Améliorer la confiance en soi grâce à la psychanalyse
Manquer de confiance en soi, c’est bien plus qu’un simple trait de caractère. C’est un ressenti profond, souvent ancien, qui impacte la façon d’être au monde, d’oser, de prendre la parole ou même d’aimer. Si les conseils pratiques peuvent parfois aider ponctuellement, certains blocages résistent, reviennent, se répètent. C’est là que la psychanalyse propose un autre chemin : un travail en profondeur pour comprendre d’où vient ce manque, et comment en sortir, pas à pas. Une confiance ébranlée par l’histoire personnelle La confiance en soi ne se décrète pas : elle se construit très tôt, dans le regard de l’autre, dans la manière dont on a été accueilli, entendu, valorisé.…
Pourquoi la perversion narcissique n’existe pas
Le terme de « pervers narcissique » a envahi les discours médiatiques, les livres de développement personnel et les réseaux…
Se libérer des injonctions familiales
« Sois fort(e) », « fais mieux que nous », « ne fais pas de vagues », « ne déçois…
Le complexe de castration de la petite fille
Le développement psychique de l’enfant, selon la psychanalyse freudienne, passe par des étapes marquées par le corps, le désir, et…
Est-on encore un couple si l’on ne fait plus l’amour ?
Dans l’imaginaire collectif, la sexualité est un pilier du couple, parfois même son critère de légitimité. Quand elle disparaît, la question surgit : que reste-t-il de l’amour ? Peut-on encore se dire “en couple” si le désir s’est éteint, ou s’il ne s’exprime plus dans le corps ? Est-ce une fin silencieuse, une transformation du lien, ou un autre mode de présence ? Derrière cette interrogation se cache une peur profonde : celle que le couple, sans sexualité, perde son sens. L’équation couple = sexualité est-elle si évidente ? Dans notre culture, la sexualité est considérée comme le socle différenciant du couple par rapport à l’amitié. Mais ce modèle n’intègre pas la complexité des liens…
Mon bilan affectif : relire ses relations passées
Il arrive un moment où l’on ressent le besoin de faire le point. Pas pour juger, ni pour refaire l’histoire, mais pour y voir plus clair. Après une ou plusieurs relations, une rupture récente ou un célibat prolongé, un questionnement émerge : où en suis-je, dans…
Couple, enfant, maison et 3008 : le modèle du bonheur ?
Le couple, l’enfant, la maison et la voiture : ce quatuor semble dessiner le scénario idéal du bonheur adulte. L’amour y est posé comme point de départ, puis viennent l’enfant comme aboutissement, la maison comme ancrage, la voiture comme mobilité maîtrisée. Ce modèle, répété, valorisé,…
Choisir l’amour à distance : renoncement ou respiration ?
Dans un monde où l’amour se pense souvent en termes de proximité, choisir la distance peut sembler paradoxal. Pourtant, de plus en plus de couples font ce choix, non par contrainte géographique, mais par désir de préserver une forme de liberté, de respiration, ou d’intensité.…
Mon ado sèche les cours : Comprendre avant de sanctionner
Découvrir que son adolescent sèche les cours déclenche souvent une réaction immédiate : inquiétude, colère ou sentiment d’impuissance. Derrière cet…
Les jeux de rôle des enfants : apprivoiser ses émotions en jouant
Qu’il joue au docteur, à la maîtresse ou au super-héros, l’enfant ne se contente pas d’imiter le monde qui l’entoure.…
Derrière la FIV : fantasmes, culpabilité et attentes silencieuses
La fécondation in vitro (FIV) est souvent présentée comme une solution médicale face aux difficultés à concevoir. Mais derrière ce…
L’enfant « maladroit » ou « rêveur » : simple trait de caractère ou rôle assigné ?
