Culture
Les croyances, traditions et œuvres artistiques influencent notre perception du monde et notre construction identitaire. Explorer les liens entre culture et psychologie permet de mieux comprendre l’impact des récits collectifs sur nos comportements et nos émotions.
L’archétype du double : La dualité des figures et son impact sur notre psyché
Dans de nombreuses cultures et dans l’art à travers les siècles, l’idée du double a occupé une place centrale. Qu’il s’agisse de miroirs, de figures doubles ou de représentations symétriques, la dualité des figures évoque des conflits internes et des aspects refoulés de notre inconscient. Ces figures doubles, qui semblent nous ressembler tout en étant distinctes, agissent comme des symboles puissants de notre propre fracture psychique. Mais pourquoi cette notion du double, souvent perçue comme dérangeante, nous touche-t-elle autant ? Le double comme miroir de notre inconscient L'archétype du double représente souvent une confrontation avec notre propre reflet. Il fonctionne comme un miroir, mais un miroir déformant qui nous force…
Œuvres répétitives : fascination ou défense obsessionnelle ?
Face à certaines œuvres, la répétition saute aux yeux. Formes dédoublées, motifs qui reviennent, structures sérielles, variations infimes. Cette insistance visuelle peut captiver, apaiser, intriguer ou irriter. Elle évoque parfois…
L’expérience esthétique : Pourquoi absolument chercher le beau ?
L’art, à travers ses formes et ses couleurs, nous invite à une expérience sensorielle unique, où le beau semble être la quête ultime. Mais pourquoi cette recherche du beau est-elle…
Le corps dans l’art : une projection de nos désirs refoulés ?
Le corps humain est un sujet central dans l’art depuis les premières représentations artistiques. Que ce soit dans la sculpture, la peinture ou la photographie, les représentations corporelles sont des…
Le pont : lieu de passage et de transformation psychique
Dans l’imaginaire cinématographique, le pont dépasse de loin sa simple fonction de franchissement. Il incarne un espace de transition, de mutation, de métamorphose du sujet. Lorsque le récit place un personnage sur un pont, c’est souvent pour signifier un passage symbolique : quitter un état pour un autre, franchir une limite intérieure, affronter une transformation psychique. Le cinéma donne ainsi corps à l’une des structures fondamentales de l’expérience humaine : celle du seuil. Car traverser un pont, ce n’est jamais traverser un espace neutre, c’est mettre en jeu les équilibres les plus profonds du Moi. L’épreuve du seuil Le pont au cinéma fonctionne d’abord comme une figure du seuil. Il…
Flou, tremblement, lumière instable : quand l’image vacille comme le Moi
Parmi les choix esthétiques les plus troublants du cinéma, le flou, le tremblement de l’image ou la lumière instable ont une portée bien plus profonde qu’un simple effet de style. Lorsqu’un film fait vaciller l’image, il nous met en contact avec une instabilité qui déborde…
Ces films qu’on revoit sans cesse : répétition ou réparation ?
Certaines œuvres nous attirent comme un aimant : nous les revoyons inlassablement, parfois chaque année, souvent sans nous lasser. Ce phénomène touche des films très variés, des comédies légères aux drames les plus poignants. Pourquoi ce besoin de rejouer ces mêmes images, ces mêmes dialogues…
La répétition au cinéma : rituel, compulsion ou élaboration ?
La répétition est l’un des procédés les plus puissants du cinéma. Répéter un plan, un geste, une scène ou une séquence narrative n’est jamais neutre. Derrière ce que le spectateur perçoit comme une insistance ou une boucle se cache souvent un travail inconscient : rituel…
Aider l’autre dans le jeu : générosité ou besoin d’exister ?
Dans les jeux vidéo coopératifs, certains joueurs prennent spontanément le rôle de soutien, de guide ou de protecteur. Ils aident, conseillent, sauvent, parfois sans même qu’on leur demande. Ce geste,…
Quand se fondre dans le jeu devient une échappatoire
Jouer est souvent associé à l’évasion, au plaisir ou à la détente. Mais dans certains cas, le jeu ne se contente plus de distraire : il devient un refuge, un…
Pourquoi changer de genre dans un univers virtuel ?
À première vue, choisir un avatar d’un autre genre dans un jeu en ligne semble n’être qu’un détail esthétique, une simple variation parmi d’autres. Pourtant, ce geste anodin en apparence…
Jeux vidéo hyper-sollicitant : saturer son attention pour éviter l’angoisse
Certains jeux vidéo, par leur rythme, leur complexité et leur intensité sensorielle, semblent conçus pour mobiliser l’attention en continu. Combats nerveux, gestion multi-tâches, graphismes saturés, sons envahissants : le joueur…
Quand l’écriture échoue à apaiser l’enfance
L’écriture de l’enfance est souvent pensée comme un geste de réparation : mettre en mots les blessures, les pertes, les conflits serait un moyen de les transformer, de les apaiser.…
Pourquoi certains personnages secondaires nous marquent
Il arrive que des personnages secondaires, parfois à peine esquissés, nous laissent une empreinte bien plus forte que les héros du récit. Un ami fidèle, une figure discrète, un témoin…
Silences, blancs et oublis dans les récits d’enfance
Dans les récits d’enfance, ce qui n’est pas dit compte souvent autant, sinon plus, que ce qui est raconté. Les ellipses, les blancs, les silences du texte ne traduisent pas…
Se sentir de trop : romans du surmoi écrasant
Il y a des personnages de fiction qui ne s’autorisent rien. Pas même à penser. Leur moindre désir se heurte à un mur invisible. Ils n’osent pas exister, prendre place, ni même déranger. Non pas parce qu’ils seraient socialement soumis, mais parce que quelque chose en eux leur interdit intérieurement de se poser comme sujet. Ce n’est pas la société qui les oppresse, c’est une instance plus sourde : un surmoi qui les épuise et les contient. La littérature contemporaine a su capter cette mécanique, montrant des figures silencieuses, pliées sous une dette psychique qui les prive de toute légèreté. La norme intériorisée jusqu’à l’effacement Le surmoi dont il est…
Au théâtre, la montée d’émotion est-elle toujours cathartique ?
On évoque souvent la catharsis comme fonction naturelle du théâtre : un soulagement émotionnel provoqué par l’identification, une forme de…
Sortir de soi sans se perdre : équilibre psychique du comédien
Jouer un rôle, c’est toujours s’éloigner un peu de soi. Mais quand ce geste devient quotidien, professionnalisé, répété, la porosité…
Ces spectacles qui laissent un goût de tristesse sans objet
Il y a des spectacles qui ne racontent pas de drame explicite, pas de mort, pas de séparation. Et pourtant,…
Marcher en scène : une géographie affective du plateau
Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui…





















