Vivre avec une anxiété qui ne se voit pas
Il y a des angoisses qui ne s’expriment pas en cris, mais en tensions silencieuses. Elles n’interrompent pas la vie quotidienne, ne paralysent pas les gestes, ne provoquent pas d’effondrement visible. Et pourtant, elles sont là, sous la surface, prêtes à ressurgir à la moindre faille dans l’organisation. Cette anxiété discrète n’est pas anodine : elle est souvent le masque d’une insécurité plus ancienne, plus enfouie. Quand le corps parle à la place du moi L’anxiété qui ne se dit pas se manifeste ailleurs : dans le ventre noué, la poitrine serrée, les mâchoires tendues. Ces signaux ne sont pas des réactions éphémères ; ce sont des formes de langage. Le corps…
Les 5 grands traits de personnalité (Big Five)
Sommes-nous plutôt ouverts d’esprit ou prudents ? Stables ou émotionnellement sensibles ? Sociables ou réservés ? Pour répondre à ces…
Pourquoi l’angoisse surgit-elle sans raison apparente ?
Tout allait bien, ou presque. Aucun événement marquant, aucune crise visible. Et pourtant, soudain, l’angoisse surgit : oppression dans la…
Parvenir enfin à faire son deuil d’un proche disparu
Le deuil n’a pas d’agenda. Il traverse les jours, parfois les années, en vagues irrégulières, imprévisibles. On ne "fait pas"…
Découvrir l’infidélité : trahison ou révélateur d’un déséquilibre ?
Comment l’adultère met en lumière des failles préexistantes dans la relation La découverte d’une infidélité agit comme un choc. Le couple vacille, emporté par un sentiment de trahison, de colère et d’incompréhension. Pourtant, au-delà de la douleur immédiate, l’adultère agit souvent comme un révélateur brutal. Il met en lumière des tensions, des manques ou des déséquilibres que le quotidien avait enfouis sous l’habitude ou le déni. L’illusion d’un couple sans faille Avant la révélation, beaucoup s’accrochent à l’image d’un couple solide, même lorsque des signes de déconnexion apparaissent. La trahison vient fracasser cette construction rassurante, obligeant à voir ce que l’on ne voulait pas nommer : une routine affective, des frustrations tues ou un éloignement…
Le divorce comme rupture extérieure et bouleversement intérieur
Lorsque l’on évoque le divorce, l’imaginaire collectif s’attarde sur les aspects visibles : les démarches administratives, la séparation des biens ou l’organisation familiale. Pourtant, au-delà de cette scission concrète, le divorce agit comme une fracture intérieure profonde, souvent silencieuse et mal comprise. Cette rupture extérieure…
Séduction ou camouflage, comment être soi lors d’une rencontre
La séduction est souvent perçue comme un jeu charmant, une manière d’entrer en lien avec l’autre, de susciter le désir ou la curiosité. Mais sous ses apparences légères, elle peut aussi fonctionner comme un masque. Et si, plus qu’un langage du lien, la séduction était…
Quand l’amour devient obsession : entre passion et emprise
Il arrive qu’aimer devienne une occupation mentale constante, une tension intérieure permanente. Le manque, l’attente, la peur de perdre l’autre prennent alors toute la place. L’amour, au lieu d’être une rencontre, devient un lieu d’angoisse, un besoin impérieux, parfois douloureux. Où se situe la frontière…
Communiquer sans écraser : trouver la juste parole avec l’enfant
Face aux tempêtes émotionnelles des enfants, nombreux sont les adultes qui cherchent à calmer, raisonner ou relativiser. Pourtant, vouloir bien…
La communication non verbale avec son enfant
La communication avec un enfant ne repose pas uniquement sur les paroles échangées. Dès les premiers jours de vie, c’est…
L’ombre du parent parfait : comment accueillir ses propres fragilités
Dès la naissance, de nombreux parents sont envahis par une pression silencieuse : celle d’incarner le modèle du parent idéal.…
Le stade du miroir : quand l’enfant découvre son image
Lorsqu’un enfant découvre son reflet, ce moment apparemment anodin marque en réalité une étape fondatrice de sa construction psychique. Le stade du miroir, conceptualisé par Lacan, symbolise la naissance du "je" et l'émergence de l'identité à travers le regard porté sur soi. Ce face-à-face avec son image ouvre la voie à la conscience de soi, mais aussi aux premières tensions entre ce que l’enfant perçoit intérieurement et ce qu’il voit de lui à l’extérieur. Reconnaître son image pour se reconnaître comme sujet Entre 6 et 18 mois, l’enfant commence à identifier que ce reflet lui appartient. Cette reconnaissance n’est pas simplement visuelle ; elle inaugure la prise de conscience d’être un être distinct, à la fois unifié et encore morcelé…
Les fractures générationnelles : entre silence et revendications
Les générations ne parlent plus la même langue. Les uns revendiquent bruyamment, les autres se taisent avec amertume. D’un côté, la jeunesse qui dénonce, réclame, conteste. De l’autre, les aînés qui se…
La figure du porte-parole : mise en lumière ou effacement du groupe ?
