Culture
Les croyances, traditions et œuvres artistiques influencent notre perception du monde et notre construction identitaire. Explorer les liens entre culture et psychologie permet de mieux comprendre l’impact des récits collectifs sur nos comportements et nos émotions.
L’archétype du double : La dualité des figures et son impact sur notre psyché
Dans de nombreuses cultures et dans l’art à travers les siècles, l’idée du double a occupé une place centrale. Qu’il s’agisse de miroirs, de figures doubles ou de représentations symétriques, la dualité des figures évoque des conflits internes et des aspects refoulés de notre inconscient. Ces figures doubles, qui semblent nous ressembler tout en étant distinctes, agissent comme des symboles puissants de notre propre fracture psychique. Mais pourquoi cette notion du double, souvent perçue comme dérangeante, nous touche-t-elle autant ? Le double comme miroir de notre inconscient L'archétype du double représente souvent une confrontation avec notre propre reflet. Il fonctionne comme un miroir, mais un miroir déformant qui nous force…
Ce que l’on projette sans le savoir : le tableau comme miroir émotionnel
Regarder un tableau, ce n’est jamais seulement contempler une image. C’est aussi, souvent à notre insu, y déposer une part de soi. Ce geste projectif est spontané, inconscient. Une couleur…
Voir avec le corps : l’art comme expérience sensorielle avant tout
Dans les musées, le regard est souvent sollicité comme un instrument d’analyse. On lit, on décrypte, on commente. Pourtant, une autre forme de réception existe, plus ancienne, plus directe :…
Entrer en silence dans une œuvre : une présence à soi plutôt qu’au sens
Face à certaines œuvres, les mots s’effacent. Ni discours, ni explication. Juste une forme, une matière, une lumière. Et dans ce silence partagé entre l’image et le regard, quelque chose…
Regarder sans comprendre : quand l’image ouvre l’inconscient
Dans une époque saturée d’explications, de résumés et de lectures toutes faites, le cinéma offre parfois une expérience précieuse : celle de ne pas comprendre. Une scène énigmatique, un geste inexpliqué, une fin inachevée confrontent le spectateur à l’absence de sens immédiat. Cet inconfort apparent a pourtant une vertu fondamentale : il ouvre l’espace de l’inconscient. Car ce que l’on ne peut saisir d’emblée échappe au contrôle du Moi rationnel et réactive des processus psychiques plus profonds. Regarder autrement, c’est accepter cette part d’ombre et se laisser travailler par ce que l’image a laissé en suspens. La faille dans la maîtrise Face à une scène qui échappe à l’intelligence immédiate,…
La plage vide : espace du manque ou de l’attente
Au cinéma, la plage vide fascine autant qu’elle déstabilise. Espace ouvert, dépouillé de présence humaine, elle incarne une forme radicale de vacance. Mais derrière cette image d’une étendue de sable face à l’horizon se jouent des dynamiques inconscientes puissantes. La plage vide figure le manque,…
Le couloir étroit : figuration du conflit intérieur
Dans l’espace filmique, le couloir étroit n’est jamais anodin. Transition entre deux lieux, il devient, par son exiguïté même, un espace hautement symbolique. Le cinéma l’utilise pour matérialiser des moments de tension, de choix contraint ou de conflit intérieur. Chaque pas y est empreint d’ambivalence…
L’amour inavoué : quand le cinéma donne corps aux désirs refoulés
Parler d’amour au cinéma n’implique pas toujours de grandes déclarations. Au contraire, les récits les plus bouleversants sont souvent ceux où l’amour demeure tu, entravé par la peur, les conventions ou les défenses inconscientes. Le non-dit, le regard qui se détourne, la main qui hésite…
Pourquoi on pleure parfois sans raison en lisant
Il nous arrive de pleurer en lisant un passage de livre sans comprendre pourquoi. Ce ne sont pas toujours les scènes les plus tragiques qui déclenchent les larmes, ni celles…
Lire pour pleurer : quand la littérature nous autorise à ressentir
Certaines lectures nous bouleversent au point de nous faire pleurer. Ce phénomène, qui peut sembler anodin, revêt en réalité une profonde portée psychique. Pourquoi la littérature déclenche-t-elle parfois des larmes…
Ce livre que je relis toujours dans les moments de bascule
Il existe des livres vers lesquels nous revenons systématiquement dans les périodes de trouble ou de fragilité. Quand tout vacille, que les repères se brouillent, nous retrouvons le même texte,…
La mémoire des figures parentales dans le récit littéraire
Dans les récits d’enfance, les figures parentales occupent une place centrale, mais toujours instable. Elles apparaissent tour à tour idéalisées, déformées, accusées, parfois effacées. Ce que la littérature nous donne à lire n’est jamais la "vérité" d’un parent, mais sa trace dans l’appareil psychique de l’auteur. Le récit devient alors le lieu où se rejouent des conflits anciens, des manques, des désirs inassouvis. Lire autrement ces figures parentales, c’est percevoir qu’elles sont moins des personnages que des projections de l’inconscient en quête de réparation ou de mise à distance. Figures parentales et scénarios inconscients La mémoire que le récit construit des figures parentales est indissociable des scénarios inconscients qui traversent…
Peaux à vif : la nudité comme dévoilement psychique au théâtre
Sur une scène de théâtre, le corps nu suscite souvent gêne, tension ou fascination. Mais il arrive que cette nudité…
Ces corps qui dérangent : quand la présence ne se conforme pas
Il y a des présences qui ne rassurent pas. Des corps qui, dès leur apparition sur scène, semblent introduire un…
Le souffle comme rythme de vérité : entendre le corps respirer
Il est rare, au théâtre, que le souffle prenne le devant. Et pourtant, quand il devient audible, il modifie toute…
Être là tout entier : les comédiens habités par leur verticalité
Sur scène, tous les corps sont debout. Mais certains sont véritablement présents. Leur posture ne se résume pas à un…