Pourquoi j’ai du mal à me faire confiance ?
Se faire confiance : l’expression semble simple, presque évidente. Pourtant, pour beaucoup, elle demeure inaccessible. Doute chronique, peur de se tromper, besoin constant de validation extérieure… Cette difficulté à s’appuyer sur son propre jugement, à croire en ses ressentis ou en ses choix, n’est pas seulement un manque de confiance en soi : elle touche une assise plus profonde du sujet. Une faille dans la relation à soi, souvent enracinée dans l’histoire affective. Pourquoi est-ce si difficile ? Et peut-on réapprendre à se faire confiance ? Une confiance fondée… sur l’autre La confiance en soi ne naît pas de soi seul. Elle se construit très tôt, dans le regard et…
La joie : une émotion motrice et contagieuse
Rire spontanément, ressentir une bouffée de chaleur au cœur, se sentir vivant d’un seul coup… Ce sont là des manifestations…
Le dessin pour décrire sa place dans la famille
Lors des thérapies avec des enfants et des adolescents, il est fréquent d’utiliser le dessin comme médiateur, comme un accès…
L’idéal du Moi, un tyran intérieur ?
L’idéal du Moi est une notion fondamentale de la psychanalyse, introduite par Sigmund Freud au début du XXe siècle. Elle…
L’amitié amoureuse : lien trouble ou nouvelle forme de relation ?
Ni tout à fait amis, ni vraiment amants… certains liens défient les catégories. On parle d’"amitié amoureuse" pour désigner ces relations intimes, affectueuses, parfois ambivalentes, où l’on s’aime sans forcément se désirer, ou l’on se désire sans s’engager pleinement. Ces liens, souvent flous, échappent aux définitions traditionnelles du couple et de l’amitié. Mais sont-ils un progrès dans notre manière d’aimer, ou une manière déguisée d’éviter l’engagement, voire de fuir la dépendance affective ? Quand les frontières s’effacent L’amitié amoureuse brouille les codes. Elle combine la complicité émotionnelle d’une amitié profonde avec une intensité affective qui flirte parfois avec l’amour. Ce type de lien offre une proximité rare, mais laisse souvent planer une question : que…
Pourquoi suis-je attiré·e par ceux qui ne veulent pas de moi ?
Il ou elle ne répond pas vraiment. Prend ses distances. Émet des signaux ambigus. Et pourtant, l'attirance persiste, voire s’intensifie. Pourquoi désirons-nous parfois si fort ceux qui nous échappent ? Cette question, souvent vécue avec honte ou incompréhension, révèle en réalité des dynamiques psychiques profondes,…
Le coup de foudre : entre émotion, fantasme et projections
Il surgit sans prévenir, traverse le corps comme une évidence et laisse parfois des traces pour la vie. Le coup de foudre fascine autant qu’il inquiète. Certains y voient un miracle amoureux ; d’autres, une illusion passagère. Mais comment comprendre ce phénomène si intense, qui…
Mensonge pathologique dans le couple
Dans le couple, le mensonge ponctuel est courant ; il peut protéger, éviter un conflit, préserver l’intimité. Mais lorsque le mensonge devient chronique, compulsif, sans logique apparente ni gain manifeste, il fragilise le lien en profondeur. Le mensonge pathologique n’est pas une stratégie ; c’est…
Papa ou maman rentre tard : ce que l’absence dit de la famille
L'absence répétée d'un parent en raison du travail est souvent perçue comme une contrainte moderne, une simple organisation à ajuster.…
L’aîné responsable : rôle naturel ou injonction invisible ?
Être l’aîné d’une fratrie est souvent associé à des qualités de maturité, de sérieux et de sens du devoir. Mais…
L’identité numérique de l’adolescent : un double « je »
À l’ère des réseaux sociaux, l’adolescent ne construit plus son identité uniquement dans le regard de ses proches ou de…
Le repas de famille, un miroir de l’inconscient
Rien n'a l'air plus anodin qu'un repas de famille : une table dressée, des plats partagés, des conversations ordinaires. Pourtant, sous cette scène familière se jouent souvent des dynamiques profondes, héritées et inconscientes. À travers les paroles échangées, les silences, les places attribuées autour de la table, le repas familial devient un véritable théâtre psychique. Un rituel chargé de symboles Au-delà de sa fonction nourricière, le repas familial est un rituel codé où chacun·e reprend inconsciemment son rôle. Qui parle, qui écoute, qui sert, qui critique, qui plaisante... chaque geste participe à la mise en scène d'une hiérarchie émotionnelle préexistante. Les tensions passées y trouvent parfois une expression détournée, sous forme de moqueries, de piques voilées ou de discussions apparemment…
Faut-il démythifier le général De Gaulle ?
