Pourquoi l’angoisse surgit-elle sans raison apparente ?
Tout allait bien, ou presque. Aucun événement marquant, aucune crise visible. Et pourtant, soudain, l’angoisse surgit : oppression dans la poitrine, difficulté à respirer, vertige, sueurs, panique… Le corps s’emballe. L’esprit cherche une explication logique, mais ne trouve rien. Ce décalage entre l’intensité ressentie et l’absence de cause identifiable rend l’expérience encore plus inquiétante. Alors, pourquoi cette angoisse surgit-elle sans raison apparente ? Et si ce qui n’est pas visible... n’était pas pour autant sans cause ? Un surgissement sans objet, mais pas sans origine Contrairement à la peur, qui répond à une menace claire et immédiate, l’angoisse n’a pas toujours d’objet précis. Elle se manifeste sans signal extérieur, comme…
Les troubles de l’identité : retrouver l’unité intérieure
Se sentir soi-même, de manière continue et cohérente, est souvent vécu comme une évidence. Pourtant, pour certaines personnes, cette expérience…
Quand le corps devient terrain de lutte
On le pousse, on le contrôle, on le prive, on le surcharge. Le corps devient parfois un champ d’expérimentation anxieuse,…
Le besoin de contrôle : une dépendance méconnue
Organiser, anticiper, vérifier, maîtriser. Cela peut paraître anodin, voire responsable. Mais pour certaines personnes, ce besoin de tout gérer ne…
Mon bilan affectif : relire ses relations passées
Il arrive un moment où l’on ressent le besoin de faire le point. Pas pour juger, ni pour refaire l’histoire, mais pour y voir plus clair. Après une ou plusieurs relations, une rupture récente ou un célibat prolongé, un questionnement émerge : où en suis-je, dans ma façon d’aimer, d’être aimé·e, de me relier ?Le bilan affectif n’est pas un exercice de clôture, mais un geste de lucidité. Il permet de relire ses liens non comme des réussites ou des échecs, mais comme des lieux de transformation. Ce que j’ai cherché dans mes relations Il y a ce que l’on croit chercher, et ce que l’on cherche vraiment. Complicité, stabilité, intensité… mais aussi sécurité, valorisation, apaisement.…
Ai-je déjà été en lien avec moi-même ?
On parle souvent de lien à l’autre, rarement de lien à soi. Pourtant, cette relation silencieuse conditionne toutes les autres. Être en couple, avoir une vie sociale riche, se sentir entouré·e… tout cela ne garantit pas d’être en contact avec son monde intérieur. Le célibat,…
Séduire dans un groupe d’ami·es : trouble passager ou lien masqué ?
Comment l’intimité partagée et les jeux de regards peuvent révéler un attachement non nommé. Au sein d’un groupe d’ami·es, les liens se nouent selon des rythmes propres, des équilibres implicites, des complicités parfois anciennes. Mais il arrive que, sous le vernis de l’amitié collective, un…
Ce que je n’ose pas dire aux couples autour de moi
Il y a des choses que l’on garde pour soi, par pudeur, par loyauté, ou pour ne pas troubler une harmonie apparente. Quand on est célibataire, entouré·e de personnes en couple, certains ressentis restent tus. Non pas par manque de lien, mais parce que l’espace…
L’enfant organisé : signe de maturité ou déséquilibre parental ?
Lorsqu’un enfant se montre particulièrement ordonné, responsable et prévoyant, il est souvent valorisé pour sa maturité. Mais derrière cette organisation…
La phase du « non » : quand l’opposition construit l’identité
Vers deux ans, l’enfant se met à dire "non" de façon systématique, parfois même sans raison apparente. Ce comportement, souvent…
L’enfant réparateur : quand une génération doit « sauver » la lignée
Certains enfants naissent avec une mission invisible : réparer les blessures familiales passées, sans jamais avoir été conscients de ce…
Les chansons inventées : quand l’enfant chante ses émotions
En fredonnant des airs improvisés ou en inventant des paroles étranges, l’enfant ne cherche pas seulement à s’amuser. Ces chansons spontanées traduisent souvent une tentative d’exprimer des émotions ou des pensées qui échappent au langage ordinaire. Entre jeu sonore et création intime, ces mélodies deviennent un espace protégé où l’enfant dépose ce qui l’habite sans avoir à l’expliquer. Chanter pour apprivoiser ses émotions Lorsque l’enfant se met à chantonner seul, il utilise la musique comme un exutoire émotionnel, bien avant de chercher à faire du "beau". Paul, 4 ans, répète inlassablement une petite chanson inventée après la séparation de ses parents ; derrière les mots simples et le rythme lancinant, il tente d’apaiser une tristesse qu’il ne sait pas encore…
Ce que les séries produisent en nous : identification, projection, saturation
Les séries accompagnent nos vies avec une intensité croissante. Elles peuplent nos soirées, nos week-ends, nos moments d’échappée. On s’y attache, on les dévore, on y pense parfois plus qu’on ne le…
Quand les talk show remplacent les émissions politiques
En apparence, la politique est partout à la télévision. Débats, prises de position, tensions idéologiques s’expriment chaque soir sur les plateaux. Mais derrière cette profusion, une mutation discrète s’est opérée : les…
Les podcasts d’analyse : entre accessibilité et perte de rigueur ?
