Bien-être
Le bien-être mental repose sur un équilibre entre émotions, pensées et comportements. Apprendre à gérer le stress, cultiver des habitudes positives et adopter une vision bienveillante de soi-même permet d’atteindre une sérénité intérieure durable.
Visualiser sa réussite : entre projection structurante et fuite de la réalité
Visualiser sa réussite est devenu un outil central dans de nombreuses approches de développement personnel. Il s’agirait d’imaginer son futur avec précision, de s’y projeter mentalement pour mieux le faire advenir. Mais cette pratique, en apparence motivante, peut aussi servir à éviter le réel. Dans les contextes d’insécurité identitaire, la visualisation risque de se transformer en refuge psychique, en compensation imaginaire plutôt qu’en levier de transformation. L’effet de structuration psychique Il est vrai que la visualisation peut avoir des effets bénéfiques. Imaginer une réussite future peut restaurer une continuité intérieure, permettre de se projeter au-delà d’un présent figé, soutenir un désir vacillant. Pour des sujets traversés par le doute ou…
Comment le coaching d’équipe peut bénéficier à l’entreprise ?
On parle beaucoup du coaching individuel, mais le coaching d’équipe reste moins exploré, souvent réduit à une série d’ateliers de cohésion. Pourtant, lorsqu’il est bien conduit, il peut devenir un…
Toujours mieux, toujours plus : le piège de l’optimisation de soi
Derrière le succès croissant du coaching individuel se dessine une aspiration contemporaine bien particulière : devenir la meilleure version de soi-même. S’améliorer, progresser, gagner en efficacité, en visibilité, en sérénité...…
Coaching et attentes irréalistes : le fantasme des résultats immédiats
Dans certaines démarches de coaching, une attente implicite s’installe dès la première séance : celle d’une transformation rapide, spectaculaire, presque miraculeuse. Ce fantasme, souvent inavoué, repose sur l’idée que quelques…
Pourquoi certaines activités redonnent de l’élan sans raison apparente ?
Il arrive que des gestes simples, anodins, sans finalité immédiate, nous redonnent de l’élan sans que l’on sache vraiment pourquoi. Ranger une étagère, marcher sans but, écrire quelques lignes sans enjeu : ces actions ne changent rien objectivement, mais subjectivement, elles remettent quelque chose en mouvement. Ce n’est pas leur contenu qui importe, mais leur pouvoir de réactiver un lien discret au vivant. À travers elles, quelque chose se réorganise, se relance — souvent à notre insu. Des gestes sans fonction apparente Certaines activités échappent à l’utilité. Elles ne sont ni productives, ni urgentes, ni valorisées. Et pourtant, elles apaisent. Elles n’ont pas besoin de justification : elles existent pour…
Le refus des pauses : quand s’arrêter devient insupportable
Certaines personnes ne parviennent jamais à faire une vraie pause. Même en vacances, elles planifient, organisent, remplissent. Leur temps semble en tension permanente, chaque silence devient suspect, chaque moment vide appelle une tâche. Ce fonctionnement, souvent valorisé socialement, peut cacher une fragilité plus profonde :…
S’adapter au rythme d’un autre : entre fusion et effacement de soi
Certaines personnes s’ajustent sans cesse à l’emploi du temps de l’autre, à ses envies, ses horaires, son énergie. Elles se rendent disponibles, déplacent leurs propres impératifs, attendent, patientent, s’alignent. Loin d’un simple souci d’harmonie, cette adaptation permanente peut, au fil du temps, engendrer un malaise…
Seul face à soi : que révèle la pratique sportive en solitaire ?
Courir seul, nager en silence, s’entraîner sans public ni partenaires. Pour beaucoup, le sport en solitaire est un choix apaisant. Mais cette forme de pratique, apparemment simple, recèle parfois une profondeur psychique insoupçonnée. Elle engage une rencontre avec soi-même qui n’est pas toujours confortable. L’absence…
Corps exposé : quand le soin révèle une histoire silencieuse
Se rendre dans un spa ou recevoir un soin corporel suppose de se dévêtir, de s’abandonner, de se montrer sans défense. Pour certain·es, ce geste simple est une évidence. Pour…
Ralentir sans culpabilité : les thermes en opposition à la performance
Dans une société où chaque minute semble devoir être utile, productive ou mesurable, ralentir est souvent perçu comme un écart, voire une faute. Même dans les moments de repos, une…
Trouver son rythme intérieur : quand ralentir devient un choix de vie
Dans une société où la performance rythme les journées et où l’urgence structure les échanges, ralentir peut sembler contre-productif, voire suspect. Pourtant, de plus en plus de personnes cherchent à…
Le silence du spa : espace rare pour entendre ce qui nous habite vraiment
Dans nos vies saturées de sons, de notifications et de conversations, le silence est devenu rare, parfois même anxiogène. On l’évite, on le comble, on le masque par la musique…
Quand le symptôme ne veut pas guérir : la résistance inconsciente
Il arrive qu’un trouble persiste malgré les traitements, les soins, les efforts. La douleur reste là, les rechutes se répètent, les améliorations sont de courte durée. Ce qui s’installe n’est…
Quand tout fatigue : comprendre l’épuisement psychique
Il arrive que l'on se sente vidé, sans cause identifiable. Ni maladie physique, ni événement dramatique, ni surmenage évident. Simplement, une fatigue étale, continue, sans point d’appui. Ce type d’épuisement…
L’examen clinique : quand se faire toucher demande de s’abandonner
L’examen médical est souvent perçu comme un acte technique, routinier. Palper, ausculter, observer, mesurer. Pourtant, ce moment soulève parfois une gêne diffuse, une crispation, voire une résistance. Se laisser toucher,…
Mieux-être : pourquoi aller bien peut aussi déstabiliser
On imagine souvent que se sentir mieux apporte un soulagement immédiat. Et pourtant, chez certaines personnes, le mieux-être suscite de l’inconfort, voire une forme d’angoisse. Aller bien quand on a longtemps souffert ne va pas toujours de soi. Cela peut déranger les repères, réveiller une forme d’inquiétude ou même faire surgir une sensation d’étrangeté face à soi-même. Car s’apaiser, c’est parfois perdre un mode d’existence familier, même s’il était douloureux. Perdre son identité souffrante Pour beaucoup, la souffrance a été plus qu’un état passager : elle est devenue une manière d’être au monde. Elle a structuré les relations, forgé des stratégies de survie, servi de justification ou de protection. Quand…
Respirer, s’étirer, ralentir : gestes anodins ou signaux d’un retour au soi
Dans la continuité du mouvement quotidien, certains gestes semblent presque mécaniques : inspirer plus profondément, s’étirer sans y penser, ralentir…
S’autoriser à ne rien faire, une saine occupation
Dans une société fondée sur l’activité, l’utilité et la performance, ne rien faire est souvent perçu comme une faute ou…
Pourquoi certaines personnes ne supportent pas le désordre ?
Certaines personnes ont un rapport quasi viscéral à l’ordre : une table encombrée, un lit défait, un objet déplacé suffisent…
Pourquoi la détente met certains mal à l’aise : la peur du relâchement
Alors que la détente est largement valorisée comme un besoin universel, il arrive que certaines personnes la vivent avec gêne,…