Le test Ennéagramme
L’Ennéagramme est un modèle de personnalité millénaire qui connaît un regain d’intérêt depuis plusieurs décennies, aussi bien dans le développement personnel que dans les milieux thérapeutiques ou professionnels. Basé sur neuf grands types de personnalités, il cherche à décrire les motivations profondes, les peurs inconscientes et les schémas de comportement de chacun. Bien plus qu’un simple test de personnalité, l’Ennéagramme est une véritable carte intérieure, qui permet d’explorer les ressorts émotionnels et les mécanismes de défense que nous mettons en place, souvent de manière automatique. Il s’agit d’un outil à la fois introspectif et évolutif, qui vise à mieux se comprendre pour mieux évoluer. Neuf types, neuf façons d’être au…
Donner forme à ses désirs sans les juger
Il arrive que l’on ressente un élan, une envie, un appel flou… mais qu’avant même de lui donner une place,…
Le soi intime, explorer sa vérité intérieure
Derrière les masques sociaux, les rôles que nous jouons au quotidien, et les images que nous projetons, existe une part…
L’identité en psychanalyse
Qui suis-je vraiment ? Cette question, aussi ancienne qu’universelle, est au cœur du travail psychanalytique. Loin d’être une donnée stable,…
Amoureuse de mon patron : désir, transfert ou illusion ?
C’est souvent discret, parfois fulgurant, toujours déroutant. L’attirance envers un supérieur hiérarchique au travail suscite autant de fantasmes que de conflits intérieurs. Est-ce un véritable élan amoureux, une projection inconsciente, ou un désir lié au pouvoir que l’autre incarne ? L’amour au travail n’est jamais neutre, encore moins lorsqu’il vise celui ou celle qui occupe une position d’autorité. Le pouvoir comme déclencheur de désir Dans le regard du patron, il y a souvent bien plus qu’un visage ou un style. Il y a une fonction, un statut, une place symbolique qui structure le lien. Le désir peut s’ancrer dans cette asymétrie, non pas parce qu’elle est perverse, mais parce qu’elle réactive des schémas inconscients où…
Le sentiment amoureux peut-il renaître après une rupture ?
La rupture n’est pas toujours synonyme de fin ; elle peut être un point de suspension, un remaniement du lien, voire une condition de sa transformation. Le sentiment amoureux, en apparence dissous, peut parfois survivre à la séparation, enfoui sous le traumatisme de la perte,…
L’importance des amitiés quand on est célibataire
Quand on parle de lien, c’est souvent l’amour romantique qui prend toute la place. Pourtant, les amitiés jouent un rôle fondamental dans l’équilibre affectif, encore plus quand on traverse une période de célibat. Elles ne sont pas une consolation, ni un substitut : elles sont…
Aimer et en même temps douter : est-ce un problème ?
L’amour est souvent imaginé comme une évidence, un élan clair, sans hésitation. On s’attend à “savoir”, à “sentir”, à être emporté·e sans réserve. Et pourtant, dans la réalité psychique, il est fréquent d’aimer et de douter à la fois. D’aimer sincèrement, et de se demander…
Des jeunes qui ne veulent plus travailler ? Un mythe générationnel
Derrière l’accusation de paresse se cache une remise en question profonde du rapport au travail et du sens de l'effort…
Anxiété et peurs : une souffrance difficile à nommer
L’anxiété chez l’enfant se manifeste souvent de manière insidieuse, comme une souffrance diffuse, difficile à identifier et à comprendre. Contrairement…
Désir d’enfant : liberté ou pression intérieure ?
Dire « Je dois avoir un enfant » n’est pas simplement exprimer un projet de vie. Cette formulation révèle souvent…
Pourquoi l’enfant a besoin d’être vu·e pour construire son identité
Avant même de savoir qui il ou elle est, l’enfant a besoin de se voir à travers le regard de l’autre. Ce n’est pas une quête d’attention superficielle, mais une nécessité psychique fondamentale : être vu·e, c’est exister. Le regard parental et plus largement celui des figures d’attachement joue un rôle déterminant dans la construction de l’identité. Ce n’est pas seulement la présence physique qui compte, mais la qualité du regard porté sur l’enfant, ce reflet affectif qui lui permet de se sentir légitime d’être, de penser et de ressentir. Sans cette reconnaissance profonde, l’enfant risque de grandir avec un sentiment d’invisibilité intérieure. Exister dans le regard de l’autre : une étape fondatrice Dès les premiers mois, l’enfant capte l’attention…
Scroll, swipe, zap : une pensée fragmentée par les médias numériques ?
