Définir le besoin
Avant même de consulter, une question essentielle se pose : pourquoi maintenant ? Ce n’est pas toujours la douleur qui déclenche la démarche, mais parfois un malaise diffus, une intuition, un événement extérieur apparemment anodin. Définir le besoin, c’est mettre en mots ce qui pousse à chercher de l’aide, même sans le comprendre totalement. Cette sous-rubrique explore les différentes formes de commencement : déclic discret, appel intérieur, flou tenace ou curiosité. Elle aide à reconnaître ce qui, dans l’ombre, cherche une issue. Car commencer à dire, c’est déjà commencer à transformer.
Pourquoi la souffrance des autres semble parfois exagérée ?
Il arrive que l’on juge la douleur d’autrui disproportionnée. Un mot, une réaction, une plainte nous semblent excessifs, inappropriés, « trop » par rapport à la situation décrite. Ce jugement, souvent immédiat, dit moins quelque chose de la souffrance de l’autre que de la manière dont nous tolérons la douleur en général — et surtout la nôtre. Percevoir la plainte comme exagérée peut être une défense, un rejet ou un déplacement inconscient. Cela réveille quelque chose que l’on ne veut pas sentir, ni chez l’autre, ni en soi. La plainte comme miroir refoulé Entendre une plainte insistante peut réactiver chez celui qui écoute des affects refoulés, des émotions trop longtemps…
Évaluer pour aider ou pour classer ? Les ambiguïtés du diagnostic psychique
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Quand le corps parle à la place de la parole : une souffrance invisible
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