrance du sujet derrière le trouble de la personnalité
On parle souvent des troubles de la personnalité à travers leurs manifestations visibles : comportements instables, relations difficiles, attitudes rigides,…
Le complexe de castration du petit garçon
Parmi les concepts les plus marquants de la psychanalyse freudienne, le complexe de castration occupe une place centrale. Notamment chez…
Suis-je mieux seul·e ou accompagné·e ?
Entre le désir de lien et le besoin de solitude, une question revient souvent : dans quel espace est-ce que je me sens vraiment vivant·e ? On croit parfois devoir choisir entre deux postures fixes : être "fait·e" pour la vie à deux ou pour une vie plus solitaire. Mais la réalité intérieure est souvent plus complexe. Le lien peut nourrir autant qu’il étouffe ; la solitude peut apaiser autant qu’elle isole. Et si cette question n’appelait pas une réponse tranchée, mais une écoute plus fine de ce que chaque configuration révèle de soi ? Une oscillation plus qu’un état Certaines personnes se sentent entières dans la solitude, alignées, autonomes… jusqu’à ce qu’un vide se glisse…
Faut-il toujours aimer de façon exclusive ?
L’amour exclusif est présenté comme la norme affective par excellence ; tout ce qui en dévie semble suspect, instable, voire immature. Pourtant, cette évidence n’est pas si naturelle. Elle repose sur un modèle hérité, culturellement valorisé, mais parfois difficile à vivre ou à faire durer.…
Gestion des tâches ménagères : terrain caché du pouvoir ?
Décryptage des enjeux inconscients derrière l’organisation domestique La répartition des tâches ménagères semble, à première vue, relever du bon sens et de l’équité. On parle de partage, d’organisation pratique, de coopération. Mais derrière cette apparente simplicité se jouent des dynamiques bien plus complexes. Le foyer…
Pourquoi certaines rencontres fortuites nous bouleversent
Des effets de transfert puissants dans des contextes informels. Il arrive que l’on croise une personne, que l’on échange quelques mots, parfois un regard à peine appuyé, et que cela suffise à nous troubler profondément. On ne comprend pas toujours ce qui s’est joué, mais…
Le rôle inconscient des parents dans les peurs de l’enfant
Les peurs des enfants sont souvent attribuées à leur imagination débordante ou à des étapes normales de développement. Pourtant, une…
Jeune parent : la peur inconsciente de mal faire
De nombreux jeunes parents vivent leurs premiers mois avec une inquiétude diffuse, bien au-delà des erreurs concrètes à éviter. Cette…
Le pouvoir du pardon : quand s’excuser devient un acte éducatif fort
Dans la relation parent-enfant, l’autorité et l’éducation occupent souvent le devant de la scène. Mais reconnaître ses torts et savoir…
Devenir grand-parent : une seconde parentalité ou une nouvelle identité ?
Quand l’arrivée d’un petit-enfant réveille bien plus qu’une joie simple : un remaniement profond du rôle et de l’identité. La tentation de rejouer la parentalité À la naissance d'un petit-enfant, nombreux sont les grands-parents qui ressentent le besoin naturel de s’impliquer. Ce désir d'accompagnement réactive souvent des réflexes parentaux, comme s’il s’agissait d'une continuité directe. Sylvie, devenue grand-mère à 55 ans, confie avoir spontanément voulu "faire comme avant", en conseillant sa fille sur l’éducation du bébé. Cette posture révèle une confusion fréquente : celle d'associer le rôle de grand-parent à une répétition adoucie de la parentalité passée. Une identité en quête de repères Devenir grand-parent ne va pas de soi. C'est une transition identitaire qui oblige à redéfinir sa place…
Les fractures générationnelles : entre silence et revendications
Les générations ne parlent plus la même langue. Les uns revendiquent bruyamment, les autres se taisent avec amertume. D’un côté, la jeunesse qui dénonce, réclame, conteste. De l’autre, les aînés qui se…
Faut-il démythifier le général De Gaulle ?
