Pourquoi j’ai du mal à dire non ?
C’est un mot simple, court, clair. Et pourtant, il semble parfois impossible à prononcer. Dire non. Non à une demande, à une invitation, à une pression, à une attente implicite. Pour beaucoup, refuser, poser une limite ou exprimer une opposition déclenche une gêne, une peur, voire une culpabilité profonde. Ce qui paraît anodin chez d’autres devient un véritable dilemme intérieur. Alors, pourquoi est-ce si difficile de dire non ? Et que dit ce silence sur notre rapport aux autres… et à nous-mêmes ? La peur de blesser, de décevoir, de perdre Derrière la difficulté à dire non, il y a souvent la crainte de nuire à la relation. On a…
Le dessin pour décrire sa place dans la famille
Lors des thérapies avec des enfants et des adolescents, il est fréquent d’utiliser le dessin comme médiateur, comme un accès…
Recontacter ses envies quand on ne sent plus rien
Il arrive des moments dans la vie où tout semble à plat. Ce qu’on aimait ne nous fait plus vibrer.…
Changer de regard sur soi : une révolution lente mais possible
On vit souvent avec une image de soi construite depuis longtemps, faite de jugements, d’habitudes, de réflexes intérieurs. On s’y…
Les applis de rencontre modifient-elles notre rapport à l’amour ?
Elles sont entrées dans nos vies presque naturellement. D’un glissement de doigt, on explore, on écarte, on “like”. Les applications de rencontre ont bouleversé nos façons de se croiser, de se chercher, de s’évaluer. Mais au-delà de l’usage pratique, elles modifient en profondeur notre rapport à l’amour, au désir et à l’autre. La rencontre sous condition d’optimisation Les applis proposent une promesse implicite : celle de la meilleure compatibilité, du match parfait, de la rencontre rationalisée. Ce fantasme d’efficacité affective glisse subtilement vers une logique de consommation : on scrolle des profils comme on comparerait des produits. Le lien se joue en amont de la rencontre, dans un tri algorithmique qui n’échappe pas à la…
Être seul(e) et ne pas se sentir vide, un défi pour grandir
Il y a des solitudes pleines et des solitudes vides. Être seul.e n’est pas forcément souffrir ; ce n’est pas toujours un manque, une absence, une carence. Pourtant, pour beaucoup, le célibat active une sensation difficile à nommer : une sorte de creux intérieur, un…
Le choix infini : comment les applis brouillent notre rapport au désir ?
Quand l’abondance des options crée plus de confusion que de lien. Jamais il n’a été aussi facile de rencontrer quelqu’un ; jamais il n’a été aussi difficile de désirer vraiment. Les applications de rencontre, en offrant un accès immédiat à une infinité de profils, transforment…
Séparation : faut-il attendre d’être sûr pour partir ?
L’illusion d’une certitude qui retarde les décisions nécessaires Quand la question de la séparation se pose, beaucoup cherchent une réponse claire, un déclic évident, une certitude intérieure qui viendrait légitimer le départ. Mais cette quête de garantie absolue devient souvent un prétexte inconscient pour éviter…
Le besoin d’ordre dans la famille : sécurité affective ou peur de l’imprévu ?
Derrière les emplois du temps millimétrés, les maisons impeccables et les règles strictes du quotidien familial se cache souvent bien…
Quand le corps de l’enfant exprime ses émotions, ses tensions
Un enfant qui bouge sans cesse, qui se balance sur sa chaise ou, au contraire, qui reste figé et tendu…
Pourquoi l’adolescent cherche-t-il à s’opposer ?
L’opposition adolescente est souvent vécue par les parents comme une provocation gratuite, un rejet de l’autorité ou une phase d’insolence…
Quand l’enfant prend en charge la souffrance des adultes
Certains enfants semblent, très tôt, dotés d’une maturité surprenante. Compréhensifs, attentifs, toujours à l’écoute des difficultés des grands, ils ou elles adoptent une posture rassurante pour leur entourage. Mais derrière cette apparente sagesse se cache un mécanisme inconscient plus complexe : celui de l’enfant qui endosse la souffrance des adultes pour préserver l’équilibre familial ou affectif. Ce phénomène, appelé "parentification affective", n’est pas un signe de force ou d’autonomie précoce, mais une adaptation psychique face à un environnement perçu comme fragile ou insécure. L’enfant qui devient le soutien émotionnel de l’adulte Quand un enfant sent que ses parents ou figures de référence sont traversés par des difficultés émotionnelles, il ou elle peut inconsciemment inverser les rôles. Par exemple, un enfant…
Le direct comme fuite du réel : quand l’instantané remplace l’analyse
Longtemps, le direct a incarné une promesse journalistique : celle de l’immédiateté, de l’authenticité, du non-filtré. Mais à mesure qu’il s’est imposé comme forme dominante dans les médias audiovisuels, il a transformé…
L’État-providence : protection rassurante ou infantilisation collective ?
