Vivre pour soi, vivre avec les autres : comment concilier ?
Trouver sa place dans le monde, c’est souvent chercher un équilibre entre deux pôles : le besoin de se respecter soi-même et le désir de rester en lien avec les autres. Vivre pour soi, c’est écouter ses envies, poser ses limites, faire des choix personnels. Vivre avec les autres, c’est composer, partager, faire preuve de considération. Ces deux élans ne sont pas toujours contradictoires… mais ils entrent parfois en tension. Alors, comment faire cohabiter l’affirmation de soi et la relation aux autres sans se perdre ni s’effacer ? Le mythe de l’opposition On oppose souvent ces deux dimensions : comme s’il fallait choisir entre égoïsme et sacrifice, indépendance et amour.…
Les loyautés familiales : ces liens invisibles qui orientent nos choix
Pourquoi répétons-nous certains schémas, restons-nous parfois dans une situation qui nous fait souffrir, ou avons-nous du mal à faire un…
L’influence de la religion catholique sur notre culture
Même dans une société sécularisée, les empreintes de la religion catholique restent profondément inscrites dans la culture française. Elles ne…
Trop penser : quand l’esprit devient une prison
Penser beaucoup n’est pas toujours penser mieux. Pour certains, la pensée est un refuge, un outil, un rempart. Mais à…
Ce que je cherche vraiment dans une relation
On dit souvent ce que l’on veut : de la tendresse, de la complicité, du respect. Mais sait-on vraiment ce que l’on cherche ? Une relation n’est pas toujours l’expression directe d’un désir. Elle peut aussi être une réponse à un manque, à une peur, à une projection ancienne. Derrière les envies conscientes, il y a des couches plus profondes, parfois inconscientes, qui façonnent nos attentes. Et si comprendre ce que l’on cherche vraiment dans une relation, c’était déjà se rapprocher de soi ? Ce que je crois désirer n’est pas toujours ce que je désire On peut penser vouloir une relation calme, mais s’ennuyer dès qu’elle devient paisible. Chercher quelqu’un de stable, mais être…
Éviter le piège du décompte : qui donne le plus dans la relation ?
Décryptage des rapports implicites d’équilibre et de dette affective Dans beaucoup de couples, sans même s’en rendre compte, s’installe une comptabilité silencieuse. Qui fait le plus d’efforts ? Qui aime davantage ? Qui cède le plus souvent ? Ce décompte invisible transforme peu à peu…
Dormir ensemble : symbole d’intimité ou perte de liberté nocturne ?
Analyse psychologique du lit partagé et des espaces personnels Dormir à deux est souvent perçu comme une évidence dans la vie de couple. Le lit partagé devient un symbole d’amour, de proximité et de lien. Pourtant, derrière ce rituel nocturne se cachent des enjeux bien…
Sortir pour rencontrer, ou pour ne pas rester seul·e ?
Quand la recherche de lien masque une fuite du vide ou de l’ennui existentiel. On dit que l’on sort pour se changer les idées, pour rencontrer, pour créer du lien. Mais parfois, derrière cette motivation affichée, se cache un besoin plus profond, plus flou, parfois…
L’hyper sollicitation numérique des ados : un danger psychique ?
Notifications incessantes, flux d’informations continu, multiples conversations simultanées… Le quotidien numérique des adolescents est marqué par une hyper sollicitation permanente.…
Grossesse : pourquoi le partenaire peut lui aussi grossir
La grossesse est souvent perçue comme une expérience exclusivement féminine, centrée sur la transformation du corps de la future mère.…
Adolescence : de l’idéalisation à la dévalorisation des adultes
L’adolescence est marquée par des jugements tranchés : hier admiré·e, aujourd’hui critiqué·e sans réserve, la figure d’autorité oscille entre piédestal…
Le retour à la maison : régression nécessaire ou répétition toxique ?
