À la recherche de l’authenticité
Dans un monde où les apparences sont valorisées, où les réseaux sociaux façonnent nos images et où l’adaptation semble indispensable, être authentique devient un acte rare et courageux. Mais que signifie vraiment "être soi" ? Et pourquoi ce chemin vers l’authenticité est-il si difficile à emprunter ? Chercher l’authenticité, c’est souvent s’éloigner des attentes extérieures pour se rapprocher de ce que l’on ressent vraiment, au risque de déplaire, de douter, de se confronter à soi-même. Un chemin exigeant, mais profondément libérateur. Être vrai : un besoin profondément humain Chacun aspire à se sentir aligné, à vivre selon ses valeurs, ses élans, ses vérités intérieures. Ce besoin d’authenticité est un moteur…
Addiction douce, douleur silencieuse
Elles ne font pas de bruit, ne bouleversent pas l’ordre social, ne conduisent pas toujours à l’effondrement. Et pourtant, elles…
Croire en la France, croire en son pays
Croire en son pays : l’expression peut sembler désuète, voire inconfortable, dans une époque marquée par la défiance, les crises…
Changer de regard sur soi : première étape vers un mieux-être
Nous sommes souvent nos premiers juges. Bien avant le regard des autres, c’est notre propre regard sur nous-mêmes qui conditionne…
Le polyamour : liberté ou illusion d’ouverture ?
Le polyamour intrigue, séduit, dérange ou questionne, tant il bouscule les fondations du couple traditionnel. Dans sa promesse d’amour libre et égalitaire, il semble ouvrir un espace d’expérimentation affective inédit. Mais derrière cette apparente liberté se nichent parfois des mécanismes inconscients puissants ; conflits d’identités, déni de dépendance, fantasmes de toute-puissance. Le polyamour est-il vraiment une voie d’émancipation relationnelle, ou peut-il masquer d’autres impasses psychiques ? Un idéal de liberté… au prix de quel clivage ? Le polyamour repose sur l’idée qu’aimer plusieurs personnes n’est pas une trahison, mais une expansion du lien. Mais cette multiplicité, si elle n’est pas travaillée psychiquement, peut aussi devenir un clivage affectif. La coexistence de plusieurs relations exige une…
Profiter du célibat pour se réapproprier sa vie
Le célibat n’est pas toujours un choix, mais il peut devenir un tournant. Dans un monde où la vie amoureuse est souvent présentée comme le cœur de l’épanouissement personnel, vivre sans partenaire peut susciter gêne, doute ou vide. Pourtant, ce moment d’absence relationnelle n’est pas…
Profiter du célibat pour vivre des expériences
Être célibataire, ce n’est pas seulement vivre sans lien amoureux ; c’est aussi habiter un espace inédit de liberté. Moins de compromis, moins d’adaptation, moins de projection sur un futur commun. Ce moment-là, qu’il soit choisi ou transitoire, peut devenir un terrain d’exploration intérieure et…
Quand l’amitié protège… ou empêche le lien amoureux
L’amitié comme refuge affectif, mais aussi comme écran à la reconnaissance d’un désir. L’amitié peut être un espace précieux de soutien, de réconfort, de présence fidèle. Dans ce lien, on est souvent vu·e sans masque, accueilli·e sans attente, libre d’être soi sans enjeu de séduction.…
Le repas de famille, un miroir de l’inconscient
Rien n'a l'air plus anodin qu'un repas de famille : une table dressée, des plats partagés, des conversations ordinaires. Pourtant,…
Quand l’organisation familiale révèle les tensions cachées
L’organisation du quotidien familial semble relever du bon sens ou de la simple logistique. Pourtant, derrière la répartition des tâches…
Désir d’enfant et maladie : l’espoir au cœur de la fragilité
L’annonce ou la traversée d’une maladie grave bouleverse profondément le rapport à soi, au temps et à l’avenir. Pourtant, chez…
L’enfant réparateur : quand une génération doit « sauver » la lignée
Certains enfants naissent avec une mission invisible : réparer les blessures familiales passées, sans jamais avoir été conscients de ce poids. La mission silencieuse imposée dès la naissance Dans certaines familles, un enfant est inconsciemment investi du rôle de "réparer" ce qui a été brisé auparavant. Paul, depuis son plus jeune âge, a senti qu'il devait réussir là où ses parents avaient échoué, combler les manques affectifs ou restaurer une image ternie par les drames familiaux. Cette charge ne se dit pas, mais elle s'impose à travers des attentes, des regards et des silences. L’enfant réparateur devient alors le dépositaire d’une mission transgénérationnelle, souvent au détriment de son propre épanouissement. Les symptômes d’une loyauté invisible L’enfant réparateur cherche inconsciemment à…
Facebook, Instagram, X et TikTok : le monde du vide ?
