Comportements excessifs liés à l’enfance
Colères impressionnantes, refus systématiques, crises de larmes, agitation soudaine… Les comportements excessifs chez le jeune enfant inquiètent souvent les parents, déroutent les éducateurs, et sont parfois perçus comme des troubles. Pourtant, du point de vue psychanalytique, ces excès ne sont ni des caprices, ni des pathologies : ce sont des manifestations du conflit psychique en construction. La petite enfance est une période où l’enfant, encore en plein processus de structuration du moi, utilise son corps, ses cris, et ses gestes pour exprimer ce qu’il ne peut pas encore symboliser avec des mots. Quand le corps devient langage Avant que le langage ne soit pleinement constitué, le jeune enfant s’exprime par…
Comment renforcer l’estime de soi ?
L’estime de soi joue un rôle clé dans l’équilibre psychologique de chacun. Elle renvoie à la valeur que l’on s’accorde,…
Refuser les modèles traditionnels : un acte de cohérence ou de fuite ?
Ne pas se marier, ne pas avoir d’enfants, vivre en colocation après 40 ans, quitter la ville, changer de métier…
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
Se laver les mains dix fois par jour, vérifier encore et encore si la porte est bien fermée, compter mentalement…
Aimer sans vouloir s’engager : une peur ou un désir légitime ?
Il est possible d’éprouver des sentiments profonds, sincères, puissants… tout en redoutant l’idée même d’un engagement. Cette position, souvent jugée contradictoire, voire immature, révèle pourtant une complexité psychique bien réelle. Aimer sans vouloir s’engager n’est pas nécessairement une fuite ; c’est parfois un choix, mais aussi souvent un symptôme. Comment distinguer les deux ? Quand l’engagement effraie plus que l’amour lui-même L’engagement active un imaginaire chargé : promesse, durée, responsabilité, fusion possible. Pour certains, cela réveille des angoisses profondes. Ce n’est pas l’amour qu’ils redoutent, mais ce que l’amour pourrait exiger d’eux. Être à deux, c’est renoncer à une forme de toute-puissance ; c’est se rendre vulnérable, dépendant, exposé. L’engagement devient alors un espace où…
Les silences du quotidien : complicité ou éloignement ?
Dans le couple, le silence n’est jamais neutre. Derrière l’absence de mots se joue souvent une dynamique invisible, un équilibre fragile entre présence et retrait. Le silence peut être un espace de sécurité partagée, mais il peut aussi devenir le terrain d’expression des conflits évités,…
Les non-dits du couple : protection ou poison silencieux ?
Dans toute relation, il y a des choses que l'on préfère taire. Par pudeur, par peur ou par stratégie, le silence s’installe souvent là où la parole semble trop risquée. Dans le couple, ces non-dits jouent un rôle ambivalent : ils peuvent protéger l’équilibre fragile du…
Ce que mes ruptures m’ont appris de moi
On croit parfois que c’est dans la rencontre qu’on se découvre, mais c’est souvent dans la séparation que quelque chose se révèle. Une rupture ne laisse jamais intact·e : elle fissure, déplace, oblige à se regarder autrement. Elle fait tomber des illusions, réveille des fragilités, expose…
Les rêves pendant la grossesse : une fenêtre sur l’inconscient maternel
Lorsque le corps change, l'esprit s'exprime autrement, révélant dans les rêves ce que les mots peinent à formuler. Le rêve,…
Quand le refus d’autorité cache un besoin de reconnaissance
Face à un adolescent qui conteste chaque règle, rejette les consignes ou défie systématiquement l’autorité, la réaction instinctive est souvent…
Le besoin d’ordre dans la famille : sécurité affective ou peur de l’imprévu ?
Derrière les emplois du temps millimétrés, les maisons impeccables et les règles strictes du quotidien familial se cache souvent bien…
Mon ado sèche les cours : Comprendre avant de sanctionner
Découvrir que son adolescent sèche les cours déclenche souvent une réaction immédiate : inquiétude, colère ou sentiment d’impuissance. Derrière cet acte perçu comme une faute ou une désinvolture, se cache bien souvent un message silencieux. L’absentéisme scolaire n’est pas seulement un refus d’apprendre ; c’est parfois une tentative d’échapper à un malaise plus profond, qu’il soit lié à l’école, à soi-même ou au contexte familial. Comprendre ce que révèle ce comportement permet d’y répondre autrement que par la seule sanction. Ne pas réduire l’absentéisme à de la paresse Il est tentant de croire que l’adolescent sèche par fainéantise ou par goût de la facilité. Pourtant, le décrochage scolaire traduit souvent un mal-être plus complexe. Ennui profond, perte de sens, pression…
Changer de classe sociale : pourquoi le corps résiste à l’ascension ?