Rentrer chez soi, retrouver la maison de l’enfance ou les lieux où se rejoue la mémoire familiale, n’est jamais un geste anodin. Il y a la nostalgie, les odeurs connues, les objets inchangés qui procurent un sentiment de continuité rassurante. Mais il y a aussi, souvent, une sorte de brouillage intérieur, comme si la personne que l’on est devenu·e se dissolvait partiellement au contact de celle que l’on a été. Ce dédoublement intime produit une tension : entre l’envie de se sentir "chez soi" et le malaise de retomber dans des fonctionnements que l’on croyait dépassés. Le refuge archaïque La maison familiale est parfois vécue comme un espace sécurisant, un ancrage affectif profond où l’on se sent temporairement soulagé·e des…
Ce que les séries produisent en nous : identification, projection, saturation
Les séries accompagnent nos vies avec une intensité croissante. Elles peuplent nos soirées, nos week-ends, nos moments d’échappée. On s’y attache, on les dévore, on y pense parfois plus qu’on ne le…
En France, la folie des festivals musicaux
Chaque été, des centaines de festivals investissent les campagnes, les villes et les plages françaises. Rock, électro, jazz, musiques du monde ou rap : aucune esthétique n’échappe à cette effervescence collective. Mais…
Le retour du débat : vers une société plus réflexive ?
Alors que l’époque semble dominée par le clash, la polarisation et le soupçon généralisé, une autre dynamique, plus souterraine, semble émerger : celle d’un retour du débat, non comme affrontement, mais comme…
Ce que le journal télévisé fait à nos émotions
Le journal télévisé ne se contente pas de livrer des faits : il les agence, les hiérarchise, les incarne. Ce qui est présenté comme une « photographie du monde » est en…
L’amitié est-elle faite pour durer ou juste pour marquer un moment ?
Sous la surface idéalisée de l’amitié éternelle se cache une norme implicite : celle de la longévité comme critère de valeur. Pourtant, cette injonction discrète laisse peu de place à des formes de lien brèves mais significatives, souvent vécues comme des échecs ou des anomalies. Et si l’amitié n’était pas toujours faite pour durer, mais pour transformer ? L’idéal de durée : un héritage discret mais pesant L’idée qu’une « vraie » amitié doit durer dans le temps est profondément ancrée dans notre culture. On admire les duos inséparables, les confidences qui traversent les décennies, les retrouvailles après des années comme si rien n’avait changé. Cette vision valorise la continuité…
L’art de bien choisir ses amis dans un monde de l’apparence
On parle souvent de l’amitié comme d’un sentiment spontané, une affinité naturelle qui naît sans calcul. Pourtant, dans un monde…
Sortir de la solitude, une menace pour l’image de soi
On imagine souvent que le retour à la relation, après une période de solitude, est un soulagement, une libération. Mais…
Pourquoi choisit-on toujours les mêmes « mauvais amis » ?
On pourrait croire qu’une expérience douloureuse nous servirait de leçon. Et pourtant, on voit parfois se répéter les mêmes scénarios…
S’isoler pour travailler : concentration ou défense contre l’intrusion ?
Travailler seul, dans une salle fermée, un café discret ou un bureau à domicile, est un choix que beaucoup revendiquent. La solitude est alors présentée comme une condition d’efficacité, un espace de clarté mentale, un rempart contre la dispersion. Pourtant, ce besoin d’isolement ne relève pas uniquement d’un souci d’organisation. Il peut aussi traduire une volonté inconsciente de se protéger d’une forme d’intrusion psychique, d’un trop-plein relationnel ou d’un regard jugé envahissant. Ce qui semble faciliter le travail peut, chez certains, relever d’une stratégie défensive complexe. La concentration comme construction fragile La concentration est souvent fragile car elle mobilise des processus internes profonds : mémoire, inhibition, symbolisation. Pour que la pensée circule, un espace de…
Ne pas oser parler de ce que l’on veut vraiment faire
Certaines personnes n’arrivent pas à formuler ce qu’elles veulent faire de leur vie professionnelle. Non pas qu’elles ne le sachent pas, mais parce que le simple fait de nommer ce désir les expose à un vertige, une honte ou une inquiétude difficile à soutenir. Ce…
Pourquoi certains ne terminent jamais leur bilan de compétences ?
Commencé avec enthousiasme, le bilan de compétences peut s’interrompre sans raison apparente. Pas de conflit, pas de difficulté manifeste, juste un ralentissement, un report, puis un abandon silencieux. Ce retrait progressif n’est pas anodin : il dit quelque chose d’une peur plus profonde que celle…
Se rendre indispensable au travail : engagement sincère ou besoin d’exister ?