Il est sans doute le personnage politique le plus unanimement sacralisé de l’histoire française contemporaine. Général, résistant, fondateur d’une République, père de la nation : Charles de Gaulle semble figé dans une…
L’école peut-elle encore transmettre des valeurs communes ?
Longtemps pensée comme l’espace de fabrication du citoyen, l’école incarne l’idéal républicain d’une transmission des savoirs et des valeurs partagées. Laïcité, égalité, esprit critique, respect de l’autre… ces principes forment le socle…
L’enfant réparateur : quand une génération doit compenser le passé
Dans de nombreuses familles, l’enfant n’est pas seulement une promesse, il devient parfois un espoir de réparation. On projette sur lui les rêves inaboutis, les blessures silencieuses, les frustrations sociales d’une génération…
L’intime médiatisé : entre confession volontaire et injonction à l’authenticité
Longtemps considéré comme relevant de la sphère privée, l’intime est aujourd’hui omniprésent dans l’espace médiatique. On le retrouve dans les témoignages en plateau, dans les vlogs personnels, dans les récits d’auto-exposition sur…
Peut-on dire non à un ami qui va mal ?
Lorsqu’un ami souffre, il semble impensable de refuser quoi que ce soit. On décroche à toute heure, on annule ses projets, on devient un pilier. Dire non, dans ce contexte, apparaît comme une trahison. Pourtant, à force de répondre présent, on s’épuise. Et l’on découvre que ce qui, au départ, semblait une présence juste devient une obligation affective. Pourquoi est-il si difficile de poser des limites face à la détresse d’un proche ? Et que redoute-t-on vraiment lorsqu’on ne dit pas non ? La peur de blesser, de trahir, de disparaître Dire non à un ami en souffrance revient à poser une limite dans un moment où il semble ne…
Quand on ne se reconnaît plus : l’amitié face aux métamorphoses
Il arrive qu’une amitié s’érode sans heurt, sans dispute, sans événement précis. Juste une distance, un léger flottement, un sentiment…
Solitude imposée : comment l’exclusion abîme le narcissisme
On distingue souvent la solitude choisie de la solitude subie, mais on parle peu de ses effets profonds sur l’estime…
Briser la solitude sans trahir la fidélité au passé
Il arrive que la solitude soit vécue non pas comme une souffrance, mais comme une nécessité. Non pas comme un…
Faire partie d’une équipe sans perdre sa singularité
L’idéal de cohésion d’équipe est largement valorisé dans les organisations. On en parle comme d’un ciment, d’un gage d’efficacité, d’un marqueur de bonne santé relationnelle. Mais cette quête de l’unité peut, paradoxalement, générer un climat d’uniformisation douce. La singularité devient un enjeu délicat : trop affirmée, elle dérange ; trop contenue, elle s’efface. Comment alors appartenir à un groupe sans se trahir ? Comment exister dans le lien sans fondre sa voix dans celle du collectif ? Ces questions, peu dites, traversent silencieusement bien des équipes. Quand s’adapter devient un réflexe de survie Dans beaucoup de contextes professionnels, l’intégration passe par une forme d’imitation implicite : reprendre les codes, adopter le ton, calquer les réactions.…
L’orientation comme réparation : faire ce que les parents n’ont pas pu faire
Nombreux sont ceux qui, sans toujours le formuler consciemment, choisissent une voie professionnelle en réponse à une histoire familiale inachevée. Le métier devient alors plus qu’un projet personnel : il s’impose comme une réponse silencieuse à un manque, une blessure ou un rêve interrompu. Certains…
Rester fonctionnaire par fidélité à un idéal parental : sécurité ou loyauté ?
Certaines personnes conservent leur poste dans la fonction publique pendant toute leur carrière, parfois sans réelle conviction, ni attachement profond à leur mission actuelle. Elles ne sont pas maltraitées, mais pas non plus nourries. Lorsqu’on les interroge sur leur choix, les réponses sont souvent pratiques…
L’IA comme partenaire idéal : une projection narcissique ?
