Phobie scolaire, phobie sociale : que cherche-t-on à fuir ?
Refuser d’aller à l’école, paniquer à l’idée de parler en public, se sentir envahi à la seule idée de croiser un groupe, d’être observé, évalué, comparé… Ces peurs, souvent qualifiées de "phobies", touchent de plus en plus d’adolescents, de jeunes adultes, mais aussi d’adultes installés dans la vie. Derrière les symptômes visibles, il y a une angoisse profonde, difficile à nommer. Ce que l’on fuit n’est pas toujours le lieu lui-même, ni même l’autre, mais quelque chose de plus intime : une exposition de soi, une confrontation intérieure. Une fuite du regard, plus que de la situation Dans la phobie sociale comme dans la phobie scolaire, le regard de l’autre…
Je n’ai pas connu mes ancêtres… mais je les porte quand même
On pourrait croire que l’on ne peut hériter que de ce que l’on connaît. Et pourtant, nous portons souvent bien…
Transfuge de classe sociale : pourquoi cela bouleverse nos repères
On parle souvent de la "réussite sociale" comme d’un but : faire des études, gagner plus, monter en responsabilités. Mais…
Les troubles de l’identité : retrouver l’unité intérieure
Se sentir soi-même, de manière continue et cohérente, est souvent vécu comme une évidence. Pourtant, pour certaines personnes, cette expérience…
Le sentiment amoureux peut-il renaître après une rupture ?
La rupture n’est pas toujours synonyme de fin ; elle peut être un point de suspension, un remaniement du lien, voire une condition de sa transformation. Le sentiment amoureux, en apparence dissous, peut parfois survivre à la séparation, enfoui sous le traumatisme de la perte, prêt à resurgir sous une autre forme. Mais que signifie réellement ce retour du sentiment ? Est-il une illusion défensive, une régression, ou l’émergence d’un amour refondé ? La séparation comme temps d’élaboration Se séparer, c’est souvent interrompre un scénario répétitif que le couple ne parvenait plus à transformer. Mais pour certains, la rupture agit comme un déclencheur d’élaboration psychique : elle fait émerger des zones jusqu’alors refoulées, des désirs…
Le couple peut-il survivre à l’infidélité ?
Quand la trahison devient une épreuve de vérité pour le lien L’infidélité est souvent perçue comme une frontière définitive, un point de non-retour. Pourtant, tous les couples ne s’effondrent pas après la découverte d’une trahison. Certains s’écroulent, d’autres survivent, et quelques-uns parviennent même à se…
Quand le célibat réactive des blessures plus anciennes
On croit vivre un simple moment sans amour, et c’est tout un monde intérieur qui se réveille. Le célibat, surtout lorsqu’il dure ou qu’il s’impose, ne fait pas que parler d’absence. Il vient parfois toucher des zones enfouies : des blessures précoces, des manques anciens,…
Gestion des tâches ménagères : terrain caché du pouvoir ?
Décryptage des enjeux inconscients derrière l’organisation domestique La répartition des tâches ménagères semble, à première vue, relever du bon sens et de l’équité. On parle de partage, d’organisation pratique, de coopération. Mais derrière cette apparente simplicité se jouent des dynamiques bien plus complexes. Le foyer…
Le partage des tâches ménagères : un symptôme de l’équilibre familial
La répartition des tâches domestiques semble appartenir au registre du quotidien, loin des grands enjeux psychiques. Pourtant, elle constitue l’un…
La grossesse et le bouleversement de l’identité féminine
Attendre un enfant n’est pas seulement une aventure physique ou médicale. La grossesse provoque un profond remaniement de l’identité féminine,…
Monoparentalité : Faut-il être le père et la mère de son enfant ?