Le geste numérique est devenu un prolongement naturel de l’attention : on fait défiler, on passe, on zappe. Chaque action est brève, immédiate, répétée. Ce mode de navigation, qui semble anodin, transforme…
Je refuse de reprendre l’entreprise familiale
Dans certaines familles, transmettre une entreprise n’est pas une option mais une évidence. Pourtant, il arrive qu’un·e héritier·ère désigné·e oppose un refus, vécu comme une rupture, voire une trahison. Refuser de reprendre…
Quand les talk show remplacent les émissions politiques
En apparence, la politique est partout à la télévision. Débats, prises de position, tensions idéologiques s’expriment chaque soir sur les plateaux. Mais derrière cette profusion, une mutation discrète s’est opérée : les…
Ce que l’oralité change à la pensée : le retour de la voix dans l’espace public
Longtemps reléguée à l’intimité ou à la sphère privée, la voix retrouve aujourd’hui une place centrale dans l’espace public, portée par la radio, les podcasts, les conférences filmées ou les plateformes audio.…
Avoir été “le plus mature” : poids d’un rôle ancien dans les liens présents
Certaines personnes traversent la vie sociale avec un sentiment de responsabilité accrue. Dans les groupes, elles sont celles qui rassurent, qui conseillent, qui cadrent. Elles donnent le ton, apaisent les tensions, prennent soin des autres - parfois jusqu’à l’épuisement. Ce rôle, qui semble valorisé, repose souvent sur une histoire ancienne où la maturité n’était pas un choix, mais une nécessité psychique. De l’enfant parentifié à l’adulte trop solide Derrière cette maturité précoce se cache souvent un scénario d’inversion des rôles. L’enfant, au lieu d’être contenu, a dû contenir. Il ou elle a dû comprendre les émotions de l’adulte, anticiper, s’ajuster. Ce développement accéléré a laissé une empreinte silencieuse : celle…
S’entourer de personnes plus âgées : recherche de repères ou évitement ?
Certaines personnes, dès l’adolescence ou l’entrée dans l’âge adulte, nouent plus facilement des liens avec des individus sensiblement plus âgés.…
Vivre seul(e) après un abandon ou une rupture : pour ne plus subir la perte
Certaines solitudes ne naissent pas d’un choix, mais d’une cassure. Une séparation, une trahison, un départ brutal : autant d’événements…
Donner sans compter : la dette invisible dans l’engagement associatif
Certaines personnes s’investissent dans le tissu associatif avec une ardeur sans faille. Elles donnent leur temps, leur énergie, leur attention,…
Mon patron est tyrannique : dois-je subir ou partir ?
Rapports tendus, ordres humiliants, climat de peur… Certains environnements professionnels deviennent invivables. Pourtant, face à un patron tyrannique, beaucoup hésitent à partir. Par loyauté, par peur de perdre leur stabilité, ou parce que l’abus est devenu une norme familière. Derrière cette ambivalence, il ne s’agit pas seulement d’un choix stratégique : c’est une question existentielle, celle de la limite que l’on est prêt à poser face à l’autorité. L’autorité dévoyée : entre domination et emprise Un patron tyrannique n’est pas simplement exigeant. Il exerce une autorité fondée sur la peur, l’humiliation ou l’instabilité permanente. Tout devient personnel, affectif, imprévisible. Le cadre se dérègle, les repères se brouillent. On marche sur des œufs, on anticipe, on…
Réunions insupportables : ce que le collectif réveille en nous
Beaucoup déclarent « ne pas aimer les réunions ». Trop longues, peu efficaces, envahies de paroles inutiles. Mais pour certaines personnes, ce rejet est plus radical, presque physique. Derrière le prétexte de l’inefficacité se cache parfois une difficulté bien plus profonde : celle de supporter la…
Sortir du déni de soi : quand le licenciement met fin à une fidélité toxique
On parle souvent du licenciement comme d’une perte, un traumatisme, une injustice. Mais dans certaines histoires de vie, cet événement marque aussi une rupture nécessaire. Une coupure qui met fin à une fidélité invisible, à une forme d’oubli de soi devenu insupportable. Car certains emplois…
Se rendre indispensable au travail : engagement sincère ou besoin d’exister ?