Assurance maladie, chômage, retraite, aides sociales : l’État-providence organise la protection face aux risques de la vie. Il incarne une promesse d’égalité et de sécurité, mais cette promesse n’est pas sans ambiguïté.…
Lignes éditoriales : la presse face à la polarisation des publics
La ligne éditoriale, longtemps perçue comme une orientation discrète, tend aujourd’hui à devenir une marque identitaire revendiquée. Chaque titre, chaque média, n’informe plus seulement : il incarne une manière de voir le…
L’école fabrique-t-elle encore des citoyens ?
De la devise républicaine gravée sur les frontons aux manuels d’éducation morale et civique, l’école française continue d’affirmer son ambition de former des citoyens éclairés, autonomes et responsables. Mais dans une société…
Étudiant et seul(e) : comprendre une solitude silencieuse
La solitude étudiante est souvent évoquée comme une donnée sociale, liée au départ du foyer, au changement de ville ou au manque de lien avec les pairs. Mais elle s’enracine plus profondément dans une expérience existentielle faite de rupture, de transition, parfois d’effondrement. Ce n’est pas seulement l’absence de lien qui fait mal, c’est ce qu’elle vient révéler : un vide plus ancien, une faille qui demande à être pensée, pas simplement comblée. Une autonomie brutale Pour beaucoup, l’entrée dans les études supérieures marque une forme d’indépendance attendue, presque idéalisée. Pourtant, cette liberté nouvelle s’accompagne souvent d’un sentiment d’abandon. Être seul dans une chambre de 9 m² ne signifie pas…
S’autoriser à craquer quand on se retrouve seule
Il y a des larmes qui ne coulent qu’en huis clos, des corps qui s’effondrent une fois la porte fermée.…
L’amitié dans une société du choix : entre liberté et logique de consommation
L’amitié a longtemps été pensée comme une forme stable, gratuite, durable. Un lien choisi, mais non utilitaire, basé sur la…
Quand la souffrance d’un ami réveille une blessure en nous
Il arrive qu’écouter un ami en détresse nous bouleverse plus qu’il ne le faudrait. Non pas par excès d’empathie, ni…
Pourquoi certaines formations “nous appellent” sans qu’on sache pourquoi ?
Il arrive que certaines formations exercent une attraction soudaine, presque irrationnelle. Ce ne sont ni les débouchés, ni la logique du parcours qui les justifient. On ne les “choisit” pas, elles s’imposent. Derrière cette impression d’appel silencieux se cache souvent une dynamique psychique plus profonde, où l’inconscient projette une possibilité de transformation. Le choix d’une formation, même tardif ou marginal, peut alors devenir le point d’ancrage d’un désir ancien, oublié ou mis à distance, qui cherche à se manifester autrement. Un appel plus ancien que le projet L’orientation professionnelle est rarement purement rationnelle. Ce qui guide un choix de formation, c’est souvent une histoire intime, un imaginaire personnel ou un souvenir sensoriel enfoui. Ce n’est…
Refuser toute hiérarchie : vocation d’égalité ou blessure d’autorité ?
Certaines personnes ne supportent aucune forme d’autorité verticale. Le simple mot de “hiérarchie” réveille en elles une résistance instinctive, presque viscérale. Ce rejet peut parfois être revendiqué comme un idéal démocratique ou égalitaire. Pourtant, il s’avère que derrière ce discours rationnel se cache souvent un…
Chercher “sa place” dans un open space : enjeu logistique ou symbolique ?
Dans les espaces de travail partagés, la question de la place ne relève pas toujours d’un simple aspect pratique. Certains s’installent sans y penser, d’autres hésitent, tournent, ressentent un malaise diffus. Ce moment d’apparente banalité peut en réalité réactiver un conflit plus ancien : celui…
Ne pas réussir à se former : les raisons inconscientes de l’échec
Il existe des parcours où, malgré les efforts, les conditions favorables et la motivation affichée, la formation ne « prend pas ». Les contenus semblent flous, la mémoire défaillante, la régularité difficile à tenir. Tout se passe comme si une partie de soi résistait au…
Quand on n’arrive pas à s’arrêter : addiction sportive ou angoisse de vide ?
