Introverti ou extraverti : mieux comprendre son mode de fonctionnement
« Il est trop réservé », « elle parle tout le temps »… Dès l’enfance, nous sommes souvent classés entre introvertis et extravertis, comme si ces termes résumaient notre personnalité. En réalité, ces deux dimensions ne sont pas des cases rigides, mais des tendances naturelles qui influencent la manière dont nous interagissons avec les autres, avec nous-mêmes, et avec notre environnement. Mieux comprendre ces fonctionnements permet de valoriser ses différences, de mieux gérer ses besoins, et d’améliorer ses relations. Des préférences d’énergie, pas des étiquettes Être introverti ou extraverti, ce n’est pas être timide ou sociable. Il s’agit avant tout d’un mode de fonctionnement psychique lié à notre façon de…
Crise de la trentaine, quarantaine, cinquantaine : que veulent-elles dire ?
À chaque changement de dizaine, une mécanique intérieure semble se déclencher. Comme si ces âges ronds, au-delà de leur valeur…
Prendre des décisions alignées avec ses valeurs
Dans le tumulte du quotidien, il n’est pas toujours évident de savoir ce qui est juste pour soi. Entre ce…
Grand frère, grande sœur : sortir du devoir d’exemplarité
Être l’aîné dans une fratrie, ce n’est pas seulement une question d’âge. C’est souvent une place particulière, chargée d’attentes, de…
Séduire dans un groupe d’ami·es : trouble passager ou lien masqué ?
Comment l’intimité partagée et les jeux de regards peuvent révéler un attachement non nommé. Au sein d’un groupe d’ami·es, les liens se nouent selon des rythmes propres, des équilibres implicites, des complicités parfois anciennes. Mais il arrive que, sous le vernis de l’amitié collective, un trouble apparaisse. Ce trouble ne crie rien ; il se glisse dans une attention prolongée, un geste un peu trop précis, un rire qui attend une réponse. Ce n’est pas encore un désir assumé, mais ce n’est plus tout à fait neutre. Quelque chose cherche à se dire sans se déclarer. Un espace social qui autorise sans obliger Le groupe crée une zone de sécurité affective ; il permet une…
Suis-je mieux seul·e ou accompagné·e ?
Entre le désir de lien et le besoin de solitude, une question revient souvent : dans quel espace est-ce que je me sens vraiment vivant·e ? On croit parfois devoir choisir entre deux postures fixes : être "fait·e" pour la vie à deux ou pour une…
Culpabilisation et reproches : sortir de la spirale infernale
La culpabilisation et les reproches dans une relation amoureuse sont des phénomènes courants mais complexes. Souvent perçus comme des tentatives de régulation du comportement de l’autre, ces mécanismes peuvent avoir des effets dévastateurs sur l’équilibre émotionnel des deux partenaires. Comprendre ces dynamiques permet de mieux…
Quand l’amour devient obsession : entre passion et emprise
Il arrive qu’aimer devienne une occupation mentale constante, une tension intérieure permanente. Le manque, l’attente, la peur de perdre l’autre prennent alors toute la place. L’amour, au lieu d’être une rencontre, devient un lieu d’angoisse, un besoin impérieux, parfois douloureux. Où se situe la frontière…
Le corps enceinte : entre fierté, étrangeté et dépossession
La grossesse transforme le corps de manière spectaculaire. Si l'imaginaire collectif valorise ce changement comme un symbole de beauté et…
Les groupes d’amis chez l’adolescent : un monde à soi
À l’adolescence, le groupe d’amis prend une place centrale, parfois au détriment de la famille. Ce cercle devient bien plus…
Quand la fratrie se rejoue : hiérarchies affectives et rivalités anciennes
Même à l’âge adulte, il suffit souvent d’un repas de famille ou d’un regroupement autour d’un parent vieillissant pour que…
Organiser le cadre de l’enfant
Offrir un cadre à son enfant ne signifie pas restreindre sa liberté, mais lui donner des repères structurants pour se développer en sécurité. Un cadre clair apaise l’enfant, car il limite l’imprévisible et lui permet de comprendre ce qui est attendu de lui. Pourtant, il ne s'agit pas d'imposer des règles rigides ; l'enjeu est d'organiser un espace où l'enfant peut évoluer librement, tout en sachant où sont les limites. Ce subtil équilibre entre fermeté et souplesse construit la base de son autonomie et de sa confiance. Le cadre comme source de sécurité intérieure Contrairement aux idées reçues, l’enfant ne cherche pas l'absence de règles mais des repères stables. Savoir qu'il existe des horaires, des interdits et des routines le…
La haine du pouvoir : révolte lucide ou répétition inconsciente ?