Certain·e·s enfants semblent naturellement distrait·e·s, maladroit·e·s, la tête ailleurs. Mais derrière cette apparente spontanéité peut se cacher un phénomène plus complexe : le poids d’un rôle assigné par le système familial, à leur insu. Entre caractère authentique et fonction psychique pour la famille, la frontière est souvent plus floue qu’on ne le croit. Le rêveur ou la soupape émotionnelle Dans de nombreuses familles, l’enfant qualifié de "rêveur" ou de "maladroit" assume inconsciemment une fonction apaisante. Face à des tensions latentes ou à des attentes implicites, son inattention devient une manière de détourner l'attention collective, de soulager l’anxiété ambiante. En incarnant celui ou celle "qui n’est pas tout à fait là", il ou elle permet au groupe de ne pas regarder…
La tentation de la punchline : quand la presse imite les réseaux sociaux
Face à la baisse d’attention des lecteurs, la presse magazine adopte de plus en plus les codes narratifs des réseaux sociaux : titres accrocheurs, intertitres ciselés, formules percutantes. Cette transformation n’est pas…
Le rôle des médias dans la montée du populisme
La montée en puissance des figures populistes n’est pas uniquement liée aux fractures sociales ou à la défiance envers les institutions. Elle s’ancre aussi dans un écosystème médiatique qui, volontairement ou non,…
Narcissisme, besoin d’amour : que cherche vraiment une figure présidentielle ?
Exposer sa personne, incarner une nation, séduire sans relâche : la fonction présidentielle ne se limite pas à gouverner. Elle exige de se donner à voir, de se faire entendre, d’être aimé…
L’inconscient de la fête : ce que les célébrations révèlent (et refoulent)
Sous les guirlandes et la musique, quelque chose se joue, se relâche, s’exprime sans toujours se dire. La fête, loin d’être un simple divertissement, est un moment de dévoilement inconscient, un lieu…
Solitude et idéal du moi : rester seul pour ne pas être déçu de soi
À première vue, rester seul peut sembler relever d’un goût personnel ou d’une quête d’indépendance. Mais dans certaines configurations psychiques, la solitude prend une autre fonction : celle de protéger une image idéalisée de soi-même, forgée très tôt comme un refuge contre la dévalorisation. Le lien, dans ce cas, n’est pas désiré parce qu’il confronterait à une vérité plus banale, plus imparfaite. C’est alors moins la solitude qui est recherchée que la préservation d’un moi idéalisé, fragile et inaccessible. L’idéal du moi comme armure L’idéal du moi, selon Freud, est une instance psychique construite à partir de modèles, de projections parentales ou sociales, auxquels le sujet cherche inconsciemment à se…
Ce que l’amitié réveille du passé qu’on croyait enfoui
On pense parfois que l’amitié ne regarde que le présent. Qu’elle se construit sur des affinités, des goûts, des rythmes…
Activités et sorties : comment laisser aller ses envies ?
Beaucoup disent avoir envie de sortir, de revoir du monde, de s’accorder un moment agréable. Mais quand l’occasion se présente,…
Pourquoi le bénévolat peut devenir une scène sacrificielle
Le bénévolat est souvent associé à la générosité, au lien, à l’envie de faire sa part. Pourtant, chez certaines personnes,…
Rêver d’un autre métier, mais rester immobile : fantasme ou inhibition ?
Certaines personnes parlent souvent d’un autre métier, d’une autre vie. Elles se projettent dans un ailleurs plus libre, plus aligné, plus vivant. Mais ce rêve ne se concrétise jamais. Il revient, insiste, se transforme parfois, mais ne s’incarne pas. Ce décalage entre l’élan imaginé et l’action absente n’est pas un simple manque de courage ou de méthode : il révèle une tension plus intime, entre un désir qui cherche à émerger et une inhibition qui l’empêche de prendre forme. Le projet professionnel devient alors le théâtre d’un conflit intérieur, où le fantasme protège autant qu’il entrave. La projection comme espace protégé du réel Imaginer un autre métier, c’est déjà sortir, en pensée, du cadre existant.…
Se sentir mis à l’écart sans raison : réalité ou projection ancienne ?