Il est sans doute le personnage politique le plus unanimement sacralisé de l’histoire française contemporaine. Général, résistant, fondateur d’une République, père de la nation : Charles de Gaulle semble figé dans une…
Appartenir sans se trahir : le paradoxe du transfuge de classe
Changer de classe sociale est souvent raconté comme une réussite individuelle. Mais pour celles et ceux qu’on appelle "transfuges de classe", ce déplacement ne va pas sans déchirement. Appartenir à un nouveau…
Quand le métier devient une identité : reconnaissance ou effacement de soi ?
Dans nos sociétés, se présenter passe souvent par son métier. "Je suis médecin", "je suis prof", "je suis artisan"… La fonction n’est pas seulement ce que l’on fait, elle devient ce que…
Et si la solitude était devenue un refuge identitaire ?
Il arrive que la solitude ne soit plus seulement un mode de vie, mais une part constitutive de l’identité. Elle cesse d’être une condition transitoire pour devenir un socle sur lequel le moi s’est construit, protégé, organisé. Dans ce cas, sortir de la solitude ne se joue pas seulement au niveau relationnel, mais sur un plan plus profond, plus fragile : celui de l’intégrité psychique. Le lien n’est plus seulement un désir refoulé, mais un risque d’effondrement. Une solitude habitée comme contour protecteur Chez certaines personnes, la solitude a longtemps été la seule forme stable de sécurité intérieure. Elle constitue une enveloppe qui évite la dispersion, l’intrusion, la perte de…
En amitié, les blessures rapprochent-elles ou éloignent-elles ?
Certaines amitiés naissent dans la légèreté. D’autres prennent racine dans les failles, les silences, les cicatrices. Mais peut-on vraiment se…
Le collectif comme échappatoire au vide intérieur
S’engager dans un collectif, c’est souvent une manière de se relier, de partager des valeurs, de sentir que l’on agit.…
Mon ami(e) me parle mal : quand l’amitié devient toxique
L’amitié est souvent perçue comme un refuge, un espace de confiance et de bienveillance. Mais que faire lorsque cet espace…
Ne pas supporter les bavardages : exigence de calme ou défense contre l’intimité ?
Certaines personnes ne supportent pas les bavardages, les échanges informels, les discussions de couloir ou les pauses animées. Elles les jugent inutiles, envahissants, perturbants, voire infantilisants. Cette posture peut sembler issue d’un goût du calme ou d’un certain professionnalisme. Mais quand cet agacement devient systématique, il peut révéler un rapport plus complexe à la parole partagée, à la proximité et à l’intimité. Ce n’est pas tant le bruit qui dérange, que la scène affective qu’il crée — une scène dans laquelle le sujet ne sait pas comment se tenir, ni quelle place il peut occuper sans danger. Un lien informel perçu comme flou et menaçant Le bavardage, contrairement aux échanges formels, n’a pas de fonction…
Travailler sans se fondre : cultiver une forme d’altérité dans le groupe
Dans de nombreux environnements professionnels, on valorise l'intégration, l'esprit d'équipe, la capacité à s'ajuster. Il ne s'agit pas d'une injonction explicite, mais d’un climat diffus dans lequel l’homogénéité est perçue comme un gage de cohésion. Ceux qui ne se fondent pas dans le groupe, qui…
Culture de l’urgence : comment l’immédiateté use le psychisme
Répondre vite, s’adapter sans délai, traiter l’imprévu comme s’il était prévu. Dans de nombreux milieux professionnels, l’urgence n’est plus une exception, mais une norme. Ce qui devait être exceptionnel devient quotidien. Et cette immédiateté imposée, loin de stimuler, finit par épuiser profondément l’appareil psychique. L’illusion…
Multitâche permanent : performance ou fuite de la pensée profonde ?
Répondre à un message tout en écoutant un collègue, consulter un tableau tout en prenant des notes, alterner les tâches sans jamais s’arrêter : pour beaucoup, le multitâche est devenu la norme. Il témoignerait d’une grande efficacité, d’une agilité mentale et d’un sens de l’adaptation. Mais…
Vivre dans un espace trop rempli : peur du vide ou besoin de présence ?