À mesure que les formats audio se démocratisent, l’analyse trouve dans le podcast un terrain d’expression inédit. Accessible, souple, plus incarné que l’écrit, ce média séduit chercheurs, journalistes et penseurs. Il permet…
Codes et coutumes de la bourgeoisie française
Souvent moquée ou fantasmée, la bourgeoisie française continue d’exister comme un univers social à part, dont les codes ne sont jamais affichés mais toujours transmis. Ce n’est pas tant une classe économique…
Quand on ne se reconnaît plus : l’amitié face aux métamorphoses
Il arrive qu’une amitié s’érode sans heurt, sans dispute, sans événement précis. Juste une distance, un léger flottement, un sentiment d’étrangeté grandissant. L’autre est toujours là, mais quelque chose a changé. Ce n’est plus la même présence, plus le même lien. Et l’on se surprend à penser : « Je ne la reconnais plus », « Ce n’est plus lui ». Pourtant, personne n’a rien fait de mal. Il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’un glissement. Un éloignement lent et profond, causé par des transformations internes qui n’ont pas été partagées. Les métamorphoses psychiques, ces changements invisibles Certaines évolutions ne se voient pas. Elles ne concernent ni un déménagement,…
Toujours entouré, mais jamais nourri : le paradoxe des sociabilités creuses
Il y a des personnes qui sont toujours présentes : elles sortent, échangent, rient, se rendent disponibles. Leur vie semble…
L’amitié est-elle faite pour durer ou juste pour marquer un moment ?
Sous la surface idéalisée de l’amitié éternelle se cache une norme implicite : celle de la longévité comme critère de…
Sortir avec des plus jeunes pour rester “au-dessus”
Certaines personnes privilégient les liens avec des individus plus jeunes qu’elles, que ce soit dans l’amitié ou les sorties. Ce…
Vouloir que tout le monde s’entende : bienveillance ou évitement du conflit ?
Dans de nombreuses équipes, on trouve une ou plusieurs personnes qui œuvrent constamment pour maintenir une bonne entente. Elles désamorcent les tensions, reformulent les critiques, relativisent les désaccords, cherchent à apaiser plutôt qu’à diviser. Leur posture peut sembler altruiste, tournée vers le collectif. Mais lorsque ce besoin d’harmonie devient systématique, il peut traduire une peur plus profonde : celle que le conflit fasse éclater la sécurité psychique, celle que la moindre tension réveille une agressivité ressentie comme intolérable. Ce n’est plus la paix qui est recherchée, mais l’évitement d’un chaos redouté. Une posture de médiation apprise très tôt Certaines personnes ont grandi dans des contextes familiaux tendus ou imprévisibles, où elles ont développé très tôt…
Un humour omniprésent qui évite les sujets sensibles
Dans certaines équipes, tout se dit sur le ton de la blague. Les remarques sont formulées avec ironie, les critiques passent par des sous-entendus amusés, les tensions sont désamorcées par un trait d’esprit. Ce recours permanent à l’humour crée une ambiance légère, vivante, pleine de…
Rêver d’un autre métier : fantasme ou intuition d’un soi plus juste ?
Pendant la recherche d’emploi, une tentation émerge parfois : tout quitter, changer de voie, oser ce qu’on n’a jamais tenté. Ce rêve d’un autre métier semble soudain accessible, ou du moins pensable. Pour certains, il surgit comme un appel irrésistible. Pour d’autres, il est suspect,…
Choisir le télétravail : liberté retrouvée ou fuite du regard de l’autre ?