Lorsqu’un mouvement collectif prend forme, il se confronte rapidement à la question de la voix. Qui parle, au nom de qui, comment et avec quelle légitimité ? Le porte-parole devient alors une…
Servir la loi : quand l’autorité devient engagement éthique
Être policier ou gendarme, ce n’est pas seulement faire respecter l’ordre. C’est se placer à l’intersection du droit, de l’humain et du quotidien. Une position complexe, souvent scrutée, parfois contestée, mais qui…
Images, encadrés, chiffres : que fait la mise en page à la pensée ?
Dans les journaux et magazines contemporains, la mise en page ne se contente plus d’accompagner le texte : elle le structure, le fragmente, l’oriente. Chaque visuel, chaque infographie, chaque encadré intervient comme…
Culpabilité de la solitude : quand s’isoler devient une transgression
On pourrait croire que la solitude ne regarde que soi, qu’elle est un état personnel, un choix intime. Pourtant, beaucoup de ceux qui la vivent éprouvent une forme de malaise, comme s’il fallait s’en excuser, comme si s’éloigner des autres était une faute. Cette culpabilité est rarement formulée, mais elle pèse, elle grignote de l’intérieur. Elle trouve sa source dans l’histoire familiale, les normes sociales, et surtout dans l’inconscient, là où le lien n’est jamais neutre. Le sentiment de trahir un modèle relationnel Dans certaines familles, être seul est mal vu. On valorise l’entraide, le collectif, la disponibilité pour l’autre. S’en retirer, même temporairement, peut alors être perçu comme un…
L’amitié est-elle un choix rationnel ou une reconnaissance instinctive ?
On dit souvent qu’en amour, on ne choisit pas. Mais qu’en est-il de l’amitié, ce lien moins visible, plus libre,…
Vivre seule, une voie vers l’apaisement ?
Choisir de vivre seule ne va pas toujours de soi. Cela suscite des questions, parfois des jugements. On y projette…
Être celui ou celle qui va bien : un rôle parfois difficile à tenir
On croit souvent que le bonheur simplifie les relations. Qu’un mieux-être facilite l’échange, apaise les tensions, réchauffe les liens. Pourtant,…
Devenir indépendant pour ne plus dépendre : autonomie ou peur du lien ?
Travailler en indépendant est souvent perçu comme un choix de liberté. Plus de hiérarchie, plus de compte à rendre, plus de contraintes collectives. Pourtant, pour certains, ce choix ne répond pas tant à un désir d’autonomie qu’à une stratégie d’évitement plus profonde. Ce qui se rejoue alors, c’est une peur du lien, une angoisse de dépendance, et parfois un refus inconscient de toute forme d’engagement relationnel. Le travail devient un espace de contrôle absolu, où l’on tente de garder la main sur tout pour ne pas se retrouver, à nouveau, en position de vulnérabilité. Une autonomie façonnée par l’angoisse Nombre d’indépendants revendiquent leur liberté comme un atout, une conquête, une affirmation de soi. Mais chez…
Les conséquences psychologiques du licenciement collectif
Être licencié est une épreuve. Mais quand cela se produit au sein d’un groupe, dans le cadre d’un plan social ou d’une fermeture d’entreprise, l’expérience prend une autre dimension. Ce n’est plus seulement un individu qui perd son emploi, mais une communauté qui se disloque.…
“C’est un bon choix pour moi” : quand le discours de raison étouffe le désir
Certaines orientations semblent parfaitement calibrées : parcours cohérent, débouchés prometteurs, compatibilité avec les compétences acquises. Tout paraît logique, rassurant. Mais sous ce discours bien ficelé peut se dissimuler une tout autre dynamique : celle d’une protection contre le trouble du désir. En parlant de “choix…
Toujours vouloir bien faire : performance ou peur de décevoir ?