Il est des pratiques sportives si régulières, si intenses, si irréductibles à la fatigue ou à l’imprévu, qu’elles finissent par interroger : s’agit-il encore de discipline ou d’une dépendance silencieuse ? Quand le sport ne…
Douleurs diffuses, tensions persistantes : le poids de ce qu’on ne dit pas
Certaines douleurs ne cessent jamais vraiment. Elles errent dans le corps, changent de forme, résistent aux traitements. Elles sont trop légères pour alerter, mais trop présentes pour être ignorées. Pour ces douleurs diffuses, persistantes, insaisissables,…
Revenir dans son corps par le massage : quitter la tête pour habiter la sensation
Quand l’esprit s’emballe, que les pensées tournent en boucle, que le stress devient envahissant, le corps devient souvent un simple véhicule oublié. On y habite sans y être. Pourtant, il porte tous les signes de…
Les souvenirs gustatifs comme ressource émotionnelle
Il suffit parfois d’une bouchée pour que le passé resurgisse. Le goût d’un gâteau à la fleur d’oranger, d’un plat mijoté, d’un pain encore chaud peut réveiller, en un instant, une scène ancienne, un visage…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien…
Agitation intérieure et besoin de tout faire : une fuite qui ne dit pas son nom
Il y a des vies menées tambour battant, où chaque minute est occupée, chaque journée optimisée. Tout semble en mouvement,…
Être « le patient modèle » : désir de fusion ou peur d’être rejeté ?
Certaines personnes s’appliquent à bien faire leur thérapie comme on suivrait une consigne scolaire. Elles arrivent à l’heure, parlent «…
Sentiment de malaise : je ne parviens plus à être naturel avec les autres
Il arrive que quelque chose se fige dans la relation à l’autre. On parle, on sourit, on répond, mais une tension sous-jacente s’installe, comme si chaque échange demandait un effort de plus en plus difficile à fournir. Ce n’est pas qu’on n’aime plus les gens, ni qu’on ne veut plus être en lien, mais simplement qu’on ne sait plus comment y être vraiment. On se sent comme déplacé, en décalage, comme si le lien ne nous laissait plus respirer. Ce malaise n’est pas nécessairement visible, ni même formulable, mais il agit à bas bruit : on surjoue la convivialité, on cherche ses mots, on anticipe ce qu’on va dire, on ne trouve plus le ton juste. On voudrait être spontané,…
Matière, peau, texture : quand le corps entre en résonance avec l’œuvre
Certaines œuvres d’art ne se contentent pas d’être regardées. Elles se donnent à ressentir. Il ne s’agit pas d’émotion visible, ni de compréhension symbolique, mais d’une réponse corporelle silencieuse. Devant certaines matières, certaines textures, le corps réagit sans attendre le jugement : une tension, un frisson, un retrait. Ce que…
La figure de la sorcière : quand le féminin devient menaçant à l’écran
Peu de figures traversent autant de genres cinématographiques que celle de la sorcière. Présence récurrente dans les contes, les films fantastiques, les récits initiatiques ou horrifiques, elle cristallise des peurs profondes. Mais ce qui fascine dans cette image n’est pas seulement sa puissance occulte : c’est sa manière d’incarner un…
L’ascenseur au cinéma : entre les différents niveaux du psychisme
L’ascenseur est l’un des dispositifs spatiaux les plus suggestifs du cinéma. Simple boîte en mouvement, il traverse les étages d’un immeuble comme le sujet explore les niveaux de sa propre psyché. Par son déplacement vertical, il matérialise une dynamique d’aller-retour entre les strates conscientes et inconscientes. Chaque arrêt, chaque panne,…
La solitude à l’écran : Comment le cinéma révèle la profondeur de l’isolement
La solitude, cet état intérieur souvent difficile à exprimer par les mots, trouve une forme d’expression puissante dans le cinéma. Les films, par leur capacité à capturer le silence, les postures et les regards, parviennent à révéler la profondeur de l’isolement émotionnel d’un personnage. Qu’il soit choisi, subi ou imposé…





