Il arrive que certaines personnes ressentent, de manière floue mais persistante, qu’elles ne font pas vraiment partie du groupe. Elles ne sont pas explicitement rejetées, ni ouvertement maltraitées, mais quelque chose dans les interactions les laisse sur le seuil. Une invitation manquée, un ton plus…
Les micro-critiques qui résonnent plus fort que prévu
Certaines remarques, pourtant banales, produisent un effet inattendu. Un commentaire léger sur un détail, une remarque ironique ou un simple regard surpris peuvent suffire à déclencher un malaise persistant. Dans les interactions professionnelles, où les mots circulent sans toujours être pesés, il arrive que des…
Rebondir après un licenciement : une seconde chance pour se réinventer
Le licenciement est souvent vécu comme une cassure. Il vient interrompre brutalement une trajectoire, délégitimer des années d’efforts, imposer un arrêt que l’on n’a pas choisi. Mais une fois traversé le choc initial, il peut aussi devenir un point de bascule. Car ce qui s’effondre,…
Visualiser sa réussite : entre projection structurante et fuite de la réalité
Visualiser sa réussite est devenu un outil central dans de nombreuses approches de développement personnel. Il s’agirait d’imaginer son futur avec précision, de s’y projeter mentalement pour mieux le faire advenir. Mais cette pratique, en…
La maladie comme mise à distance de l’insupportable
Il est des moments où le corps flanche sans raison apparente. Une fièvre inexpliquée, un malaise soudain, une douleur tenace. On cherche, on examine, parfois on ne trouve rien. Mais au-delà de la cause biologique,…
Trouver son rythme intérieur : quand ralentir devient un choix de vie
Dans une société où la performance rythme les journées et où l’urgence structure les échanges, ralentir peut sembler contre-productif, voire suspect. Pourtant, de plus en plus de personnes cherchent à redéfinir leur rapport au temps.…
Le toucher juste : quand le massage répare une confiance abîmée
Certaines personnes n’ont jamais été touchées doucement. D’autres ont vécu un contact trop intrusif, trop brusque, trop rare, ou trop chargé d’attente. Pour elles, le simple fait d’être effleurées peut déclencher une gêne, une vigilance,…
Un geste banal ou anodin, une blessure ancienne qui ressurgit
Quand un événement quotidien agit comme un rappel corporel d’un vécu passé, sans lien apparent mais émotionnellement puissant. On ne…
Ce bruit de fond intérieur : l’anxiété qui ne dit pas son nom
Certaines anxiétés ne crient pas, ne paralysent pas, ne provoquent pas de crise. Elles ne s’imposent pas comme une urgence,…
Tout m’agace : irritabilité chronique ou douleur déplacée ?
Ce n’est pas une colère explosive, mais une tension continue. Un agacement quotidien, face à tout et à rien. Une…
Quand on ne se reconnaît plus dans sa propre vie : un signal d’alerte ?
Il y a des moments étranges où l’on avance dans sa vie comme dans un vêtement devenu trop étroit. Tout semble fonctionner en surface, et pourtant quelque chose ne colle plus. On se regarde vivre et on ne s’y retrouve pas. Ce n’est pas spectaculaire, ce n’est pas une crise, mais un décalage silencieux, persistant, qui ronge de l’intérieur. Comme si l’on poursuivait un mouvement ancien, sans y croire vraiment, avec l’impression que l’histoire que l’on raconte ne parle plus de soi. Une impression d’avoir glissé hors de soi Ce sentiment peut surgir sans prévenir : au détour d’un changement de rythme, d’un événement anodin, ou simplement d’un matin comme les autres. Quelque chose s’est déplacé, mais on ne sait…
La figure de la sorcière : quand le féminin devient menaçant à l’écran
Peu de figures traversent autant de genres cinématographiques que celle de la sorcière. Présence récurrente dans les contes, les films fantastiques, les récits initiatiques ou horrifiques, elle cristallise des peurs profondes. Mais ce qui fascine dans cette image n’est pas seulement sa puissance occulte : c’est sa manière d’incarner un…
Comment le cinéma magnifie l’euphorie comme catharsis émotionnelle
Le cinéma a cette capacité unique de capturer et d’intensifier les émotions humaines, et l’euphorie est l’une des émotions les plus puissantes qu’il parvient à magnifier. Des scènes de joie débridée aux moments d’extase pure, le cinéma donne à l’euphorie une dimension cathartique qui permet au spectateur d’expérimenter cette émotion…
Le corps qui lâche : somatisation dans la fiction
Dans certains récits, le corps dit ce que la parole ne peut formuler. Douleurs diffuses, malaises répétés, effondrements brusques : autant de signes qui, dans la littérature, ne sont pas seulement les symptômes d’une maladie, mais les manifestations d’un conflit intérieur sans mots. La fiction s’intéresse de plus en plus…
Trop-plein visuel : quand l’abondance d’œuvres devient étouffante
Entrer dans une exposition, c’est souvent espérer s’ouvrir à l’émotion, à la beauté ou à la pensée. Mais parfois, à peine quelques salles parcourues, une sensation inattendue s’installe : lassitude, agitation intérieure, voire malaise. Trop d’œuvres, trop d’images, trop de textes, trop d’attente. Le regard se fatigue, l’esprit décroche. Ce…





































