Trouver sa place dans une société qui va trop vite
Tout va vite. Les nouvelles technologies, les injonctions à changer, à s’adapter, à réussir, à se réinventer. Le temps de la société s’accélère, mais celui de l’individu ne suit pas toujours. Dans ce mouvement effréné, beaucoup se sentent dépassés, décalés, voire invisibles. Trouver sa place devient alors un défi intime autant que collectif : comment exister pleinement quand tout pousse à courir ? Et si la réponse n’était pas de rattraper le rythme, mais d’inventer une autre manière d’habiter le monde ? Une vitesse qui isole autant qu’elle connecte Nous sommes hyperconnectés, informés en temps réel, capables de faire mille choses à la fois… mais souvent déracinés de nous-mêmes. Dans…
Le quotient intellectuel (Q.I.)
Le quotient intellectuel est un outil de mesure qui permet d'évaluer le niveau d'intelligence d'un individu en comparaison de sa…
Refuser les modèles traditionnels : un acte de cohérence ou de fuite ?
Ne pas se marier, ne pas avoir d’enfants, vivre en colocation après 40 ans, quitter la ville, changer de métier…
Se construire entre plusieurs cultures : richesse ou déchirement ?
Grandir entre plusieurs cultures, c’est parler plusieurs langues, changer de codes selon les contextes, jongler entre des mondes parfois contradictoires.…
Peut-on aimer deux personnes à la fois ?
Aimer deux personnes en même temps, ce n’est pas simplement être tiraillé entre deux désirs ; c’est se retrouver au cœur d’un conflit psychique, parfois ancien, où différents pans du moi, du désir et de l’histoire affective s’expriment en parallèle. Ce qui semble relever d’un choix affectif trouble en réalité des strates inconscientes bien plus profondes. C’est ce qui rend cette situation à la fois déroutante, culpabilisante, mais aussi riche de sens. Deux objets, deux fonctions psychiques Souvent, les deux personnes aimées ne répondent pas au même besoin inconscient. L’une rassure, incarne un amour stable, parfois maternant, ou lié à la sécurité du moi ; l’autre éveille un désir plus archaïque, pulsionnel, souvent teinté d’interdit…
Faut-il tout avouer après une infidélité ?
Entre culpabilité et besoin de vérité Lorsqu’une infidélité survient, la question de l’aveu devient rapidement centrale. Faut-il dire la vérité au risque de blesser, ou taire l’écart pour protéger le couple ? La tentation de la confession répond souvent moins à un devoir moral qu’à…
Mensonge pathologique dans le couple
Dans le couple, le mensonge ponctuel est courant ; il peut protéger, éviter un conflit, préserver l’intimité. Mais lorsque le mensonge devient chronique, compulsif, sans logique apparente ni gain manifeste, il fragilise le lien en profondeur. Le mensonge pathologique n’est pas une stratégie ; c’est…
Ce que je cherche vraiment dans une relation
On dit souvent ce que l’on veut : de la tendresse, de la complicité, du respect. Mais sait-on vraiment ce que l’on cherche ? Une relation n’est pas toujours l’expression directe d’un désir. Elle peut aussi être une réponse à un manque, à une peur,…
Monoparentalité : Faut-il être le père et la mère de son enfant ?
Dans les familles monoparentales, la question se pose souvent de manière silencieuse : doit-on incarner à la fois le rôle du…
Refus de parler : que cache le silence de l’enfant ?
Lorsqu’un enfant se tait, refuse de répondre ou s’enferme dans un mutisme partiel, l’inquiétude grandit rapidement chez les adultes. Est-ce…
La place des grands-parents : entre soutien et intrusion dans la parentalité
Offrir son expérience sans empiéter sur l’autorité parentale : un équilibre subtil que peu osent questionner. Le rôle rassurant de…
Jeune parent : la peur inconsciente de mal faire
De nombreux jeunes parents vivent leurs premiers mois avec une inquiétude diffuse, bien au-delà des erreurs concrètes à éviter. Cette angoisse de "mal faire" n'est pas seulement rationnelle ; elle puise ses racines dans des mécanismes inconscients hérités de l’histoire personnelle. Derrière la peur de ne pas être à la hauteur, se rejouent des attentes, des blessures anciennes et des idéaux parentaux souvent inaccessibles. L’héritage silencieux des modèles parentaux Chaque jeune parent porte en lui, sans toujours le savoir, l’empreinte de l’éducation reçue, oscillant entre reproduction et rejet. Cette femme, par exemple, angoisse à l’idée de reproduire la froideur de sa propre mère, au point de surinvestir chaque geste de tendresse envers son bébé. À l’inverse, ce père, marqué par…
Quand le corps lâche le métier : le burn-out comme désaccord profond
Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il marque une rupture. Ce moment où le corps cesse de suivre le rythme, où il dit non à la place de l’esprit, signale souvent…
Se perdre pour se trouver : errance universitaire et quête de soi
Changer de filière, cumuler les années sans projet clair, passer d’une formation à l’autre. L’errance universitaire est souvent perçue comme un échec, un retard, une anomalie dans une trajectoire qui devrait être…
Agriculteur de père en fils : une douce révolution ?
