Psychologie

Culture

Les croyances, traditions et œuvres artistiques influencent notre perception du monde et notre construction identitaire. Explorer les liens entre culture et psychologie permet de mieux comprendre l’impact des récits collectifs sur nos comportements et nos émotions.

Art et musées

Voir tous les articles Art et musées
Musée intérieur

Regarder, mais ne rien ressentir : l’absence d’émotion au musée

Certaines visites de musée laissent une sensation étrange. On a tout vu, mais rien ressenti. Aucune émotion, aucun frisson, aucun trouble. Ce n’est pas l’art qui manque, ni l’attention. C’est autre chose, plus difficile à nommer : une absence d’impact, une sorte de platitude affective. Ce phénomène, fréquent mais rarement évoqué, ne signifie pas un désintérêt pour l’art. Il peut au contraire révéler une tension psychique silencieuse, une protection mise en place pour ne pas laisser l’émotion se frayer un chemin. Une coupure qui protège Dans certains contextes, l’émotion est perçue inconsciemment comme une menace. Elle risquerait de déborder, de fragiliser une stabilité intérieure construite au prix d’un effort invisible.…

Rituels d’exposition

Art : La résistance émotionnelle face à l’œuvre

L'art, bien qu'il soit souvent perçu comme une source d'évasion ou de plaisir, peut aussi susciter des résistances profondes et inconscientes. Face à certaines œuvres, nous ressentons une sorte de…

Musée intérieur

Quand une œuvre touche trop : sidération, larmes ou fuite silencieuse

Certains musées offrent des émotions douces, diffuses, presque méditatives. Et puis, parfois, sans prévenir, une œuvre foudroie. Le regard se fige, le souffle se coupe, des larmes montent ou une…

Musée intérieur

Le silence des autres au musée, entre soulagement et malaise

Dans un musée, les corps parlent peu, les voix se taisent, les gestes ralentissent. Ce silence partagé, souvent valorisé pour sa capacité à créer du recueillement, n’est pourtant pas neutre.…

Cinéma et séries

Voir tous les articles Cinéma et séries
Figures inconscientes

Le monstre protecteur : figures archaïques de la sécurité et de la terreur

Certains films mettent en scène une figure ambivalente qui fascine autant qu’elle inquiète : celle du monstre protecteur. Bête puissante, créature difforme, être marginal ou surnaturel, il inspire d’abord la peur, mais se révèle porteur d’un lien de protection. Pourquoi ces récits nous touchent-ils si profondément ? Parce qu’ils réveillent en nous une mémoire archaïque : celle d’une sécurité fondée sur une force qui nous dépasse et nous effraie. Le monstre protecteur incarne ainsi ce paradoxe fondamental du psychisme : notre besoin d’être enveloppés par une puissance qui, en même temps, nous rappelle notre vulnérabilité. La projection de l’angoisse sur le protecteur Le monstre protecteur est d’abord perçu comme une…

Lieux symboliques

Le sous-sol : descente vers l’inconscient ou face cachée du Moi

Dans l’architecture filmique, le sous-sol occupe une place singulière. Espace dissimulé, souvent inaccessible aux regards extérieurs, il devient au cinéma le lieu privilégié d’une plongée dans les profondeurs du psychisme. Lorsque le récit pousse un personnage à descendre à la cave, à franchir une trappe…

Émotions en scène

Au cinéma, le rôle du décor dans la construction de la tension émotionnelle

Dans bien des films, ce ne sont pas les dialogues ou la musique qui font naître le sentiment d’angoisse le plus profond. C’est l’espace même dans lequel les personnages évoluent. Un couloir trop étroit, une pièce aux couleurs délavées, une lumière crue ou vacillante suffisent…

Lieux symboliques

Le grenier : mémoire refoulée et fantômes du passé

Au cinéma, le grenier occupe une place toute particulière dans l’architecture symbolique des récits. Perché au sommet de la maison, hors du regard quotidien, il devient le réceptacle de ce que l’on a voulu oublier. Vieux meubles, lettres jaunies, jouets cassés s’y entassent, formant un…

Jeux vidéo

Voir tous les articles Jeux vidéo
Mondes et affects

Être touché par un paysage numérique : esthétique ou résonance existentielle ?