Le télétravail, longtemps marginal, est devenu une norme partielle dans de nombreux secteurs. Loué pour sa souplesse, il incarne une forme de libération du cadre rigide de l’entreprise. Mais cette liberté apparente est souvent traversée par des ambivalences profondes. Car travailler chez soi, c’est aussi…
Toujours mieux, toujours plus : la suradaptation sous couvert de croissance
“Ne jamais cesser de progresser”, “sortir de sa zone de confort”, “devenir la meilleure version de soi-même”. Ces mantras, omniprésents dans le développement personnel, semblent porteurs de dynamisme et de dépassement. Mais ils peuvent aussi…
Créer pour réparer : l’art comme tentative de réécrire son histoire
Certaines œuvres surgissent non pas d’un simple élan esthétique, mais d’un besoin plus profond, plus vital : réparer quelque chose qui a été blessé, perdu ou jamais constitué. Dans ces gestes créatifs, parfois discrets, parfois…
S’adapter au rythme d’un autre : entre fusion et effacement de soi
Certaines personnes s’ajustent sans cesse à l’emploi du temps de l’autre, à ses envies, ses horaires, son énergie. Elles se rendent disponibles, déplacent leurs propres impératifs, attendent, patientent, s’alignent. Loin d’un simple souci d’harmonie, cette…
Santé mentale et injonction au bonheur : peut-on vraiment aller bien ?
À mesure que la santé mentale gagne en visibilité publique, elle semble paradoxalement se conformer à une norme implicite : celle d’un bien-être toujours atteignable, d’un équilibre émotionnel qui ne souffrirait ni contradiction ni zone…
Quand on ne se reconnaît plus dans sa propre vie : un signal d’alerte ?
Il y a des moments étranges où l’on avance dans sa vie comme dans un vêtement devenu trop étroit. Tout…
Le burn-out est-il une pathologie ou un cri du corps ?
Longtemps perçu comme un simple épuisement professionnel, le burn-out est aujourd’hui identifié comme une forme de rupture intérieure. Mais au-delà…
Que doit réellement apporter un psy pendant une thérapie ?
La question « Que doit apporter un psy ? » semble appeler des réponses simples : écoute, soutien, outils, compréhension.…
Être là sans y être : les troubles de la présence et de l’attention
Certains moments de vie se traversent comme dans un brouillard. On est là, physiquement, on parle, on agit, on répond. Tout semble « normal ». Mais intérieurement, quelque chose manque. Une distance subtile, un léger flottement, comme si l’on se regardait vivre sans vraiment s’y sentir engagé. Ce décalage entre l’acte et le vécu, entre la posture et la présence, traduit parfois un état plus profond qu’une simple distraction : un trouble de la présence, discret mais éprouvant. Un mode automatique de survie Ce fonctionnement mécanique, où tout se fait sans que rien ne soit vraiment vécu, n’est pas un hasard ni une paresse. Il peut s’agir d’un mécanisme de protection, mis en place inconsciemment pour ne pas sentir une…
L’art comme écran projectif : que voyons-nous vraiment dans une œuvre ?
Il est rare que nous regardions une œuvre d’art dans une pure neutralité. Souvent, ce que nous percevons, ce qui nous émeut ou nous dérange, n’appartient pas uniquement à l’objet contemplé, mais à nous-mêmes. Sans toujours en avoir conscience, nous projetons sur l’œuvre des éléments de notre vie intérieure. Désirs,…
La mère archaïque au théâtre : protection ou dévoration ?
Elle est là avant même que la parole commence. Elle veille, elle parle, elle console ou elle impose. La figure de la mère sur scène ne se contente pas d’être un personnage : elle occupe un espace, une atmosphère, une emprise. Qu’elle soit aimante, envahissante, absente ou silencieuse, elle active…
Matière, peau, texture : quand le corps entre en résonance avec l’œuvre
Certaines œuvres d’art ne se contentent pas d’être regardées. Elles se donnent à ressentir. Il ne s’agit pas d’émotion visible, ni de compréhension symbolique, mais d’une réponse corporelle silencieuse. Devant certaines matières, certaines textures, le corps réagit sans attendre le jugement : une tension, un frisson, un retrait. Ce que…
Se sentir chez soi dans un monde fictif : refuge ou reconstruction symbolique ?
Il n’est pas rare qu’un joueur ou une joueuse évoque avec émotion un monde vidéoludique qu’il ou elle a parcouru des heures durant, comme un lieu familier. Certains univers ne sont pas seulement explorés : ils sont habités. On s’y sent bien, comme chez soi. Mais d’où vient ce sentiment…





































