Pourquoi certaines ruptures me hantent encore ?
Il y a des séparations que l’on croit digérées, et d’autres qui continuent à vibrer, des mois ou des années après. Une relation terminée, un lien brisé, une absence qui pèse toujours. On a tourné la page en apparence… mais quelque chose en soi reste suspendu. Des souvenirs surgissent, des regrets reviennent, une mélancolie s’installe. Pourquoi certaines ruptures marquent-elles plus que d’autres ? Et que faire quand on sent qu’on n’arrive pas à les laisser vraiment derrière soi ? Quand la fin ne clôt rien Certaines relations s’achèvent sans véritable mot de fin. Par peur du conflit, par brutalité, ou par évitement, la rupture laisse des questions sans réponse, des…
Trop de choses, pas assez de sens : les limites du mode de vie matérialiste
Pendant longtemps, posséder a été synonyme de réussite. Accumuler, acheter, montrer, autant de signes censés prouver que l’on va bien,…
Le test CliftonStrengths de Gallup
Dans un univers où les tests de personnalité cherchent souvent à corriger des failles ou à repérer des dysfonctionnements, le…
Donner forme à ses désirs sans les juger
Il arrive que l’on ressente un élan, une envie, un appel flou… mais qu’avant même de lui donner une place,…
Quand l’amitié protège… ou empêche le lien amoureux
L’amitié comme refuge affectif, mais aussi comme écran à la reconnaissance d’un désir. L’amitié peut être un espace précieux de soutien, de réconfort, de présence fidèle. Dans ce lien, on est souvent vu·e sans masque, accueilli·e sans attente, libre d’être soi sans enjeu de séduction. Mais cette sécurité émotionnelle peut aussi devenir un lieu de repli, où le désir amoureux reste contenu, non nommé, voire nié. Ce n’est pas toujours le lien qui manque, mais la permission intérieure de le faire évoluer. Un refuge face à la peur du risque Quand le monde amoureux a été source de blessure, de rejet ou d’instabilité, l’amitié devient un havre où l’on se sent à l’abri. On y…
L’érosion du désir dans le couple est-il inexorable ?
Le désir ne disparaît pas du jour au lendemain ; il glisse doucement vers l’arrière-plan. Ce lent effacement, souvent discret, est l’une des expériences les plus courantes dans les relations amoureuses longues. Pourtant, il reste difficile à nommer, à comprendre, à accepter. On se sent…
Passer de l’amitié à l’amour : ce que dit l’inconscient
Pourquoi certaines amitiés deviennent amoureuses, quand d’autres restent figées dans une tendresse sans élan ? Ce glissement trouble, parfois soudain, parfois long et silencieux, questionne autant notre désir que nos interdits intérieurs. En psychanalyse, ce basculement est rarement vu comme un hasard ; il révèle…
Culpabilisation et reproches : sortir de la spirale infernale
La culpabilisation et les reproches dans une relation amoureuse sont des phénomènes courants mais complexes. Souvent perçus comme des tentatives de régulation du comportement de l’autre, ces mécanismes peuvent avoir des effets dévastateurs sur l’équilibre émotionnel des deux partenaires. Comprendre ces dynamiques permet de mieux…
Quand les enfants portent les blessures des ancêtres
Certaines douleurs ne nous appartiennent pas, mais se transmettent silencieusement à travers les générations, gravées dans l’inconscient familial. Le traumatisme…
L’impact psychologique des premiers mois de grossesse
Les premiers mois de grossesse marquent le début d’une transformation psychologique et émotionnelle profonde. Si le corps subit des changements…
Adolescence et transgression : pourquoi les interdits attirent ?
Pousser les limites, braver les interdits, défier les règles : ces comportements sont presque devenus des clichés associés à l’adolescence.…
Le parent qui gère tout : charge mentale ou besoin de maîtrise ?
Être celui ou celle qui pense à tout, anticipe, organise et veille au bon fonctionnement familial est souvent présenté comme une conséquence de la charge mentale. Mais derrière cette surcharge bien réelle, se cache parfois un besoin inconscient de tout contrôler, nourri par des mécanismes psychiques plus profonds que le simple déséquilibre des tâches. La charge mentale, une réalité souvent invisibilisée Dans de nombreuses familles, un·e parent·e porte la responsabilité de faire tourner le quotidien, sans que cela soit explicitement reconnu. Penser pour tout le monde, tout le temps, épuise bien au-delà de l’action elle-même, car cette charge repose sur l’anticipation constante. Ce phénomène touche majoritairement les femmes, héritières de schémas sociaux anciens, mais il peut concerner toute personne investie…
Peut-on dialoguer avec les populistes sans risquer de les renforcer ?