Dans les familles monoparentales, la question se pose souvent de manière silencieuse : doit-on incarner à la fois le rôle du…
Parole parentale : éviter de projeter ses peurs en voulant rassurer
Dans le quotidien parental, il paraît naturel de vouloir protéger ses enfants de leurs peurs. La parole devient alors un outil central pour apaiser, expliquer et sécuriser. Mais derrière ces mots souvent bienveillants, se cache parfois une autre réalité : celle des angoisses parentales qui, malgré les apparences, se glissent entre les lignes. Quand la parole cherche à combler une insécurité Face aux peurs de leur enfant, de nombreux parents réagissent par un flot de paroles destinées à rassurer ; mais ces discours révèlent souvent leur propre besoin d'être apaisé·es. Dire « tout va bien, il n'y a aucun danger » à répétition peut, paradoxalement, alerter l'enfant sur une menace sous-jacente qu'il n'avait pas perçue. Ce trop-plein verbal témoigne d'une…
Ce que les crises révèlent (ou détruisent) des valeurs communes
Les grandes crises mettent à nu ce que le quotidien dissimule. Elles font remonter à la surface les tensions latentes, les élans de solidarité, les fractures sociales. Pandémies, attentats, guerres, catastrophes naturelles……
L’identité sociale comme armure : entre protection et enfermement
Nous avons tou·te·s appris à répondre à la question « Tu fais quoi dans la vie ? » par une fonction, un statut ou une place. Derrière cette réponse se cache bien…
Mobilisation collective et pulsions personnelles
Les luttes sociales, politiques ou militantes s’inscrivent dans des enjeux objectifs : défendre des droits, revendiquer une reconnaissance, dénoncer une injustice. Pourtant, toute mobilisation collective active aussi des forces plus intimes, plus…
Penser avec des machines : ce que l’IA fait à la pensée humaine
L’intelligence artificielle ne se contente pas de résoudre des tâches techniques ou d’automatiser des fonctions répétitives : elle modifie en profondeur notre rapport à l’effort mental, à l’élaboration du sens, au processus…
Pourquoi le bénévolat peut devenir une scène sacrificielle
Le bénévolat est souvent associé à la générosité, au lien, à l’envie de faire sa part. Pourtant, chez certaines personnes, il prend peu à peu la forme d’un dévouement extrême, qui dépasse le simple engagement pour devenir un théâtre d’effacement de soi. Ce n’est plus seulement aider, mais se sacrifier. Offrir tout son temps, sa disponibilité, son énergie, sans mesure ni retour, comme si cela était une condition de valeur. Cette dynamique, valorisée en apparence, peut cacher un conflit plus profond : le besoin de se faire aimer en étant irréprochable, quitte à s’oublier totalement. Le besoin d’être “bon” pour exister Derrière l’investissement excessif se cache souvent une construction psychique…
S’entourer de personnes plus âgées : recherche de repères ou évitement ?
Certaines personnes, dès l’adolescence ou l’entrée dans l’âge adulte, nouent plus facilement des liens avec des individus sensiblement plus âgés.…
Comment soigner le lien amical pour qu’il se renforce ?
L’amitié semble naturelle, spontanée, immédiate. Et pourtant, c’est une construction lente, fragile, profondément humaine, qui engage le sujet bien au-delà…
Quand l’amitié perdure malgré les trajectoires de vie différentes
Certains liens survivent à tout : aux changements de ville, aux évolutions sociales, aux écarts de rythme de vie. D’autres…
Pourquoi certaines personnes changent d’études chaque année ?
Il existe des parcours linéaires, cohérents, où chaque choix semble découler du précédent. Et il y a ceux, plus discontinus, marqués par des bifurcations fréquentes. Certains enchaînent les cursus, chaque année recommençant quelque chose, sans jamais vraiment s’installer. Ce mouvement, souvent interprété comme de l’instabilité ou de l’indécision, révèle parfois un mécanisme plus profond : la fuite d’un engagement vécu comme menaçant pour l’identité. L’orientation ne fonctionne plus comme un choix, mais comme une stratégie d’évitement inconscient. L’engagement comme prise de risque identitaire S’inscrire dans une formation, c’est potentiellement s’y inscrire symboliquement : se projeter, se situer, renoncer à d’autres possibles. Pour certaines personnes, cette projection devient insupportable. Choisir revient à se limiter, à perdre…
Fonction publique et dépression : redonner du sens et de l’envie
Loin des impératifs du privé, certaines fonctions publiques permettent un rythme régulier, une charge de travail contenue, peu de pression directe. On y trouve ce que beaucoup recherchent : sécurité, équilibre, lisibilité. Mais chez certaines personnes, cette stabilité extérieure laisse progressivement place à un état…
Ne pas supporter l’imprévu : besoin de cadre ou angoisse affective ?