Changer de classe sociale est souvent perçu comme une victoire individuelle. Réussir à s’élever au-delà du milieu dont on est issu suppose un effort de transformation, un dépassement de soi. Mais ce…
Quand le corps lâche le métier : le burn-out comme désaccord profond
Le burn-out n’est pas une simple fatigue. Il marque une rupture. Ce moment où le corps cesse de suivre le rythme, où il dit non à la place de l’esprit, signale souvent…
Quand les talk show remplacent les émissions politiques
En apparence, la politique est partout à la télévision. Débats, prises de position, tensions idéologiques s’expriment chaque soir sur les plateaux. Mais derrière cette profusion, une mutation discrète s’est opérée : les…
La haine du pouvoir : révolte lucide ou répétition inconsciente ?
Rejeter le pouvoir peut sembler un geste politique fort, un positionnement éthique, une dénonciation légitime de la domination. Mais dans certains cas, ce rejet prend la forme d’une haine viscérale, excessive, qui…
Quand la souffrance d’un ami réveille une blessure en nous
Il arrive qu’écouter un ami en détresse nous bouleverse plus qu’il ne le faudrait. Non pas par excès d’empathie, ni par surinvestissement affectif, mais parce que quelque chose, dans sa plainte, vient résonner en nous de manière intime et ancienne. Ce n’est plus seulement l’autre que nous entendons, mais une voix intérieure oubliée, un souvenir confus, une douleur encore active. Dans certains cas, l’ami ne fait pas que souffrir : il réveille une part enfouie de nous-mêmes. L’écho inconscient d’une souffrance partagée L’inconscient ne distingue pas ce qui appartient à soi et ce qui appartient à l’autre. Il fonctionne par résonances, par associations. Ainsi, la douleur exprimée par un ami…
Pourquoi se détache-t-on souvent de ses amis d’enfance ?
Il y a des liens qu’on croit indéfectibles. Des complicités forgées dans l’innocence, dans l’évidence, dans la durée. Et pourtant,…
Culpabilité de la solitude : quand s’isoler devient une transgression
On pourrait croire que la solitude ne regarde que soi, qu’elle est un état personnel, un choix intime. Pourtant, beaucoup…
Quand le besoin de contrôle empêche le lien
Certaines personnes paraissent solides, organisées, presque inébranlables. Elles donnent l’image d’une indépendance totale, d’une vie maîtrisée. Pourtant, derrière cette apparente…
Repenser son rapport au travail : et si c’était maintenant ?
Notre rapport au travail ne va plus de soi. Là où il représentait jadis un socle identitaire, une source de stabilité ou de fierté, il devient pour beaucoup une zone de tension, de doute, voire de souffrance. Fatigue morale, perte de sens, impossibilité de se projeter : tout se passe comme si un glissement silencieux s’était opéré. Non pas une rupture nette, mais une transformation progressive du lien subjectif au travail. Et si cette crise apparente était aussi une invitation à reconfigurer un rapport plus juste à soi ? L’usure du modèle hérité Le travail reste largement pensé à travers des catégories anciennes : stabilité, mérite, sacrifice, réussite. Pourtant, ces repères semblent de moins en moins…
Pourquoi certaines personnes changent d’études chaque année ?
Il existe des parcours linéaires, cohérents, où chaque choix semble découler du précédent. Et il y a ceux, plus discontinus, marqués par des bifurcations fréquentes. Certains enchaînent les cursus, chaque année recommençant quelque chose, sans jamais vraiment s’installer. Ce mouvement, souvent interprété comme de l’instabilité…
Fonctionnaire : comment s’inscrire dans une relation apaisée avec l’État
Dans l’imaginaire collectif, l’État est souvent perçu comme une entité abstraite, autoritaire ou froide. Pourtant, pour ceux qui travaillent à son service, il devient une présence concrète, quotidienne, et parfois ambivalente. Certains fonctionnaires vivent cette relation de manière sereine et équilibrée, d’autres la traversent avec…
Au travail : Laisser tomber le masque de la performance
Dans la plupart des milieux professionnels, on n’attend pas seulement des résultats. On attend une forme de contenance, de posture, de maîtrise. Il ne suffit pas de faire, il faut donner l’impression de contrôler, de tenir, d’être aligné. Ce masque, parfois adopté inconsciemment, devient un…
Santé mentale et injonction au bonheur : peut-on vraiment aller bien ?