Rejeter le pouvoir peut sembler un geste politique fort, un positionnement éthique, une dénonciation légitime de la domination. Mais dans certains cas, ce rejet prend la forme d’une haine viscérale, excessive, qui…
Quand l’opinion devient produit : éditorialisation du clash
Dans un paysage médiatique saturé, capter l’attention devient un impératif économique. Or, parmi les leviers les plus efficaces, le conflit se révèle redoutablement performant. Les talk-shows d’opinion, en particulier à la télévision,…
Voter, un acte de liberté et d’appartenance à la République
À l’heure où la participation électorale s’effondre, où la défiance s’installe, où l’abstention devient majoritaire, il peut sembler vain de célébrer le vote comme un acte fort. Et pourtant, voter reste un…
L’État-providence : protection rassurante ou infantilisation collective ?
Assurance maladie, chômage, retraite, aides sociales : l’État-providence organise la protection face aux risques de la vie. Il incarne une promesse d’égalité et de sécurité, mais cette promesse n’est pas sans ambiguïté.…
Ces changements de vie qui déstabilisent les amitiés
Certaines amitiés se forgent dans la difficulté : solitude partagée, colère commune, insécurité réciproque. Ces liens, profonds et sincères, naissent dans un moment de vulnérabilité où l’on se reconnaît dans l’autre. Mais que se passe-t-il lorsque l’un guérit, s’élève socialement ou construit une stabilité affective ? Le lien, qui semblait solide, se tend. L’ami d’hier paraît distant, sec, ou gêné. Ce n’est pas le changement en lui-même qui dérange, mais la fracture qu’il crée dans un équilibre ancien. Une amitié bâtie sur une douleur commune Il est fréquent que des amitiés se construisent autour d’un malaise partagé : rejet familial, précarité, mal-être corporel, désorientation professionnelle. Ce socle crée une intimité…
L’autre avance, et moi je stagne : quand l’amitié devient un miroir douloureux
Il y a des moments dans l’amitié où le simple fait d’écouter l’autre parler devient douloureux. Non pas à cause…
Quand le groupe associatif rejoue la fratrie
Les collectifs associatifs ne sont pas seulement des lieux d’action ou de partage de valeurs. Ils deviennent, pour certains, des…
Pourquoi certain(e)s deviennent “grands frères” ou “grandes sœurs” ?
Certaines figures sociales se détachent dans les groupes amicaux ou professionnels. Ce sont les personnes vers qui on se tourne…
Changer de voie par la formation : quête de soi ou fuite de soi ?
Le désir de changer de voie professionnelle par le biais d’une formation s’exprime souvent dans les mêmes termes : besoin de sens, envie d’alignement, recherche d’épanouissement. Ces formulations résonnent justes, mais elles peuvent aussi masquer une tension plus difficile à nommer. Derrière certains projets de reconversion se cache moins une volonté d’avancer que celle d’échapper à un inconfort intérieur. Le besoin de rupture ne signifie pas toujours une aspiration à se trouver, mais parfois une tentative de se fuir autrement. L’intolérance croissante à ce que l’on vit Il arrive un moment où le métier que l’on exerce ne soutient plus l’image de soi. Ce n’est pas nécessairement un échec, mais une sensation insidieuse de décalage. Ce…
Se former à l’âge adulte : désir d’évolution ou réparation d’un manque ?
Reprendre une formation à l’âge adulte est souvent présenté comme un choix rationnel : développer ses compétences, changer de voie, s’adapter au monde du travail. Mais derrière cette motivation affichée se cache parfois une dynamique plus intime. Se former n’est pas toujours un simple projet…
Ne pas savoir où est sa place au travail : indécision ou conflit identitaire ?
Certaines personnes errent d’un poste à l’autre, passent d’un service à un autre, sans jamais se sentir pleinement à leur place. Elles doutent de leur légitimité, hésitent à s’affirmer, se décrivent comme “trop ceci, pas assez cela” selon les interlocuteurs. Cette instabilité apparente est souvent…
Se perdre pour se retrouver : la fonction psychique de l’erreur d’orientation
Certaines erreurs d’orientation paraissent évidentes : une formation choisie “trop vite”, “sans conviction”, “par défaut”. Pourtant, lorsqu’on interroge ces trajectoires, on découvre parfois que la “mauvaise décision” n’est pas une faute, mais une permission déguisée : celle de pouvoir enfin bifurquer. L’erreur devient alors une…
Fonctionnel mais malheureux : reconnaître une souffrance invisible
Certaines personnes vont bien. En apparence. Elles travaillent, s’occupent de leur famille, remplissent leurs obligations sociales. Rien ne déborde, tout tient. Et pourtant, derrière ce bon fonctionnement, se tapit une fatigue morale, un sentiment de…
Seul face à soi : que révèle la pratique sportive en solitaire ?