Ils rythment nos gestes, saturent nos écrans, façonnent nos imaginaires. Facebook, Instagram, X (ex-Twitter) et TikTok occupent une place centrale dans l’expérience contemporaine du monde. Mais plus le flux s’accélère, plus une…
Comment rapprocher les générations dans un monde fragmenté ?
Entre jeunes et anciens, le dialogue semble parfois rompu. Valeurs divergentes, langages dissonants, expériences historiques incomparables : chaque génération habite le monde à sa manière. Et pourtant, toutes coexistent dans une même…
L’école fabrique-t-elle encore des citoyens ?
De la devise républicaine gravée sur les frontons aux manuels d’éducation morale et civique, l’école française continue d’affirmer son ambition de former des citoyens éclairés, autonomes et responsables. Mais dans une société…
Zapping algorithmique : comment les plateformes déplacent notre attention
Sur les plateformes de streaming, de plus en plus d’utilisateurs ne regardent pas un programme, ils en survolent plusieurs. Suggestions infinies, extraits qui démarrent seuls, classements personnalisés : tout pousse à l’exploration…
Se sentir en décalage dans son groupe d’âge : mythe personnel ou blessure ?
Certaines personnes, dès l’enfance ou l’adolescence, ressentent une distance avec celles et ceux de leur âge. Elles se disent plus matures, moins intéressées par les mêmes choses, moins à l’aise dans les codes de leur génération. Ce décalage, parfois revendiqué, parfois douloureux, ne relève pas seulement d’un tempérament ou d’une différence de goûts. Il peut s’ancrer dans une histoire psychique marquée par une avance émotionnelle précoce ou un manque de synchronisation affective avec l’environnement. Une maturité défensive plus qu’un écart réel Il arrive que l’on se vive comme « différent des autres » très tôt, avec une sensation de ne pas être sur la même longueur d’onde. Cette impression peut…
Pourquoi les liens se rompent toujours au même moment ?
Certaines personnes revivent, sans le vouloir, des scénarios relationnels étrangement similaires : une rencontre pleine de promesses, une proximité naissante,…
Pourquoi certain(e)s deviennent “grands frères” ou “grandes sœurs” ?
Certaines figures sociales se détachent dans les groupes amicaux ou professionnels. Ce sont les personnes vers qui on se tourne…
L’ami qui nous échappe : quand l’évolution de l’autre devient insupportable
Parfois, sans que l’on sache l’expliquer, l’ascension, la transformation ou le changement de rythme de vie d’un ami provoque un…
Ne pas supporter l’imprévu : besoin de cadre ou angoisse affective ?
Certains réagissent avec une nervosité disproportionnée face à la moindre modification de programme. Ce rejet de l’imprévu, souvent interprété comme un simple trait de caractère ou une préférence logistique, cache parfois des enjeux bien plus profonds. Derrière l’attachement au cadre peut se dissimuler une angoisse face à l’instabilité émotionnelle, et une défense bien rodée contre tout ce qui pourrait réactiver une surcharge affective mal digérée. L’ordre apparent pour éviter le chaos intérieur L'intolérance à l'imprévu n'est pas toujours un signe de rigidité psychique ; elle peut être une stratégie inconsciente pour contenir un monde interne perçu comme instable. Ce n’est pas l’événement en soi qui dérange, mais la résonance émotionnelle qu’il risque de déclencher. Une…
Fonctionnaire : comment s’inscrire dans une relation apaisée avec l’État
Dans l’imaginaire collectif, l’État est souvent perçu comme une entité abstraite, autoritaire ou froide. Pourtant, pour ceux qui travaillent à son service, il devient une présence concrète, quotidienne, et parfois ambivalente. Certains fonctionnaires vivent cette relation de manière sereine et équilibrée, d’autres la traversent avec…
Au travail, comment améliorer l’ambiance et la cohésion ?
Lorsque l’ambiance de travail devient pesante, la tentation est grande de chercher des solutions visibles : changer l’organisation des bureaux, instaurer des moments conviviaux, proposer des séminaires. Mais ces réponses, aussi utiles soient-elles, ne suffisent pas toujours. Car l’atmosphère ne se résume pas à des…
Être toujours en opposition : esprit critique ou conflit archaïque avec l’autorité ?
