Est-ce que je me laisse vraiment approcher ?
On peut avoir des liens, une vie sociale, des échanges réguliers — et pourtant, se sentir seul·e à l’intérieur. On parle, on partage, on donne l’impression d’être présent·e… mais une part de soi reste à distance. Inaccessible, protégée, silencieuse. Ce n’est pas toujours volontaire. C’est parfois inconscient, parfois défensif. Alors la question se pose, doucement mais profondément : est-ce que je me laisse vraiment approcher ? Et que veut dire, au juste, se laisser atteindre par l’autre ? La peur de l’intimité, souvent invisible Se laisser approcher, ce n’est pas seulement parler ou se montrer vulnérable. C’est accepter d’être touché·e, là où c’est sensible, là où ça tremble. Cela suppose…
L’image de soi abîmée par l’enfance : peut-on la réparer ?
On grandit, on évolue, on s’adapte. Et pourtant, certains doutes intimes résistent. Une impression d’être « pas assez », une…
Envisager son avenir avec sérénité
Se projeter, planifier, rêver… mais aussi douter, bloquer, repousser. Envisager son avenir n’est jamais un acte neutre : c’est une…
La joie : une émotion motrice et contagieuse
Rire spontanément, ressentir une bouffée de chaleur au cœur, se sentir vivant d’un seul coup… Ce sont là des manifestations…
Découvrir l’infidélité : trahison ou révélateur d’un déséquilibre ?
Comment l’adultère met en lumière des failles préexistantes dans la relation La découverte d’une infidélité agit comme un choc. Le couple vacille, emporté par un sentiment de trahison, de colère et d’incompréhension. Pourtant, au-delà de la douleur immédiate, l’adultère agit souvent comme un révélateur brutal. Il met en lumière des tensions, des manques ou des déséquilibres que le quotidien avait enfouis sous l’habitude ou le déni. L’illusion d’un couple sans faille Avant la révélation, beaucoup s’accrochent à l’image d’un couple solide, même lorsque des signes de déconnexion apparaissent. La trahison vient fracasser cette construction rassurante, obligeant à voir ce que l’on ne voulait pas nommer : une routine affective, des frustrations tues ou un éloignement…
Peut-on aimer sans vouloir vivre ensemble ?
Dans l’imaginaire collectif, aimer rime avec partager un toit, un quotidien, une adresse. La cohabitation est souvent perçue comme une preuve d’engagement, une étape naturelle vers la stabilité. Pourtant, certaines personnes, même profondément amoureuses, ne ressentent pas le désir ou le besoin de vivre avec…
Mensonge pathologique dans le couple
Dans le couple, le mensonge ponctuel est courant ; il peut protéger, éviter un conflit, préserver l’intimité. Mais lorsque le mensonge devient chronique, compulsif, sans logique apparente ni gain manifeste, il fragilise le lien en profondeur. Le mensonge pathologique n’est pas une stratégie ; c’est…
Silences et non-dits dans le couple
Comprendre l'impact des silences sur la relation Le silence dans le couple n’est pas un phénomène anodin ; il est souvent porteur de messages implicites et de mécanismes inconscients qui révèlent des dynamiques sous-jacentes dans la relation. Bien que parfois perçu comme une pause ou…
L’art d’aimer un enfant sans entraver sa liberté intérieure
Aimer son enfant paraît une évidence. Pourtant, répondre à ses besoins affectifs profonds demande bien plus que de l'affection visible…
PMA : quand l’obsession du projet bébé efface le couple
Dans les parcours de procréation médicalement assistée (PMA), le désir d’enfant devient rapidement le centre de toutes les attentions. Ce…
Familles monoparentales : trouver sa place
Être parent dans une famille monoparentale ne se limite pas à "faire face seul·e". C’est aussi devoir redéfinir sa place,…
Je ne parle plus à mes parents : comprendre la rupture familiale
Couper le lien avec ses parents n’est jamais une décision légère ; c’est souvent l’aboutissement silencieux d’années de blessures invisibles. Une rupture souvent incomprise Décider de ne plus parler à ses parents provoque souvent l'incompréhension sociale. La famille étant perçue comme un lien sacré, toute rupture est jugée comme une faute ou une faiblesse. Pourtant, derrière ce silence se cache rarement un simple désaccord passager. Claire, 32 ans, a cessé tout contact avec sa mère après des années de tensions larvées. Ce n’est pas la dernière dispute qui a scellé la rupture, mais l’accumulation de blessures non reconnues et l’impossibilité d’être entendue dans son individualité. Le poids des loyautés toxiques Continuer à entretenir un lien parental peut parfois signifier se…
L’élève modèle : adaptation docile ou disparition silencieuse ?