Courir seul, nager en silence, s’entraîner sans public ni partenaires. Pour beaucoup, le sport en solitaire est un choix apaisant. Mais cette forme de pratique, apparemment simple, recèle parfois une profondeur psychique insoupçonnée. Elle engage…
Pourquoi a-t-on si peur de changer d’avis ?
Dans l’imaginaire collectif, changer d’avis est souvent perçu comme une marque d’hésitation, voire d’incohérence. On valorise la constance, la fidélité à ses choix, la solidité de ses positions. Pourtant, l’évolution intérieure passe par des renoncements,…
Les insomnies comme crise du rythme intérieur
Difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, ruminations à l’aube... Les insomnies sont souvent abordées comme des troubles fonctionnels, mais elles ont aussi une portée symbolique forte. Quand le corps ne parvient plus à s’abandonner au sommeil,…
Attendre du psy qu’il répare tout : un fantasme de toute-puissance ?
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une attente forte, intense, souvent implicite : que le psy les répare. Non pas…
Un silence inattendu : quand l’absence de réponse devient une alerte
Ce n’est pas une dispute, ni un rejet ouvert. C’est autre chose. Un message qui reste sans retour. Une parole…
Chercher un guide sans le dire : quand le besoin de direction reste inavoué
Certaines personnes arrivent en thérapie avec une posture d’indépendance affichée, une volonté de « réfléchir », d’« explorer ». Pourtant,…
Le trouble borderline : souffrance de séparation ou peur d’exister ?
Souvent caricaturé comme un trouble de l’instabilité émotionnelle, le trouble borderline désigne en réalité une faille plus profonde : celle d’un sujet qui ne parvient pas à se vivre comme un être continu, séparé, autonome. Les relations y sont marquées par l’intensité, la dépendance affective, les passages de l’idéalisation à la détestation. Ce n’est pas l’émotion qui fait symptôme, mais l’incapacité à la contenir sans se sentir en danger de fragmentation. Le trouble borderline n’est pas seulement un excès d’affects : il est l’expression d’une structure psychique fragile, hantée par la peur d’être abandonné et par celle, tout aussi violente, d’exister trop seul. Une identité qui vacille La personne borderline se vit souvent comme vide, indéfinie, sans contour stable. Ce…
Pourquoi nous avons besoin de personnages « sacrifiés »
Certaines figures de fiction nous fascinent par leur dévouement sans limite, leur capacité à tout donner, parfois jusqu’à disparaître. Personnage sacrifié, figure d’abnégation ou de renoncement : ces rôles secondaires ou centraux provoquent chez nous une émotion singulière. Pourquoi ces personnages nous touchent-ils autant ? Que rejouent-ils de nos propres…
La répétition au cinéma : rituel, compulsion ou élaboration ?
La répétition est l’un des procédés les plus puissants du cinéma. Répéter un plan, un geste, une scène ou une séquence narrative n’est jamais neutre. Derrière ce que le spectateur perçoit comme une insistance ou une boucle se cache souvent un travail inconscient : rituel apaisant, compulsion de répétition ou…
L’art et l’élitisme : Le rapport à l’art institutionnalisé
L’art, en tant que forme d’expression et de culture, a toujours été un terrain de distinction sociale. Dans le cadre de son institutionnalisation, l'art se retrouve souvent attaché à des normes, des lieux et des pratiques qui le séparent du grand public. Les galeries, musées et académies, en imposant des…
Quand le personnage libre nous met mal à l’aise
Certaines figures de fiction incarnent une liberté qui nous dérange. Ces personnages transgressent les règles, suivent leurs désirs sans retenue, échappent aux attentes sociales. Là où nous devrions les admirer, une gêne sourde s’installe parfois : un agacement, une distance, voire un rejet. Pourquoi cette liberté nous met-elle mal à…





































