Culture
Les croyances, traditions et œuvres artistiques influencent notre perception du monde et notre construction identitaire. Explorer les liens entre culture et psychologie permet de mieux comprendre l’impact des récits collectifs sur nos comportements et nos émotions.
Matière, peau, texture : quand le corps entre en résonance avec l’œuvre
Certaines œuvres d’art ne se contentent pas d’être regardées. Elles se donnent à ressentir. Il ne s’agit pas d’émotion visible, ni de compréhension symbolique, mais d’une réponse corporelle silencieuse. Devant certaines matières, certaines textures, le corps réagit sans attendre le jugement : une tension, un frisson, un retrait. Ce que la peau perçoit sans toucher peut activer des couches profondes de mémoire sensorielle. Ce n’est pas l’œil seul qui reçoit, c’est la mémoire du corps tout entier qui s’éveille. Le souvenir sensoriel comme seuil d’émotion Dès l’enfance, nous associons certaines textures à des états affectifs. Le lisse rassure, le rugueux inquiète, le poisseux dégoûte, le soyeux apaise. Ces associations ne…
Le rituel du silence dans les galeries : Conformisme ou contemplation ?
Lorsqu’on pénètre dans une galerie ou un musée, il est souvent attendu de nous que nous restions silencieux, plongés dans une contemplation silencieuse des œuvres d'art. Mais ce silence, loin…
L’archétype du double : La dualité des figures et son impact sur notre psyché
Dans de nombreuses cultures et dans l’art à travers les siècles, l’idée du double a occupé une place centrale. Qu’il s’agisse de miroirs, de figures doubles ou de représentations symétriques,…
Dans l’Art : Les couleurs et leur pouvoir symbolique
Les couleurs sont bien plus que de simples éléments visuels ; elles sont porteuses de significations profondes et souvent inconscientes. Dans l'art, chaque nuance, qu’elle soit vive ou sombre, réveille…
Ce que nos réactions de spectateur disent de nous
Regarder un film n’est jamais un geste neutre. Si deux spectateurs assistent à la même projection, leurs réactions pourront être diamétralement opposées : l’un en ressortira ému aux larmes, l’autre agacé ou indifférent. Pourquoi ? Parce que le cinéma, loin d’être un simple divertissement, agit comme un révélateur psychique. Nos émotions, nos résistances, nos rejets en disent bien plus sur nous que sur le film lui-même. Se penser soi-même en train de regarder, c’est s’ouvrir à une lecture réflexive précieuse : comprendre que l’expérience de spectateur est aussi un miroir de nos conflits, de nos désirs et de nos défenses inconscientes. Le film comme déclencheur projectif Le cinéma offre une…
L’ellipse : ce que le hors-champ nous fait éprouver
Parmi les procédés les plus subtils du cinéma, l’ellipse occupe une place singulière. En choisissant de ne pas tout montrer, le réalisateur convoque puissamment l’imaginaire du spectateur. Une scène coupée, un geste interrompu, un événement laissé hors champ ouvrent un espace où l’inconscient s’engouffre. Ce…
La lenteur au cinéma : espace pour le désir ou peur du vide ?
Dans un paysage audiovisuel saturé de vitesse et de sur-stimulation, la lenteur au cinéma détonne. Elle déstabilise, parfois irrite, souvent fascine. Mais pourquoi certains films choisissent-ils de ralentir le rythme, d’étirer les plans, de laisser s’installer des silences, des vides, des durées inhabituelles ? Derrière…
Flou, tremblement, lumière instable : quand l’image vacille comme le Moi
Parmi les choix esthétiques les plus troublants du cinéma, le flou, le tremblement de l’image ou la lumière instable ont une portée bien plus profonde qu’un simple effet de style. Lorsqu’un film fait vaciller l’image, il nous met en contact avec une instabilité qui déborde…
Quand se fondre dans le jeu devient une échappatoire
Jouer est souvent associé à l’évasion, au plaisir ou à la détente. Mais dans certains cas, le jeu ne se contente plus de distraire : il devient un refuge, un…
Se sentir chez soi dans un monde fictif : refuge ou reconstruction symbolique ?
Il n’est pas rare qu’un joueur ou une joueuse évoque avec émotion un monde vidéoludique qu’il ou elle a parcouru des heures durant, comme un lieu familier. Certains univers ne…
Être touché par un paysage numérique : esthétique ou résonance existentielle ?
Ce n’est pas toujours le scénario ni le gameplay qui marquent un joueur. Parfois, c’est un paysage. Un décor traversé à cheval, une étendue de sable sous un ciel crépusculaire,…
L’illusion de contrôle : jouer pour tout maîtriser
Certains jeux vidéo fascinent par leur complexité, leur précision, leur logique implacable. Gestion, stratégie, simulation : tout y est réglé, contrôlable, compréhensible. Pour de nombreux joueurs, cet univers constitue une…
Lecture : pourquoi certains mots s’impriment dans l’inconscient
Certaines phrases entendues ou lues un jour nous poursuivent longtemps. Elles résonnent en nous bien après le moment où nous les avons croisées, sans que nous comprenions toujours pourquoi. Une…
Ces figures de mentor qui nous fascinent et nous dérangent
La littérature regorge de figures de mentor : personnage sage, initiateur, figure d’autorité éclairée. Pourtant, ces personnages ne nous inspirent pas toujours une admiration sereine. Il arrive qu’ils nous fascinent…
Pourquoi certains livres nous dérangent profondément
Il nous arrive parfois de refermer un livre avec malaise, sans bien savoir ce qui nous a tant troublé. Certaines lectures déclenchent en nous des réactions de rejet, d’agacement ou…
L’angoisse sans cause : quand la littérature capte l’indicible
Certaines œuvres nous frappent par leur atmosphère plus que par leur intrigue. Il ne s’y passe rien de tragique, rien de spectaculaire, mais une tension sourde y règne, comme si un vertige invisible gagnait le lecteur de l’intérieur. C’est une angoisse sans objet, une inquiétude flottante, que la littérature parvient à faire exister sans jamais l’expliquer. Ce type d’écriture révèle une dimension essentielle de la psyché : celle qui échappe aux récits causals, aux traumatismes identifiés, aux symptômes codés. Là, ce qui inquiète n’est pas ce qui a eu lieu, mais ce qui ne parvient pas à se dire. Un malaise qui précède la pensée Contrairement à la peur, qui…
Marcher en scène : une géographie affective du plateau
Un simple déplacement sur un plateau peut suffire à faire basculer une scène. Ce n’est pas tant le mouvement qui…
La pudeur comme intensité : émotion sans débordement
Le théâtre émeut parfois plus par ce qu’il retient que par ce qu’il expose. Il arrive qu’un simple regard, une…
Trop proche pour être regardé : l’effet de suridentification au théâtre
Il arrive que l’identification, moteur fondamental du rapport au théâtre, franchisse une limite invisible. Ce n’est plus seulement un rapprochement…
Quand l’ennemi est sur scène… et que c’est nous
Certaines pièces ne nous opposent pas à un adversaire extérieur, mais nous renvoient brutalement à une part sombre que nous…





