À mesure que la santé mentale gagne en visibilité publique, elle semble paradoxalement se conformer à une norme implicite : celle d’un bien-être toujours atteignable, d’un équilibre émotionnel qui ne souffrirait ni contradiction ni zone…
Prendre soin de soi sous le regard des autres : entre pudeur et intimité
Il n’est pas toujours évident de se détendre quand d’autres regardent. Dans les lieux de soins collectifs comme les spas, les piscines ou les hammams, le corps est exposé, les gestes sont visibles, et l’intimité…
S’autoriser à ne rien faire, une saine occupation
Dans une société fondée sur l’activité, l’utilité et la performance, ne rien faire est souvent perçu comme une faute ou une perte de temps. L’oisiveté dérange. Elle interroge. Elle met en suspens l’économie du rendement.…
Blessures à répétition : le corps sabote-t-il ce que la tête exige ?
Les blessures physiques à répétition ne sont pas toujours dues à la malchance ou à une mauvaise préparation. Lorsqu’un sportif, amateur ou confirmé, accumule les arrêts forcés, les douleurs chroniques ou les microtraumatismes, il est…
Je me sens plein d’émotions, mais je ne parviens pas à les déverser
Il arrive que l’intérieur déborde sans qu’aucune goutte ne tombe. On se sent plein, chargé, presque saturé, et pourtant rien…
Le vide soudain : quand tout perd son goût sans raison apparente
Certaines périodes s’ouvrent dans une clarté intacte, avec des projets, des habitudes et même des liens familiers, mais tout semble…
Les attaques de panique : effraction de l’inconscient dans le quotidien
La panique surgit sans prévenir. Dans la rue, en voiture, au travail, elle coupe le souffle, accélère le cœur, donne…
Sentiment de malaise : je ne parviens plus à être naturel avec les autres
Il arrive que quelque chose se fige dans la relation à l’autre. On parle, on sourit, on répond, mais une tension sous-jacente s’installe, comme si chaque échange demandait un effort de plus en plus difficile à fournir. Ce n’est pas qu’on n’aime plus les gens, ni qu’on ne veut plus être en lien, mais simplement qu’on ne sait plus comment y être vraiment. On se sent comme déplacé, en décalage, comme si le lien ne nous laissait plus respirer. Ce malaise n’est pas nécessairement visible, ni même formulable, mais il agit à bas bruit : on surjoue la convivialité, on cherche ses mots, on anticipe ce qu’on va dire, on ne trouve plus le ton juste. On voudrait être spontané,…
Les souvenirs d’enfance comme scène fondatrice du récit
Dans bien des textes littéraires, l’enfance ne se réduit pas à un simple matériau thématique : elle constitue l’origine même du geste d’écriture. Ce que l’auteur cherche, en revenant au souvenir d’enfance, ce n’est pas tant un passé à restituer qu’une scène fondatrice, une expérience inaugurale qui a imprimé sa…
L’archétype du double : La dualité des figures et son impact sur notre psyché
Dans de nombreuses cultures et dans l’art à travers les siècles, l’idée du double a occupé une place centrale. Qu’il s’agisse de miroirs, de figures doubles ou de représentations symétriques, la dualité des figures évoque des conflits internes et des aspects refoulés de notre inconscient. Ces figures doubles, qui semblent…
Le double inquiétant : le cinéma face à nos parts d’ombre
Depuis ses origines, le cinéma se fascine pour la figure du double. Personnage identique, reflet déformé, jumeau malveillant ou simple incarnation d’une facette cachée du héros : ce motif traverse les genres avec une force intacte. Mais pourquoi ces récits de duplication nous troublent-ils autant ? Parce qu’ils nous confrontent…
Pourquoi nous ne supportons pas certaines scènes de tendresse
Il est des moments où le spectateur détourne le regard, ressent un malaise, voire une irritation face à une scène de tendresse au cinéma. Non pas parce qu’elle serait trop mièvre ou maladroite, mais parce qu’elle touche une zone sensible. Ce rejet de l’intimité filmée ne relève pas seulement du…





