Face à l’intelligence artificielle, certain·es parlent d’outil, d’assistance ou de soutien. Mais dans la pratique, certaines relations à l’IA prennent une tournure plus intime, presque fusionnelle : on lui parle, on l’écoute, on s’en remet à elle. L’IA devient alors un partenaire invisible, toujours disponible,…
Pourquoi la souffrance psychique est si difficile à nommer ?
On peut dire qu’on a mal au ventre, au dos, à la tête. Mais dire qu’on souffre « à l’intérieur » reste souvent vague, embarrassant, voire impossible. La souffrance psychique, parce qu’elle échappe aux repères…
Se faire masser sans culpabilité : une autorisation à exister autrement
Sortir de l’idée que le soin est un luxe ou une faiblesse. Certains hommes ne se sont jamais autorisés à recevoir un soin corporel. Non pas qu’ils en aient eu peur, mais parce que l’idée…
Pourquoi la détente met certains mal à l’aise : la peur du relâchement
Alors que la détente est largement valorisée comme un besoin universel, il arrive que certaines personnes la vivent avec gêne, inconfort ou tension. Le relâchement, loin d’être ressenti comme apaisant, est parfois source d’anxiété. Dans…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas l’inactivité ?
Certaines personnes peinent à rester sans rien faire. Même une heure libre semble de trop. Elles remplissent, organisent, s’activent — comme si chaque minute devait justifier son existence. Cette intolérance à l’inactivité ne relève pas…
Chercher un psy “qui nous ressemble” : réassurance ou évitement ?
Dans la phase de recherche d’un thérapeute, il n’est pas rare d’entendre cette phrase : « Je cherche quelqu’un à…
Le bon psy existe-t-il vraiment ou est-ce une construction ?
Face à la pluralité des approches et des personnalités, beaucoup se demandent comment reconnaître un « bon » psy. Derrière…
Évaluer pour aider ou pour classer ? Les ambiguïtés du diagnostic psychique
Dans le champ de la santé mentale, le diagnostic psychique est censé ouvrir vers une meilleure compréhension de la souffrance…
Peut-on vraiment mesurer la souffrance psychique ?
À l’hôpital, en cabinet, dans les enquêtes de santé mentale, la souffrance psychique fait désormais l’objet de tentatives de mesure. Échelles, questionnaires, indicateurs sont censés capter ce qui, en chacun, vacille ou se dégrade. Mais cette volonté de quantifier une expérience intérieure pose rapidement question. Peut-on objectiver ce qui, par définition, relève du vécu subjectif, du ressenti intime, de l’histoire singulière ? À vouloir évaluer la souffrance, on risque parfois de la réduire à ce qui se dit bien, se coche, se chiffre — au détriment de ce qui se tait, se masque, se déforme. Ce que les outils ne saisissent pas Il existe aujourd’hui des échelles de dépression, d’anxiété, de détresse psychique. Utiles dans certains contextes, ces outils ne…
La folie comme dévoilement du réel : quand l’aliéné voit plus clair que les autres
Il y a des fous qui crient, qui gesticulent, qui rient trop fort. Et puis il y a ceux qui voient. Sur scène, la figure du fou ne se limite pas à l’excès ou à la bizarrerie : elle porte une lucidité que les autres ne peuvent pas entendre. Loin…
Se reconnaître sans le vouloir : l’identification involontaire en lecture
Il arrive que nous nous sentions touchés par un passage de livre qui, a priori, ne nous concerne en rien. Une scène banale, un personnage éloigné de nous ou une situation que nous pensions étrangère nous bouleverse subitement. Ce phénomène d’identification involontaire est fréquent et souvent déroutant. Pourquoi certains textes…
Pourquoi certains personnages secondaires nous marquent
Il arrive que des personnages secondaires, parfois à peine esquissés, nous laissent une empreinte bien plus forte que les héros du récit. Un ami fidèle, une figure discrète, un témoin silencieux touche quelque chose en nous, bien au-delà de son rôle narratif. Pourquoi cette résonance ? Ce phénomène révèle l’existence…
Solitude au musée : quand regarder seul(e) fait surgir l’intime
La visite d’un musée en solitaire peut être ressentie comme un luxe rare. Pas de paroles à échanger, pas de rythme imposé, pas d’interprétation à partager. Juste soi, son regard, ses pensées. Mais cette solitude, quand elle s’installe dans le silence des galeries, produit parfois un effet inattendu : elle…





