Dans le monde agricole, la transmission familiale reste une évidence. Reprendre l’exploitation des parents est souvent présenté comme une continuité naturelle, presque biologique. Pourtant, de plus en plus d’enfants d’agriculteurs revendiquent le…
Les réseaux sociaux, accélérateurs de valeurs communes ou de polarisation ?
On leur reproche d’isoler, d’agresser, de fragmenter. Mais les réseaux sociaux ne font pas que diviser : ils relient aussi, fédèrent, donnent voix à des communautés invisibles. Ils bouleversent nos manières de…
Le mythe de la maîtrise dans la solitude
Pour beaucoup, vivre seul(e) est une manière de s’organiser à son rythme, de se recentrer. Mais derrière cette apparente liberté peut se dissimuler une autre dynamique : celle d’un besoin inconscient de tout contrôler, de ne laisser aucune place à l’imprévu, ni à l’intrusion de l’autre. Ce n’est alors plus une solitude choisie pour son calme, mais une stratégie de maîtrise affective, façonnée dans la peur d’être dérangé, exposé ou vulnérable. Contrôler l’environnement pour se sentir en sécurité Dans la solitude, tout peut être organisé, prévu, cadré : les horaires, les objets, les gestes, les pensées. L’espace domestique devient un territoire intégralement maîtrisé, sans interférence. Mais ce contrôle de l’extérieur…
L’oubli mutuel : quand l’amitié s’éteint sans conflit
Il n’y a pas eu de dispute, pas de mot de trop, pas de rupture brutale. Seulement des silences de…
S’engager pour exister : quand l’association devient un lieu d’identification
Derrière le désir d’aider, de contribuer, de s’impliquer, il y a parfois autre chose. Un besoin plus souterrain : celui…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
Chercher “sa place” dans un open space : enjeu logistique ou symbolique ?
Dans les espaces de travail partagés, la question de la place ne relève pas toujours d’un simple aspect pratique. Certains s’installent sans y penser, d’autres hésitent, tournent, ressentent un malaise diffus. Ce moment d’apparente banalité peut en réalité réactiver un conflit plus ancien : celui de la place symbolique que l’on croit mériter, occuper, ou qu’on redoute de perdre. L’open space, par sa flexibilité et sa logique déterritorialisée, met à nu ce qui, dans les liens précoces, s’est parfois construit dans le flou ou la compétition. Une scène qui réveille les places infantiles L’espace de travail n’est pas neutre : il renvoie chacun à une scène intérieure, souvent inconsciente. Où puis-je m’asseoir ? Est-ce que…
Multiplier les projets pour ne pas sentir l’angoisse
Certaines personnes semblent avancer sans relâche, enchaînant les projets, les engagements, les initiatives. À l’extérieur, cela donne l’image d’une vie pleine, animée, fertile. Mais à y regarder de plus près, cette agitation peut cacher un malaise plus profond. Il ne s’agit pas de simples ambitions…
La liberté temporaire comme terrain d’essai intérieur
Période de latence entre deux contrats, parenthèse volontaire ou imposée, la recherche d’emploi crée une forme de vide qui interroge. Délesté de l’activité professionnelle et des repères associés, le quotidien s’étire autrement, et avec lui, les perceptions de soi. Ce moment, souvent vécu sur le…
Rester fonctionnaire par fidélité à un idéal parental : sécurité ou loyauté ?
Certaines personnes conservent leur poste dans la fonction publique pendant toute leur carrière, parfois sans réelle conviction, ni attachement profond à leur mission actuelle. Elles ne sont pas maltraitées, mais pas non plus nourries. Lorsqu’on les interroge sur leur choix, les réponses sont souvent pratiques…
Méditer pour se calmer ou pour ne plus rien sentir ?