Dans certaines équipes, il y a toujours une personne sur qui tout repose. Elle connaît les détails, anticipe les urgences, assure la continuité, soutient les autres, parfois sans reconnaissance formelle. À première vue, cet engagement semble noble, altruiste, presque indispensable. Mais derrière cette posture de…
Illégitimité dans l’art : comprendre les blocages liés aux blessures précoces
Dans les milieux artistiques, il est courant d’entendre des phrases comme « Je ne suis pas vraiment un artiste », « Ce n’est pas assez bon pour être montré », ou « Je ne me…
Marcher, nager, bouger : le corps en mouvement comme rempart
Face à une détresse intérieure, une pensée qui se fige, une tristesse sans nom, le corps peut devenir un rempart discret contre l’effondrement. Dans certaines périodes de déréalisation ou de vide affectif, l’élan physique précède…
L’angoisse de terminer : pourquoi certains projets ne s’achèvent jamais ?
Certaines personnes accumulent des débuts prometteurs : pages esquissées, tableaux entamés, mélodies inachevées. Le désir de créer est bien là, l’élan aussi, mais la fin ne vient jamais. Le projet reste suspendu, ajourné, ou systématiquement…
Peut-on associer méditation et psychanalyse ?
Longtemps considérée comme antagonique à l’introspection psychanalytique, la méditation revient pourtant régulièrement dans le parcours de certaines personnes engagées en analyse. À première vue, l’une propose le silence, l’autre la parole. L’une invite à suspendre…
Un changement de rythme, et le malaise émerge
Il y a des moments où tout semble enfin ralentir. On les attend, parfois on les planifie : des vacances,…
Se sentir inutile sans raison : la trace d’une blessure invisible
C’est un sentiment qui surgit sans logique apparente : l’impression d’être de trop, de ne servir à rien, même au…
Être là sans y être : les troubles de la présence et de l’attention
Certains moments de vie se traversent comme dans un brouillard. On est là, physiquement, on parle, on agit, on répond.…
Attendre du psy qu’il répare tout : un fantasme de toute-puissance ?
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une attente forte, intense, souvent implicite : que le psy les répare. Non pas qu’il accompagne ou éclaire, mais qu’il agisse, qu’il soigne, qu’il redresse ce qui a été brisé. Derrière cette attente, il y a souvent un fantasme ancien de toute-puissance extérieure, projetée sur le thérapeute comme dernier recours. Ce n’est pas une erreur, ni une faiblesse : c’est un appel issu de l’enfance, une forme d’espoir intransigeant que le cadre thérapeutique permet justement de déconstruire en douceur. Une projection sur le psy sauveur Quand la souffrance est trop grande ou trop ancienne, l’idée de devoir encore agir, parler, penser peut sembler insupportable. Le thérapeute est alors investi d’un rôle démesuré, celui d’un…
Sortir de soi sans se perdre : équilibre psychique du comédien
Jouer un rôle, c’est toujours s’éloigner un peu de soi. Mais quand ce geste devient quotidien, professionnalisé, répété, la porosité entre soi et le personnage peut devenir un terrain glissant. Certains comédiens parlent d’une ouverture, d’un agrandissement intérieur. D’autres, au contraire, décrivent des moments de dérive, où la frontière entre…
Être mis à nu sans le vouloir : quand le théâtre devance notre conscience
Il arrive, au théâtre, qu’une scène nous touche au-delà de toute logique. Quelque chose en nous réagit sans que nous comprenions pourquoi. Ce n’est ni l’identification consciente, ni le sujet traité, ni même le jeu des comédiens qui semblent en cause. Mais une fissure s’ouvre, un malaise monte, un souvenir…
Le père absent : comment le vide paternel structure les récits
Le cinéma est peuplé de pères absents. Qu’ils soient morts, disparus, démissionnaires ou simplement émotionnellement inaccessibles, leur vide agit comme un moteur narratif puissant. Mais ce qui se joue dans ces récits dépasse la psychologie des personnages : le père absent incarne une faille symbolique. Son manque ne définit pas…
Ce que notre apparence virtuelle révèle de nos conflits internes
Dans les jeux vidéo, choisir l’apparence de son avatar semble relever d’une liberté sans conséquences. Cheveux roses, corps surmusclé, silhouette fluide ou costume extravagant : tout est permis. Mais cette liberté formelle n’est pas exempte d’enjeux psychiques. Derrière ce que l’on montre de soi, même virtuellement, se jouent des conflits…




