Dans certaines équipes, il y a toujours une personne sur qui tout repose. Elle connaît les détails, anticipe les urgences, assure la continuité, soutient les autres, parfois sans reconnaissance formelle. À première vue, cet engagement semble noble, altruiste, presque indispensable. Mais derrière cette posture de…
Changer sans se connaître : le mirage de l’efficacité
Dans l’univers du développement personnel, le changement est devenu un objectif en soi. Il faut évoluer, s’adapter, se transformer, quitter ses croyances limitantes. Mais que vaut un changement qui ne s’appuie sur aucun véritable travail…
Comment puis-je m’écouter sans me censurer ?
S’écouter est devenu une injonction contemporaine. Il faudrait être à l’écoute de ses besoins, de ses émotions, de ses limites. Mais que signifie réellement “s’écouter” lorsque cette écoute est filtrée, déformée ou empêchée par des…
Se faire prescrire une ordonnance : le besoin de trace concrète
Il y a ces consultations où l’on repart avec une ordonnance, même minime, même symbolique. Et ce simple papier, parfois, suffit à apaiser. Le médicament prescrit agit peut-être, ou pas, mais ce qui soulage, souvent,…
Le coaching individuel, prémices à la psychanalyse ?
Le coaching et la psychanalyse relèvent de deux logiques distinctes : l’un oriente vers le changement, l’autre vers l’élaboration. Pourtant, dans certains parcours, le coaching agit comme une première étape vers un travail plus profond.…
Pourquoi certains troubles anxieux résistent aux explications rationnelles ?
Face à l’angoisse, la première tentation est souvent de chercher à comprendre. On interroge les causes, on remonte les événements…
Un changement de rythme, et le malaise émerge
Il y a des moments où tout semble enfin ralentir. On les attend, parfois on les planifie : des vacances,…
Le vide soudain : quand tout perd son goût sans raison apparente
Certaines périodes s’ouvrent dans une clarté intacte, avec des projets, des habitudes et même des liens familiers, mais tout semble…
Tout m’agace : irritabilité chronique ou douleur déplacée ?
Ce n’est pas une colère explosive, mais une tension continue. Un agacement quotidien, face à tout et à rien. Une impatience latente, une crispation sourde. On s’emporte pour des détails, on soupire, on rumine. Et pourtant, rien de vraiment grave ne semble l’expliquer. Cette irritabilité chronique, si fréquente et pourtant peu interrogée, peut être le masque d’un autre affect plus enfoui. Derrière ce ton sec ou ces nerfs à vif, c’est souvent une autre douleur qui cherche à se faire entendre, à travers un chemin détourné. La colère comme écran d’une fragilité intérieure L’agacement est un affect plus tolérable que d’autres. Il permet d’exprimer une tension sans en dévoiler la source. Mieux vaut paraître irritable que vulnérable, sec que triste.…
S’énerver contre l’autre en jouant : une colère à décrypter
Le jeu est un espace supposé léger, voire joyeux. Mais il arrive que l’irritation prenne le dessus, que des remarques cinglantes fusent, que des silences se chargent de tension. Certaines joueuses se surprennent à s’agacer, voire à exploser, face à un coéquipier maladroit ou à un adversaire trop sûr de…
Multiplions-nous les avatars pour combler une faille identitaire ?
Changer d’avatar à chaque jeu, créer plusieurs comptes, incarner des figures très différentes selon les univers : certains joueurs semblent traversés par une instabilité volontaire. Là où d’autres s’identifient durablement à un seul personnage, ces joueurs-là multiplient les rôles, changent de nom, de genre, d’apparence et parfois même de personnalité.…
La solitude à l’écran : Comment le cinéma révèle la profondeur de l’isolement
La solitude, cet état intérieur souvent difficile à exprimer par les mots, trouve une forme d’expression puissante dans le cinéma. Les films, par leur capacité à capturer le silence, les postures et les regards, parviennent à révéler la profondeur de l’isolement émotionnel d’un personnage. Qu’il soit choisi, subi ou imposé…
Écriture : la charge symbolique des objets dans les récits d’enfance
Dans bien des récits d’enfance, ce sont les objets qui agissent comme déclencheurs de la mémoire. Une boîte oubliée, un vêtement jauni, un parfum ancien suffisent à faire resurgir un monde affectif enfoui. Ces objets ne sont pas de simples accessoires : ils portent une charge symbolique puissante. Ils condensent…




