La méditation s’est imposée comme une pratique de régulation émotionnelle presque incontournable. Présentée comme une réponse à l’agitation intérieure, elle séduit par sa promesse d’apaisement et de recentrage. Pourtant, derrière cet engouement, certaines formes d’usage…
Quand les affirmations positives deviennent une injonction au déni
"Je vais bien", "Je suis capable", "Tout va s’arranger". Ces phrases, issues de l’univers du développement personnel, se veulent rassurantes, motivantes, structurantes. Mais que se passe-t-il lorsque ces affirmations positives deviennent un impératif ? Quand…
Le refus des pauses : quand s’arrêter devient insupportable
Certaines personnes ne parviennent jamais à faire une vraie pause. Même en vacances, elles planifient, organisent, remplissent. Leur temps semble en tension permanente, chaque silence devient suspect, chaque moment vide appelle une tâche. Ce fonctionnement,…
Visualiser sa réussite : entre projection structurante et fuite de la réalité
Visualiser sa réussite est devenu un outil central dans de nombreuses approches de développement personnel. Il s’agirait d’imaginer son futur avec précision, de s’y projeter mentalement pour mieux le faire advenir. Mais cette pratique, en…
L’angoisse flottante : quand l’inquiétude n’a pas d’objet
Certaines peurs nous envahissent sans origine claire. Ni déclencheur, ni menace identifiable : juste une tension constante, une nervosité sourde…
Un silence inattendu : quand l’absence de réponse devient une alerte
Ce n’est pas une dispute, ni un rejet ouvert. C’est autre chose. Un message qui reste sans retour. Une parole…
Un changement de rythme, et le malaise émerge
Il y a des moments où tout semble enfin ralentir. On les attend, parfois on les planifie : des vacances,…
Pleurer sans cause claire : quand le trop-plein déborde sans explication
Il arrive que les larmes viennent sans prévenir, sans raison apparente. Un moment calme, une remarque anodine, une chanson quelconque, et voilà les yeux qui s’emplissent, la gorge qui se serre. Aucune scène dramatique, aucune cause précise. Juste une émotion qui déborde, comme si le corps se souvenait de quelque chose que l’esprit ignore encore. Ces pleurs inexpliqués déroutent : ils échappent à la volonté, résistent à l’analyse immédiate, mais disent pourtant quelque chose d’essentiel. Des larmes sans récit mais pas sans origine On imagine souvent que pleurer nécessite un déclencheur clair, un événement triste ou un conflit. Mais l’inconscient ne fonctionne pas selon cette logique linéaire. Il travaille en arrière-plan, accumule des tensions, retient des chocs, garde trace de…
La figure du traître : miroir de nos angoisses de trahison
Peu de personnages suscitent autant de rejet viscéral que celui du traître. Il suffit d’une scène de trahison pour éveiller en nous une rage sourde, une blessure étrange, souvent disproportionnée au contexte fictif. Pourquoi ces personnages nous affectent-ils si vivement ? La figure du traître en fiction agit comme un…
La forêt au cinéma : perte de repères ou retour à l’instinct
Parmi les lieux les plus chargés de symboles au cinéma, la forêt occupe une place singulière. Espace foisonnant, vivant, mais souvent opaque, elle fascine autant qu’elle inquiète. Quand un personnage y pénètre, ce n’est jamais sans conséquences : s’y perdre, s’y affronter ou s’y révéler engage toujours une dimension plus…
Jeux vidéo hyper-sollicitant : saturer son attention pour éviter l’angoisse
Certains jeux vidéo, par leur rythme, leur complexité et leur intensité sensorielle, semblent conçus pour mobiliser l’attention en continu. Combats nerveux, gestion multi-tâches, graphismes saturés, sons envahissants : le joueur n’a pas une seconde pour décrocher. Si cette sollicitation permanente est parfois vécue comme stimulante ou immersive, elle peut aussi…
Lire pour garder le lien avec un proche décédé
Face à la perte d’un proche, le besoin de maintenir un lien symbolique avec l’absent se manifeste souvent de façon discrète. Pour certains, ce lien passe par la lecture. Reprendre un livre qu’on partageait, relire des passages aimés par l’autre ou retrouver les mots qui résonnaient entre soi et le…





































