Travail
Le travail occupe une place centrale dans nos vies : il structure le quotidien, forge l’identité, mais peut aussi être source de stress, de conflits ou de remises en question. Cette rubrique explore le rapport au travail, ses enjeux psychiques et sociaux, les dynamiques professionnelles et les transformations du monde professionnel.
Pourquoi certains bureaux sont toujours en désordre ?
Le désordre visible d’un bureau n’est jamais tout à fait anodin. Il dépasse souvent la simple négligence ou le manque d’organisation. Dans certains cas, l’accumulation d’objets, de papiers ou de traces matérielles devient l’expression silencieuse d’un désordre intérieur, d’un conflit latent entre le désir de maîtrise et une vie psychique plus chaotique. L’espace de travail se transforme alors en miroir discret de tensions émotionnelles non élaborées. Le désordre comme débordement contenu Un bureau constamment encombré peut fonctionner comme une soupape, une manière indirecte de donner forme à ce qui déborde à l’intérieur. L’amoncellement devient alors un langage parallèle, où le trop-plein émotionnel s’inscrit matériellement. Il ne s’agit pas nécessairement d’un…
Espaces collectifs conviviaux : lieux de détente ou contrôle social ?
Les espaces conviviaux des entreprises — salle de repos, cuisine commune, coin café — sont pensés comme des bulles de décompression, des lieux de détente informels où les hiérarchies s’estompent.…
Ne pas réussir à se former : les raisons inconscientes de l’échec
Il existe des parcours où, malgré les efforts, les conditions favorables et la motivation affichée, la formation ne « prend pas ». Les contenus semblent flous, la mémoire défaillante, la…
Managers et IA : quand la technologie sert à fuir les responsabilités
L’intelligence artificielle est aujourd’hui intégrée à de nombreuses décisions managériales, de l’évaluation des performances à la répartition des tâches. Officiellement, elle est là pour soutenir, objectiver, fluidifier. Mais dans certains…
La mission de service public comme réparation d’une blessure narcissique
Certains fonctionnaires s’investissent dans leur mission avec un sérieux profond, presque sacrificiel. Leur engagement dépasse le cadre professionnel : il s’apparente à une vocation. Ils ne cherchent pas seulement à accomplir des tâches, mais à « faire le bien », à « servir » avec dignité. Cette posture, admirable en apparence, peut parfois masquer une dynamique plus inconsciente. Travailler pour l’intérêt général devient alors un moyen d’apaiser une faille narcissique ancienne, une manière de se rendre aimable, visible, ou réparé aux yeux d’un autre, souvent intériorisé. Le service public ne comble pas ce vide, mais il en devient le théâtre discret. Quand le collectif panse un manque intime La mission…
Trouver une stabilité intérieure grâce à la régularité du travail public
Dans une société marquée par la précarité, l’accélération et les injonctions au changement, la fonction publique offre un cadre singulier : celui de la régularité. Horaires stables, statuts clairs, missions durables. Ce rythme, parfois critiqué pour son immobilisme, peut au contraire représenter un véritable appui…
Multiplier les projets pour ne pas sentir l’angoisse
Certaines personnes semblent avancer sans relâche, enchaînant les projets, les engagements, les initiatives. À l’extérieur, cela donne l’image d’une vie pleine, animée, fertile. Mais à y regarder de plus près, cette agitation peut cacher un malaise plus profond. Il ne s’agit pas de simples ambitions…
Fonction publique et dépression : redonner du sens et de l’envie
Loin des impératifs du privé, certaines fonctions publiques permettent un rythme régulier, une charge de travail contenue, peu de pression directe. On y trouve ce que beaucoup recherchent : sécurité, équilibre, lisibilité. Mais chez certaines personnes, cette stabilité extérieure laisse progressivement place à un état…
Se diriger vers des études prestigieuses, une quête d’amour parental ?
Choisir une grande école, intégrer une filière réputée, viser l’excellence… autant de décisions souvent perçues comme des marqueurs de réussite, de mérite, de légitimité sociale. Mais pour certain·es, l’attrait pour…
Choisir un métier “différent” : affirmation de soi ou fantasme de réparation ?
Il est valorisé aujourd’hui de se distinguer, d’oser des voies singulières, d’inventer son métier, de sortir des sentiers battus. Certains choisissent délibérément une orientation rare, marginale ou atypique, par désir…
Pourquoi certains ne terminent jamais leur bilan de compétences ?
Commencé avec enthousiasme, le bilan de compétences peut s’interrompre sans raison apparente. Pas de conflit, pas de difficulté manifeste, juste un ralentissement, un report, puis un abandon silencieux. Ce retrait…
Refuser toute hiérarchie : vocation d’égalité ou blessure d’autorité ?
Certaines personnes ne supportent aucune forme d’autorité verticale. Le simple mot de “hiérarchie” réveille en elles une résistance instinctive, presque viscérale. Ce rejet peut parfois être revendiqué comme un idéal…
Rechercher un chef fort : besoin de cadre ou peur de penser seul ?
Certaines personnes ne se sentent à l’aise au travail que lorsqu’elles sont dirigées par une autorité affirmée, claire, structurante. Elles valorisent la rigueur, l’organisation, la verticalité. Elles disent apprécier les…
Au travail : comment gérer sa timidité et son inhibition sociale
Certaines personnes redoutent les échanges informels, évitent les prises de parole ou minimisent leur présence en réunion. Cette discrétion, parfois interprétée comme de la réserve ou de la modestie, cache…
Se rendre indispensable au travail : engagement sincère ou besoin d’exister ?
Dans certaines équipes, il y a toujours une personne sur qui tout repose. Elle connaît les détails, anticipe les urgences, assure la continuité, soutient les autres, parfois sans reconnaissance formelle.…
Se disqualifier avant d’être jugé : modestie ou anticipation d’un rejet ?
Certaines personnes se présentent avec humour, légèreté, voire dérision dès les premiers échanges. Elles insistent sur leurs maladresses, leurs limites, minimisent leur expérience ou leur talent avec une précision désarmante. Dans un cadre professionnel, ce comportement est souvent lu comme une forme de modestie, de recul sur soi. Pourtant, lorsqu’il devient systématique, il peut masquer une défense plus profonde : celle qui consiste à se disqualifier soi-même avant que l’autre ne le fasse, comme si anticiper la blessure permettait de la rendre moins douloureuse. Un mécanisme appris dans l’enfance Cette tendance à se présenter de manière minorée ne naît pas d’un simple trait de caractère. Elle se construit souvent dans…
Un humour omniprésent qui évite les sujets sensibles
Dans certaines équipes, tout se dit sur le ton de la blague. Les remarques sont formulées avec ironie, les critiques…
Au travail, des non-dits qui structurent la vie d’équipe
Dans toute équipe, il existe des choses qui ne se disent pas mais qui orientent les comportements, les alliances, les…
Au travail, le calme apparent masque parfois une tension latente
Certaines équipes fonctionnent dans un calme exemplaire. Les réunions sont ordonnées, les échanges mesurés, les conflits rares. À première vue,…
Quand le stress collectif devient une manière de ne pas penser
Dans certaines équipes, le stress ne se vit pas seulement comme une contrainte : il devient une norme, un rythme,…





