Certains réagissent avec une nervosité disproportionnée face à la moindre modification de programme. Ce rejet de l’imprévu, souvent interprété comme un simple trait de caractère ou une préférence logistique, cache parfois des enjeux bien plus profonds. Derrière l’attachement au cadre peut se dissimuler une angoisse…
Un humour omniprésent qui évite les sujets sensibles
Dans certaines équipes, tout se dit sur le ton de la blague. Les remarques sont formulées avec ironie, les critiques passent par des sous-entendus amusés, les tensions sont désamorcées par un trait d’esprit. Ce recours permanent à l’humour crée une ambiance légère, vivante, pleine de…
Quand manger devient un moyen de se punir
Certaines personnes mangent en excès non pas pour se faire plaisir, mais presque pour se faire mal. Elles enchaînent les prises alimentaires en silence, souvent seules, avec une impression de perte de contrôle suivie d’une…
L’eau chaude comme enveloppe : apaiser une mémoire corporelle
Se plonger dans un bain thermal n’a rien d’un geste banal. Pour beaucoup, c’est un moment de relâchement attendu, mais pour d’autres, ce contact avec l’eau chaude réveille une sensation oubliée, presque primitive : celle…
Pourquoi a-t-on si peur de changer d’avis ?
Dans l’imaginaire collectif, changer d’avis est souvent perçu comme une marque d’hésitation, voire d’incohérence. On valorise la constance, la fidélité à ses choix, la solidité de ses positions. Pourtant, l’évolution intérieure passe par des renoncements,…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas l’inactivité ?
Certaines personnes peinent à rester sans rien faire. Même une heure libre semble de trop. Elles remplissent, organisent, s’activent — comme si chaque minute devait justifier son existence. Cette intolérance à l’inactivité ne relève pas…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Un film, et soudain les larmes : fiction et miroir de soi
On regarde un film, sans attente particulière. On s’installe, on s’immerge, on suit une histoire parmi d’autres. Et soudain, les…
Vouloir plaire à son psy : une stratégie pour être accepté ou aimé ?
Dans le cadre protégé de la thérapie, chacun·e cherche à déposer quelque chose de soi. Mais ce mouvement est parfois…
Le burn-out est-il une pathologie ou un cri du corps ?
Longtemps perçu comme un simple épuisement professionnel, le burn-out est aujourd’hui identifié comme une forme de rupture intérieure. Mais au-delà du diagnostic, une question subsiste : s’agit-il d’une pathologie au sens strict, ou d’un signal d’alerte que le corps envoie pour signifier un trop-plein insoutenable ? Dans bien des cas, l’effondrement ne survient pas après un événement unique, mais après une longue période de suradaptation, de déni des besoins fondamentaux, de mise à distance des signaux d’alerte psychiques. Ce n’est pas l’événement qui brûle, mais l’accumulation silencieuse de renoncements. Une perte de contact avec soi Le burn-out apparaît souvent chez des personnes investies, consciencieuses, engagées, qui ont peu de contact avec leurs limites. Leur fonctionnement est centré sur la performance,…
Quand le héros tourmenté devient le double de nos conflits internes
Certains personnages de fiction nous bouleversent d’une manière difficile à expliquer. Ce n’est pas leur destin tragique qui nous affecte, mais leur manière d’être en tension avec eux-mêmes. Héros ambivalents, déchirés, incapables de choisir ou d’agir sans se blesser : leur trouble devient le nôtre. Pourquoi nous touchent-ils si profondément…
Dans l’Art : Les couleurs et leur pouvoir symbolique
Les couleurs sont bien plus que de simples éléments visuels ; elles sont porteuses de significations profondes et souvent inconscientes. Dans l'art, chaque nuance, qu’elle soit vive ou sombre, réveille des émotions enfouies, des désirs refoulés ou des aspects de notre psyché dont nous n’avons pas pleinement conscience. L’étude de…
Quand l’univers du jeu nous poursuit après l’écran
Certains jeux s’effacent dès que l’on éteint la console. D’autres, en revanche, laissent une empreinte, comme une atmosphère qui continue de vibrer en nous. Une image, un son, un rythme, un état interne : l’univers du jeu ne s’arrête pas toujours là où finit la partie. Il peut nous accompagner…
L’angoisse sans cause : quand la littérature capte l’indicible
Certaines œuvres nous frappent par leur atmosphère plus que par leur intrigue. Il ne s’y passe rien de tragique, rien de spectaculaire, mais une tension sourde y règne, comme si un vertige invisible gagnait le lecteur de l’intérieur. C’est une angoisse sans objet, une inquiétude flottante, que la littérature parvient…





