Ce n’est pas toujours le scénario ni le gameplay qui marquent un joueur. Parfois, c’est un paysage. Un décor traversé à cheval, une étendue de sable sous un ciel crépusculaire,…

Identités en ligne

Quand se fondre dans le jeu devient une échappatoire

Jouer est souvent associé à l’évasion, au plaisir ou à la détente. Mais dans certains cas, le jeu ne se contente plus de distraire : il devient un refuge, un…

Identités en ligne

Jouer un autre genre pour tester une identité refoulée

Dans le monde virtuel, il est fréquent de croiser des joueurs qui incarnent un avatar d’un autre genre que le leur. Si ce glissement peut n’être qu’un jeu, une simple…

Jouer pour fuir

Jeux vidéo : accumuler les victoires pour réparer une faille

Certaines personnes jouent pour explorer, d’autres pour se détendre. Mais il est un usage plus insidieux : celui de l’accumulation frénétique de victoires, de trophées, de niveaux, comme si chaque…

Livres et BD

Voir tous les articles Livres et BD
Enfance et mémoire

La mémoire des figures parentales dans le récit littéraire

Dans les récits d’enfance, les figures parentales occupent une place centrale, mais toujours instable. Elles apparaissent tour à tour idéalisées, déformées, accusées, parfois effacées. Ce que la littérature nous donne…

Romans du mal-être

Le corps qui lâche : somatisation dans la fiction

Dans certains récits, le corps dit ce que la parole ne peut formuler. Douleurs diffuses, malaises répétés, effondrements brusques : autant de signes qui, dans la littérature, ne sont pas…

Lire pour se comprendre

Lire pour garder le lien avec un proche décédé

Face à la perte d’un proche, le besoin de maintenir un lien symbolique avec l’absent se manifeste souvent de façon discrète. Pour certains, ce lien passe par la lecture. Reprendre…

Enfance et mémoire

Quand l’écriture échoue à apaiser l’enfance

L’écriture de l’enfance est souvent pensée comme un geste de réparation : mettre en mots les blessures, les pertes, les conflits serait un moyen de les transformer, de les apaiser. Pourtant, certains récits révèlent les limites de ce travail symbolique. Il arrive que l’écriture, loin de pacifier le passé, en réactive la douleur, ou qu’elle bute sur ce qui demeure irreprésentable. Lire ces récits autrement, c’est comprendre que l’écriture elle-même peut échouer à accomplir sa promesse de réparation. Le texte devient alors le témoin non d’une élaboration aboutie, mais d’une lutte inachevée avec l’histoire personnelle. La persistance de l’affect brut Certains récits d’enfance laissent transparaître une charge affective qui déborde…

Théâtre et spectacles

Voir tous les articles Théâtre et spectacles
Identités en jeu

Improviser au théâtre : une fausse liberté ou un miroir de soi ?

Improviser, c’est souvent perçu comme une liberté. Pas de texte, pas de rôle fixé, seulement le moment, l’élan, l’intuition. Pourtant,…

Corps et présence

Marcher en scène : une géographie affective du plateau

Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui…

Identités en jeu

Sortir de soi sans se perdre : équilibre psychique du comédien

Jouer un rôle, c’est toujours s’éloigner un peu de soi. Mais quand ce geste devient quotidien, professionnalisé, répété, la porosité…

Émotions sur scène

La pudeur comme intensité : émotion sans débordement

Le théâtre émeut parfois plus par ce qu’il retient que par ce qu’il expose. Il arrive qu’un simple regard, une…

Trouver un psy