Dans certains milieux professionnels, il existe des figures systématiquement contestataires. Elles remettent en question les décisions, suspectent les intentions, décryptent les incohérences avec acuité. À première vue, cela peut sembler salutaire, porteur d’un esprit critique nécessaire. Mais lorsque cette opposition devient automatique, rigide, irréductible, elle…
Les potentiels bienfaits de la méditation pour le psychisme
On vante souvent les effets de la méditation sur le stress, le sommeil ou la concentration. Mais ses apports psychiques profonds sont moins immédiatement visibles. En s'inscrivant dans une régularité douce, la méditation peut transformer…
Quand contrôler son alimentation devient une manière de se sentir exister
Certaines personnes ne mangent jamais au hasard. Tout est mesuré, pesé, planifié. La nourriture devient une affaire de volonté, un terrain de maîtrise sans faille. Derrière cette rigueur, souvent valorisée socialement, se cache parfois un…
Quand le corps prend la parole : écouter les symptômes autrement
Et si les douleurs physiques n’étaient pas toujours dues à un dysfonctionnement organique mais à un conflit psychique qui ne trouve pas d’autre issue ? Dans une société qui valorise le langage, nous oublions parfois…
Avoir faim dès qu’on rentre chez soi : le lien entre lieu intime et compulsion
Certaines personnes n’éprouvent aucune faim particulière au cours de la journée, mais dès qu’elles rentrent chez elles, une envie irrépressible de manger surgit. Cela peut sembler anodin, mais ce geste automatique – se diriger vers…
Minimiser son mal-être : une défense contre la peur de ne pas être cru
Il n’est pas rare d’entendre des patients dire qu’ils ne vont « pas si mal », qu’il y a «…
Quelle est la spécificité d’un psychanalyste ?
Dans le vaste champ des métiers du soin psychique, la figure du psychanalyste intrigue autant qu'elle interroge. Souvent perçue comme…
Un poids en moi que rien n’explique vraiment
Il arrive que le corps dise ce que les mots n’arrivent pas à formuler. Une lourdeur diffuse, une fatigue persistante,…
Tout m’agace : irritabilité chronique ou douleur déplacée ?
Ce n’est pas une colère explosive, mais une tension continue. Un agacement quotidien, face à tout et à rien. Une impatience latente, une crispation sourde. On s’emporte pour des détails, on soupire, on rumine. Et pourtant, rien de vraiment grave ne semble l’expliquer. Cette irritabilité chronique, si fréquente et pourtant peu interrogée, peut être le masque d’un autre affect plus enfoui. Derrière ce ton sec ou ces nerfs à vif, c’est souvent une autre douleur qui cherche à se faire entendre, à travers un chemin détourné. La colère comme écran d’une fragilité intérieure L’agacement est un affect plus tolérable que d’autres. Il permet d’exprimer une tension sans en dévoiler la source. Mieux vaut paraître irritable que vulnérable, sec que triste.…
Matière, peau, texture : quand le corps entre en résonance avec l’œuvre
Certaines œuvres d’art ne se contentent pas d’être regardées. Elles se donnent à ressentir. Il ne s’agit pas d’émotion visible, ni de compréhension symbolique, mais d’une réponse corporelle silencieuse. Devant certaines matières, certaines textures, le corps réagit sans attendre le jugement : une tension, un frisson, un retrait. Ce que…
Se reconnaître sans le vouloir : l’identification involontaire en lecture
Il arrive que nous nous sentions touchés par un passage de livre qui, a priori, ne nous concerne en rien. Une scène banale, un personnage éloigné de nous ou une situation que nous pensions étrangère nous bouleverse subitement. Ce phénomène d’identification involontaire est fréquent et souvent déroutant. Pourquoi certains textes…
Marcher en scène : une géographie affective du plateau
Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui compte que ce qu’il déplace en soi. Marcher en scène, c’est souvent organiser une cartographie invisible des états intérieurs. Chaque pas peut creuser un silence, réorienter un lien, déséquilibrer l’ensemble.…
Le couloir étroit : figuration du conflit intérieur
Dans l’espace filmique, le couloir étroit n’est jamais anodin. Transition entre deux lieux, il devient, par son exiguïté même, un espace hautement symbolique. Le cinéma l’utilise pour matérialiser des moments de tension, de choix contraint ou de conflit intérieur. Chaque pas y est empreint d’ambivalence : avancer ou reculer, franchir…





