Certaines personnes vivent leur quotidien professionnel sous le signe d’une exigence permanente. Elles veulent bien faire, être reconnues pour leur sérieux, ne jamais laisser place à l’erreur. Cette attitude, souvent valorisée par l’environnement de travail, cache parfois une angoisse plus sourde : celle de ne…
Trouver son rythme intérieur : quand ralentir devient un choix de vie
Dans une société où la performance rythme les journées et où l’urgence structure les échanges, ralentir peut sembler contre-productif, voire suspect. Pourtant, de plus en plus de personnes cherchent à redéfinir leur rapport au temps.…
Marcher, nager, bouger : le corps en mouvement comme rempart
Face à une détresse intérieure, une pensée qui se fige, une tristesse sans nom, le corps peut devenir un rempart discret contre l’effondrement. Dans certaines périodes de déréalisation ou de vide affectif, l’élan physique précède…
Quand le matin est trop dur : le réveil comme épreuve symbolique
Certaines personnes vivent chaque réveil comme une petite traversée du désert. Le corps alourdi, les pensées embrouillées, un dégoût diffus à l’idée de sortir du lit. Ce n’est pas seulement la fatigue ou le manque…
Corps exposé : quand le soin révèle une histoire silencieuse
Se rendre dans un spa ou recevoir un soin corporel suppose de se dévêtir, de s’abandonner, de se montrer sans défense. Pour certain·es, ce geste simple est une évidence. Pour d’autres, il réveille une gêne…
Tout m’agace : irritabilité chronique ou douleur déplacée ?
Ce n’est pas une colère explosive, mais une tension continue. Un agacement quotidien, face à tout et à rien. Une…
Un changement de rythme, et le malaise émerge
Il y a des moments où tout semble enfin ralentir. On les attend, parfois on les planifie : des vacances,…
Sentiment de malaise : je ne parviens plus à être naturel avec les autres
Il arrive que quelque chose se fige dans la relation à l’autre. On parle, on sourit, on répond, mais une…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, « trop » par rapport à la situation décrite. Ce jugement, souvent immédiat, dit moins quelque chose de la souffrance de l’autre que de la manière dont nous tolérons la douleur en général — et surtout la nôtre. Percevoir la plainte comme exagérée peut être une défense, un rejet ou un déplacement inconscient. Cela réveille quelque chose que l’on ne veut pas sentir, ni chez l’autre, ni en soi. La plainte comme miroir refoulé Entendre une plainte insistante peut réactiver chez celui qui écoute des affects refoulés, des émotions trop longtemps contenues, ou un rapport douloureux à sa propre impuissance. L’autre…
Au théâtre, rejouer une blessure pour mieux la contenir
Sur scène, certaines émotions semblent étrangement justes, précises, authentiques. Comme si le comédien ne jouait pas seulement une situation, mais quelque chose de lui, à peine voilé. Il arrive que le théâtre devienne le lieu d’une mise en forme silencieuse d’une blessure ancienne, non encore intégrée psychiquement. Ce n’est pas…
Pièces impossibles : quand la parole échoue sur scène comme dans la vie
Il existe un théâtre du vacillement, où la parole ne parvient pas à faire lien. Ce n’est pas le silence paisible ou la suspension maîtrisée, mais l’échec même du langage à contenir, transmettre ou apaiser. Ces pièces ne donnent pas de clefs, elles les dispersent. Elles mettent en scène des…
Pleurer au cinéma : quelle douleur se rejoue dans nos larmes ?
Pourquoi certaines scènes nous arrachent-elles des larmes, parfois à notre propre surprise ? Pourquoi pleure-t-on face à l’image d’une séparation, d’un regard tendre ou d’un adieu alors même que nous savons qu’il s’agit de fiction ? Les larmes versées au cinéma ne traduisent pas simplement une émotion en phase avec…
Les couleurs qui frappent : choc visuel ou mémoire affective ?
Il suffit parfois d’une couleur pour qu’une émotion surgisse. Le bleu d’un ciel sans profondeur, le rouge saturé d’un fond abstrait, un jaune presque brutal. Certaines œuvres provoquent un choc immédiat, non pas par leur sujet ou leur composition, mais par la présence intense d’une teinte. Cette rencontre avec la…





