Calme, appliqué, respectueux, performant. L’élève modèle incarne, aux yeux de l’institution comme de la famille, une forme idéale de réussite scolaire. Mais derrière cette façade exemplaire se cache parfois un paradoxe :…
Noël, Halloween, Black Friday : la fête comme produit culturel mondialisé
Elles étaient des rituels enracinés, des traditions locales, des célébrations religieuses ou saisonnières. Aujourd’hui, Noël, Halloween ou le Black Friday circulent à l’échelle mondiale, portées par la logique du marché, standardisées dans…
Le lien grands-parents / petits-enfants : un refuge dans une société en tension
Dans une époque marquée par l’accélération, la mobilité et les ruptures générationnelles, le lien entre grands-parents et petits-enfants fait figure d’exception. Ni tout à fait éducatif, ni entièrement amical, il s’inscrit hors…
En France, la folie des festivals musicaux
Chaque été, des centaines de festivals investissent les campagnes, les villes et les plages françaises. Rock, électro, jazz, musiques du monde ou rap : aucune esthétique n’échappe à cette effervescence collective. Mais…
Toujours entouré, mais jamais nourri : le paradoxe des sociabilités creuses
Il y a des personnes qui sont toujours présentes : elles sortent, échangent, rient, se rendent disponibles. Leur vie semble tissée de liens. Mais au fond d’elles, quelque chose reste insatisfait, vide, comme si aucune de ces interactions ne touchait vraiment. Ce paradoxe n’est pas un caprice, ni une simple lassitude. Il dit une tension plus profonde : celle d’un lien recherché, mais vidé de son intensité affective. Le lien sans profondeur : se montrer sans se livrer Les sociabilités creuses reposent souvent sur un mode de présence ritualisée. On parle, on écoute, on répond, mais on évite soigneusement de franchir certaines limites, de se rendre vulnérable, de dire ce…
Quand nos choix de vie deviennent insupportables pour nos amis
On pense souvent que ceux qui nous aiment se réjouiront de nos réussites, de nos transformations, de nos nouveaux chemins.…
Pourquoi les liens se rompent toujours au même moment ?
Certaines personnes revivent, sans le vouloir, des scénarios relationnels étrangement similaires : une rencontre pleine de promesses, une proximité naissante,…
Vivre seul(e) et pouvoir enfin profiter du silence
Dans une époque saturée de bruits, d’alertes, de notifications et de paroles, le silence est devenu un luxe rare, presque…
Besoin de validation : quand le regard du chef devient indispensable
Certains collaborateurs semblent avoir besoin de l’avis de leur supérieur à chaque étape de leur travail. Ils guettent un retour, recherchent une approbation, se sentent soulagés — ou dévastés — selon le ton d’un mail ou la formulation d’un commentaire. Cette attente permanente est souvent interprétée comme un manque de confiance en soi ou un besoin d’estime renforcé. Mais elle peut surtout révéler une dépendance plus profonde : celle d’un rapport symbolique au chef, investi comme figure centrale de validation existentielle, bien au-delà de la simple autorité professionnelle. Un regard qui fonde l’identité Quand la construction psychique s’est faite dans un climat où la reconnaissance parentale était rare, instable ou conditionnée, le besoin d’un regard…
Choisir les mêmes études que son frère aîné
Certains choix d’orientation paraissent logiques, presque évidents. On s’engage dans une filière familière, déjà connue, balisée par un aîné qui en a ouvert le chemin. Mais cette répétition, loin d’être anodine, peut révéler une dynamique inconsciente plus profonde : celle d’une identification protectrice, voire d’un…
Rechercher la sécurité à tout prix : prudence réaliste ou anxiété héritée ?
Certaines personnes ne vivent pas leur parcours professionnel comme une exploration mais comme une quête de refuge. Leur objectif est clair : trouver un poste sûr, un cadre stable, des horaires fixes, un revenu garanti. Ce besoin de sécurité est souvent perçu comme raisonnable, pragmatique,…
Se former pour se sentir légitime : reconnaissance ou défense contre l’imposture ?