Certains intérieurs débordent. Objets sur les étagères, meubles rapprochés, bibelots accumulés, murs saturés. Rien ne manque, tout déborde. Pour l’observateur extérieur, cela peut sembler oppressant ou désordonné. Mais pour la personne qui y vit, cet…
Le besoin de lumière naturelle : quête sensorielle ou réparation symbolique ?
Beaucoup expriment aujourd’hui un besoin presque vital de lumière naturelle. Une pièce sans fenêtre est perçue comme invivable, une journée grise comme oppressante. On parle de bien-être, de vitamine D, de régulation du moral. Mais…
Pourquoi certains ne prennent jamais de petit-déjeuner ?
Pour beaucoup, le petit-déjeuner est un rituel d’entrée dans la journée. Pourtant, certaines personnes, et pas seulement les plus pressées, s’en passent systématiquement. Sans faim, sans envie, parfois même avec un dégoût à l’idée de…
Peut-on vraiment se détendre dans un monde saturé de stimulations ?
Jamais les discours sur le bien-être n’ont été aussi présents. Respirer, méditer, ralentir : ces injonctions sont devenues des réflexes contemporains. Pourtant, paradoxalement, la capacité réelle à se détendre semble s’éroder, comme si l’environnement actuel…
Le vide soudain : quand tout perd son goût sans raison apparente
Certaines périodes s’ouvrent dans une clarté intacte, avec des projets, des habitudes et même des liens familiers, mais tout semble…
Redouter de décevoir en séance : que cache cette peur de mal faire ?
On n’y pense pas toujours, mais pour beaucoup de patients, venir en séance n’est pas un simple rendez-vous neutre. C’est…
Tout va bien, mais je me sens mal : le décalage entre apparence et ressenti
Certaines souffrances se cachent derrière des visages sereins, des vies bien rangées, des phrases rassurantes. On dit « ça va…
Une photo ancienne, un détail qui trouble
Il y a des images qu’on croyait inoffensives. Un album ressorti d’un carton, une photo glissée au fond d’un tiroir. Et puis, sans prévenir, un détail accroche le regard. Ce n’est pas l’événement en lui-même qui trouble, mais un infime fragment : une main, une posture, un regard. Comme si le corps, figé dans le papier, continuait malgré tout à parler. Et soudain, ce qui semblait être un simple souvenir devient chargé d’une densité nouvelle, presque insoutenable. Une sensation étrange s’installe : celle d’avoir retrouvé quelque chose sans l’avoir cherché. Un instant suspendu, mais pas neutre La photo ancienne semble appartenir au passé, mais elle agit parfois comme un miroir activé dans le présent. Elle arrête le temps, oui —…
Lecture : pourquoi certains mots s’impriment dans l’inconscient
Certaines phrases entendues ou lues un jour nous poursuivent longtemps. Elles résonnent en nous bien après le moment où nous les avons croisées, sans que nous comprenions toujours pourquoi. Une formule simple, un vers, une réplique de film ou une remarque anodine peuvent s’enfouir profondément dans notre mémoire et colorer…
La figure du traître : miroir de nos angoisses de trahison
Peu de personnages suscitent autant de rejet viscéral que celui du traître. Il suffit d’une scène de trahison pour éveiller en nous une rage sourde, une blessure étrange, souvent disproportionnée au contexte fictif. Pourquoi ces personnages nous affectent-ils si vivement ? La figure du traître en fiction agit comme un…
La chambre fermée : espace de repli ou de fantasme ?
Au cinéma, la chambre fermée n’est jamais un simple décor. Qu’elle soit protectrice ou menaçante, lieu de refuge ou de folie, elle incarne une dimension intime du psychisme. Le personnage qui s’y enferme nous donne à voir bien plus qu’un geste pratique : il révèle un mouvement intérieur complexe. La…
Art contemporain : que provoque ce que l’on ne comprend pas ?
Face à certaines œuvres contemporaines, le trouble vient d’abord de l’incompréhension. Un objet détourné, un geste minime, une forme sans repère. On hésite : faut-il chercher un sens ? Faut-il ressentir ? Et si rien ne vient ? Cette gêne, ce malaise ou cette fascination face à l’abstraction ou au…





