Le populisme interroge autant qu’il inquiète. Faut-il le combattre frontalement, l’ignorer, ou tenter d’ouvrir un dialogue ? À mesure qu’il s’impose dans les urnes comme dans les esprits, la tentation de l’affrontement…
L’élite contre le peuple : un conflit réel ou une mise en scène ?
La rhétorique populiste s’appuie souvent sur un clivage aussi simple qu’efficace : d’un côté, un peuple homogène, vertueux, trahi ; de l’autre, une élite corrompue, distante, méprisante. Cette opposition binaire structure une…
Je refuse de reprendre l’entreprise familiale
Dans certaines familles, transmettre une entreprise n’est pas une option mais une évidence. Pourtant, il arrive qu’un·e héritier·ère désigné·e oppose un refus, vécu comme une rupture, voire une trahison. Refuser de reprendre…
L’intime médiatisé : entre confession volontaire et injonction à l’authenticité
Longtemps considéré comme relevant de la sphère privée, l’intime est aujourd’hui omniprésent dans l’espace médiatique. On le retrouve dans les témoignages en plateau, dans les vlogs personnels, dans les récits d’auto-exposition sur…
Pourquoi on n’arrive pas à dire qu’on souffre à certains amis ?
Certaines amitiés sont fluides, accueillantes, traversées de confidences. D’autres, pourtant proches, semblent buter sur un mur invisible dès qu’il s’agit de parler de douleur. On évoque le travail, le quotidien, on ironise sur la fatigue. Mais dès qu’il s’agit de dire "je souffre", "je vais mal", les mots restent bloqués. Il ne s’agit pas d’un manque d’intimité, mais d’un interdit silencieux, souvent inconscient, qui pèse sur le lien. La peur de déséquilibrer la relation Dans certains liens, le partage de la douleur semble risqué. On redoute de troubler une harmonie fragile, de devenir "trop", de peser. L’autre semble occupé, fatigué, traversé par ses propres difficultés. On préfère alors taire sa…
Quand l’appel du lien réveille une peur ancienne
On pourrait croire que sortir de la solitude est un soulagement, une avancée vers la réparation. Mais pour certaines personnes,…
Pourquoi certaines amitiés survivent au temps, et d’autres non ?
Certaines amitiés s’éloignent sans fracas, d’autres résistent aux années, aux silences, aux distances. Pourquoi certaines relations semblent s’éroder inévitablement tandis…
Ces changements de vie qui déstabilisent les amitiés
Certaines amitiés se forgent dans la difficulté : solitude partagée, colère commune, insécurité réciproque. Ces liens, profonds et sincères, naissent…
Devenir son propre patron : autonomie affirmée ou besoin de tout contrôler ?
Créer son entreprise, travailler à son compte, refuser les hiérarchies : pour beaucoup, devenir indépendant est une manière de s’émanciper, de construire un cadre à son image. Mais chez certaines personnes, cette quête d’autonomie prend un tour plus rigide, presque vital. Il ne s’agit plus seulement d’un choix professionnel, mais d’une condition pour ne pas se sentir envahi ou pris au piège. Derrière l’enthousiasme pour la liberté peut se cacher une angoisse moins visible : celle d’être à nouveau dépendant, exposé, vulnérable dans un lien. L’indépendance devient alors une défense contre une dépendance affective perçue comme menaçante. Maîtriser pour ne pas être soumis Être à son compte permet d’échapper aux contraintes d’un supérieur, d’un cadre…
La recherche d’emploi comme épreuve narcissique : être choisi ou rejeté
On parle souvent de la recherche d’emploi en termes de stratégie, de compétence ou de persévérance. Mais derrière ces dimensions visibles se joue une réalité plus intime. Chaque candidature est une exposition de soi, chaque silence un rappel possible d’une blessure plus ancienne. Être en…
Ce que l’on ne dit pas dans un bilan : compétences tues, désirs censurés
Le bilan de compétences prétend faire émerger l’essentiel : ce que l’on sait faire, ce que l’on aime, ce vers quoi l’on tend. Mais sous la clarté méthodologique, un autre récit travaille en silence : celui des non-dits, des censures intérieures, des fidélités anciennes qui…
Travailler sans se fondre : cultiver une forme d’altérité dans le groupe
Dans de nombreux environnements professionnels, on valorise l'intégration, l'esprit d'équipe, la capacité à s'ajuster. Il ne s'agit pas d'une injonction explicite, mais d’un climat diffus dans lequel l’homogénéité est perçue comme un gage de cohésion. Ceux qui ne se fondent pas dans le groupe, qui…
Pourquoi la détente met certains mal à l’aise : la peur du relâchement
Alors que la détente est largement valorisée comme un besoin universel, il arrive que certaines personnes la vivent avec gêne, inconfort ou tension. Le relâchement, loin d’être ressenti comme apaisant, est parfois source d’anxiété. Dans…
Le besoin de lumière naturelle : quête sensorielle ou réparation symbolique ?
