Travail
Le travail occupe une place centrale dans nos vies : il structure le quotidien, forge l’identité, mais peut aussi être source de stress, de conflits ou de remises en question. Cette rubrique explore le rapport au travail, ses enjeux psychiques et sociaux, les dynamiques professionnelles et les transformations du monde professionnel.
Pourquoi certaines formations “nous appellent” sans qu’on sache pourquoi ?
Il arrive que certaines formations exercent une attraction soudaine, presque irrationnelle. Ce ne sont ni les débouchés, ni la logique du parcours qui les justifient. On ne les “choisit” pas, elles s’imposent. Derrière cette impression d’appel silencieux se cache souvent une dynamique psychique plus profonde, où l’inconscient projette une possibilité de transformation. Le choix d’une formation, même tardif ou marginal, peut alors devenir le point d’ancrage d’un désir ancien, oublié ou mis à distance, qui cherche à se manifester autrement. Un appel plus ancien que le projet L’orientation professionnelle est rarement purement rationnelle. Ce qui guide un choix de formation, c’est souvent une histoire intime, un imaginaire personnel ou un…
Le formateur comme figure de transfert : guide, parent ou rival ?
Dans toute situation d’apprentissage, il existe une dynamique visible — celle de la transmission de savoir — et une dynamique plus souterraine : celle du transfert. Le formateur n’est jamais seulement…
Se perdre dans la logistique : quand l’organisation remplace le lien
Dans certains groupes ou relations, l’attention portée à la logistique devient envahissante. On parle d’horaires, de tâches, de plannings, mais rarement d’émotions, de ressentis, de positionnements subjectifs. Et si cette…
Se former à l’âge adulte : désir d’évolution ou réparation d’un manque ?
Reprendre une formation à l’âge adulte est souvent présenté comme un choix rationnel : développer ses compétences, changer de voie, s’adapter au monde du travail. Mais derrière cette motivation affichée…
Trouver une stabilité intérieure grâce à la régularité du travail public
Dans une société marquée par la précarité, l’accélération et les injonctions au changement, la fonction publique offre un cadre singulier : celui de la régularité. Horaires stables, statuts clairs, missions durables. Ce rythme, parfois critiqué pour son immobilisme, peut au contraire représenter un véritable appui pour ceux dont le parcours intérieur a été marqué par l’instabilité ou la discontinuité. Car au-delà de la simple organisation externe, c’est une sécurité psychique que permet parfois le travail public : celle d’un espace prévisible où l’on peut peu à peu se rassembler. Le cadre stable comme contenant symbolique Travailler dans un environnement régulier, où les attendus sont clairs et peu sujets à variations…
Fonctionnaire jusqu’à l’oubli de soi : une identité construite dans le silence
Travailler dans la fonction publique, c’est répondre à une mission d’intérêt général. Ce principe attire de nombreuses personnes en quête de sens. Mais pour certain·es, ce sens prend une forme extrême : celle du sacrifice personnel, du don de soi sans limite, de l’effacement progressif…
Travailler sans plaisir : un malaise plus profond qu’il n’y paraît
De nombreuses personnes poursuivent un travail qui ne les satisfait plus, parfois depuis des années. Elles ne s’y épanouissent pas, ne s’y projettent plus vraiment, mais restent. La lassitude est présente, l’envie d’autre chose revient régulièrement, et pourtant, aucune bascule ne s’opère. On évoque alors…
Fonction publique et dépression : redonner du sens et de l’envie
Loin des impératifs du privé, certaines fonctions publiques permettent un rythme régulier, une charge de travail contenue, peu de pression directe. On y trouve ce que beaucoup recherchent : sécurité, équilibre, lisibilité. Mais chez certaines personnes, cette stabilité extérieure laisse progressivement place à un état…
Étudier longtemps pour retarder l’entrée dans la vie active
Poursuivre des études pendant des années peut sembler être le signe d’un goût prononcé pour la connaissance ou d’une volonté d’excellence. Mais chez certains, cette durée ne relève pas d’un…
Bilan de compétences : identifier ses compétences, mais pas ses désirs
Le bilan de compétences promet souvent de mieux se connaître. On y explore ses savoir-faire, ses appétences, ses expériences. Mais dans cette cartographie détaillée de ce que l’on sait faire,…
Être attiré par les métiers “invisibles” : discrétion choisie ou effacement subi ?
Certaines professions se caractérisent par leur discrétion. Elles s’exercent dans l’ombre, sans exposition publique ni reconnaissance spectaculaire. Ces métiers “invisibles” — archiviste, secrétaire, bibliothécaire, technicienne de surface — sont souvent…
Pourquoi certaines personnes changent d’études chaque année ?
Il existe des parcours linéaires, cohérents, où chaque choix semble découler du précédent. Et il y a ceux, plus discontinus, marqués par des bifurcations fréquentes. Certains enchaînent les cursus, chaque…
Avoir du mal à demander de l’aide : autonomie ou crainte de déranger ?
Certaines personnes attendent d’avoir épuisé toutes leurs ressources avant de demander un soutien. Elles préfèrent se débrouiller seules, même au prix d’un surmenage, d’une erreur ou d’un retard. Cette attitude…
Être toujours disponible : conscience professionnelle ou besoin d’être aimé ?
Certaines personnes se rendent toujours disponibles au travail. Elles répondent à toute demande, restent tard, acceptent les imprévus sans broncher. Cette posture est souvent perçue comme de la rigueur ou…
Changer souvent de chef : quête de reconnaissance ou peur de l’attachement ?
Dans certaines trajectoires professionnelles, un motif discret se répète : à chaque changement de poste, de service ou de structure, un nouveau chef. La personne évoque la recherche de sens,…
Toujours vouloir bien faire : performance ou peur de décevoir ?
Certaines personnes vivent leur quotidien professionnel sous le signe d’une exigence permanente. Elles veulent bien faire, être reconnues pour leur sérieux, ne jamais laisser place à l’erreur. Cette attitude, souvent valorisée par l’environnement de travail, cache parfois une angoisse plus sourde : celle de ne pas être à la hauteur, de décevoir, de se montrer insuffisante. Ce besoin de performance n’est plus un moteur, mais une condition pour s’autoriser à exister. Ce n’est pas le désir de réussir qui guide, mais la peur de ne pas en faire assez. La performance comme garantie d’amour Pour celles qui ont grandi dans un environnement où la valeur personnelle dépendait des résultats, des…
Dans l’entreprise, l’inconfort de ceux qui n’adhèrent pas au ton dominant
Il existe des collectifs où l’on attend des membres un certain ton : dynamique, enthousiaste, positif. Ce registre affectif, qui…
Au travail : Laisser tomber le masque de la performance
Dans la plupart des milieux professionnels, on n’attend pas seulement des résultats. On attend une forme de contenance, de posture,…
Un humour omniprésent qui évite les sujets sensibles
Dans certaines équipes, tout se dit sur le ton de la blague. Les remarques sont formulées avec ironie, les critiques…
Quand une équipe devient un lieu de transformation personnelle
On pense souvent que l’essentiel du travail se joue dans les tâches, les compétences, les responsabilités. Mais dans certains cas,…





