Il arrive que des professionnels aguerris, déjà compétents dans leur domaine, choisissent de suivre une formation qui ne leur apporte pas vraiment de nouveau savoir. Ce geste surprend de l’extérieur, mais répond souvent à une nécessité intérieure : obtenir une reconnaissance symbolique qui vient confirmer, sécuriser…
Peut-on vraiment se détendre dans un monde saturé de stimulations ?
Jamais les discours sur le bien-être n’ont été aussi présents. Respirer, méditer, ralentir : ces injonctions sont devenues des réflexes contemporains. Pourtant, paradoxalement, la capacité réelle à se détendre semble s’éroder, comme si l’environnement actuel…
Ralentir sans culpabilité : les thermes en opposition à la performance
Dans une société où chaque minute semble devoir être utile, productive ou mesurable, ralentir est souvent perçu comme un écart, voire une faute. Même dans les moments de repos, une injonction plane : celle de…
Seul face à soi : que révèle la pratique sportive en solitaire ?
Courir seul, nager en silence, s’entraîner sans public ni partenaires. Pour beaucoup, le sport en solitaire est un choix apaisant. Mais cette forme de pratique, apparemment simple, recèle parfois une profondeur psychique insoupçonnée. Elle engage…
Sport à outrance : quand la performance cache une blessure narcissique
L’intensité avec laquelle certaines personnes s’adonnent au sport dépasse parfois la simple passion ou la quête de bien-être. Elle devient vitale, non négociable, presque compulsive. Cette surinvestissement du corps, sous couvert de santé ou d’esthétique,…
Attendre du psy qu’il répare tout : un fantasme de toute-puissance ?
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une attente forte, intense, souvent implicite : que le psy les répare. Non pas…
Se sentir inutile sans raison : la trace d’une blessure invisible
C’est un sentiment qui surgit sans logique apparente : l’impression d’être de trop, de ne servir à rien, même au…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, « trop » par rapport à la situation décrite. Ce jugement, souvent immédiat, dit moins quelque chose de la souffrance de l’autre que de la manière dont nous tolérons la douleur en général — et surtout la nôtre. Percevoir la plainte comme exagérée peut être une défense, un rejet ou un déplacement inconscient. Cela réveille quelque chose que l’on ne veut pas sentir, ni chez l’autre, ni en soi. La plainte comme miroir refoulé Entendre une plainte insistante peut réactiver chez celui qui écoute des affects refoulés, des émotions trop longtemps contenues, ou un rapport douloureux à sa propre impuissance. L’autre…
S’attacher aux « méchants » : quand le cinéma sollicite nos pulsions interdites
Pourquoi tant de spectateurs ressentent-ils une fascination persistante pour les personnages les plus transgressifs du cinéma ? Pourquoi admire-t-on un gangster, un meurtrier charismatique, un manipulateur froid, alors même qu’on désapprouve leurs actes ? Cette ambiguïté n’est pas le fruit du hasard. Le cinéma sait activer des zones interdites du…
Trop-plein visuel : quand l’abondance d’œuvres devient étouffante
Entrer dans une exposition, c’est souvent espérer s’ouvrir à l’émotion, à la beauté ou à la pensée. Mais parfois, à peine quelques salles parcourues, une sensation inattendue s’installe : lassitude, agitation intérieure, voire malaise. Trop d’œuvres, trop d’images, trop de textes, trop d’attente. Le regard se fatigue, l’esprit décroche. Ce…
L’ombre et la lumière dans l’art : une dualité intime
Dans l’art, l’opposition entre l’ombre et la lumière est un outil visuel puissant qui symbolise bien plus que la simple différence entre clarté et obscurité. Elle est un reflet des conflits internes entre le conscient et l’inconscient, et elle met en lumière des fragments refoulés de notre psyché. L’ombre, souvent…
Face aux regards : malaise ou besoin d’être vu au musée ?
Le musée est un lieu d’observation. On y regarde les œuvres, mais aussi les autres. On y est vu en train de regarder. Ce va-et-vient du regard, à la fois discret et permanent, façonne l’expérience de visite. Certains s’y sentent observés, jugés ou dévisagés. D’autres, au contraire, cherchent ce regard…





