Beaucoup expriment aujourd’hui un besoin presque vital de lumière naturelle. Une pièce sans fenêtre est perçue comme invivable, une journée grise comme oppressante. On parle de bien-être, de vitamine D, de régulation du moral. Mais…
Coaching ou contrôle ? Quand l’accompagnement devient injonction
Le coaching s’inscrit aujourd’hui dans une logique d’accompagnement au changement, à l’adaptation, à l’évolution. Il est censé libérer, faire émerger, révéler. Mais dans certaines situations, il agit moins comme un espace d’écoute que comme un…
Méditer pour se calmer ou pour ne plus rien sentir ?
La méditation s’est imposée comme une pratique de régulation émotionnelle presque incontournable. Présentée comme une réponse à l’agitation intérieure, elle séduit par sa promesse d’apaisement et de recentrage. Pourtant, derrière cet engouement, certaines formes d’usage…
Avoir besoin d’un psy “qui parle” : peur du vide ou désir de guidance ?
Certaines personnes cherchent, dès la prise de contact, un psy “qui parle”. Pas un thérapeute trop silencieux, pas un analyste…
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, «…
Souffrir “pas assez” : quand la douleur ne semble pas légitime
Il arrive que des personnes en détresse hésitent à consulter, ou s’excusent presque de le faire. « Ce n’est pas…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les larmes montent, sans que l’on comprenne bien pourquoi. Ce n’est pas forcément une scène dramatique, ni même triste. Mais quelque chose, dans l’image, dans un geste, une musique, une émotion jouée, vient heurter un endroit intérieur que l’on ne savait pas exposé. Le cinéma, dans sa puissance symbolique, agit alors comme un miroir inattendu : il reflète, réveille, fait remonter ce que le quotidien tient à distance. Une fiction qui traverse les défenses Le langage cinématographique ne s’adresse pas seulement à la raison. Il passe par le corps, par les affects, par l’image. Et l’image ne demande pas l’autorisation pour…
Le plaisir d’avoir peur : ce que les films d’horreur réveillent en nous
Pourquoi allons-nous volontairement voir des films d’horreur, alors qu’ils nous font éprouver des affects que nous évitons dans la vie quotidienne ? Pourquoi ce plaisir paradoxal à se laisser envahir par l’angoisse, le dégoût ou la sidération ? L’expérience du spectateur face à l’horreur est profondément ambivalente : elle mêle…
Être mis à nu sans le vouloir : quand le théâtre devance notre conscience
Il arrive, au théâtre, qu’une scène nous touche au-delà de toute logique. Quelque chose en nous réagit sans que nous comprenions pourquoi. Ce n’est ni l’identification consciente, ni le sujet traité, ni même le jeu des comédiens qui semblent en cause. Mais une fissure s’ouvre, un malaise monte, un souvenir…
Le sous-sol : descente vers l’inconscient ou face cachée du Moi
Dans l’architecture filmique, le sous-sol occupe une place singulière. Espace dissimulé, souvent inaccessible aux regards extérieurs, il devient au cinéma le lieu privilégié d’une plongée dans les profondeurs du psychisme. Lorsque le récit pousse un personnage à descendre à la cave, à franchir une trappe ou à explorer un niveau…
Le silence des autres au musée, entre soulagement et malaise
Dans un musée, les corps parlent peu, les voix se taisent, les gestes ralentissent. Ce silence partagé, souvent valorisé pour sa capacité à créer du recueillement, n’est pourtant pas neutre. Il agit profondément sur le visiteur, tantôt comme un apaisement, tantôt comme un poids. Ce silence des autres, qu’il soit…





































