Culture
Les croyances, traditions et œuvres artistiques influencent notre perception du monde et notre construction identitaire. Explorer les liens entre culture et psychologie permet de mieux comprendre l’impact des récits collectifs sur nos comportements et nos émotions.
L’art et l’élitisme : Le rapport à l’art institutionnalisé
L’art, en tant que forme d’expression et de culture, a toujours été un terrain de distinction sociale. Dans le cadre de son institutionnalisation, l'art se retrouve souvent attaché à des normes, des lieux et des pratiques qui le séparent du grand public. Les galeries, musées et académies, en imposant des standards esthétiques et intellectuels, créent une barrière invisible entre ceux qui sont considérés comme des initiés et ceux qui n'ont pas accès à ce monde. Mais pourquoi l’art institutionnalisé tend-il à entretenir une forme d’élitisme, et comment cela influence-t-il notre rapport à l’art ? L'art institutionnalisé comme marqueur social L’art, dans sa forme institutionnalisée, a souvent été perçu comme un…
Ce que l’on projette sans le savoir : le tableau comme miroir émotionnel
Regarder un tableau, ce n’est jamais seulement contempler une image. C’est aussi, souvent à notre insu, y déposer une part de soi. Ce geste projectif est spontané, inconscient. Une couleur…
Les attentes sociales dans les expositions
L'expérience d'une exposition va bien au-delà de la simple observation d'œuvres d'art. Elle est influencée par des attentes sociales qui façonnent notre manière de percevoir et d'interagir avec l'art. En…
Œuvres répétitives : fascination ou défense obsessionnelle ?
Face à certaines œuvres, la répétition saute aux yeux. Formes dédoublées, motifs qui reviennent, structures sérielles, variations infimes. Cette insistance visuelle peut captiver, apaiser, intriguer ou irriter. Elle évoque parfois…
Pleurer au cinéma : quelle douleur se rejoue dans nos larmes ?
Pourquoi certaines scènes nous arrachent-elles des larmes, parfois à notre propre surprise ? Pourquoi pleure-t-on face à l’image d’une séparation, d’un regard tendre ou d’un adieu alors même que nous savons qu’il s’agit de fiction ? Les larmes versées au cinéma ne traduisent pas simplement une émotion en phase avec le récit. Elles révèlent souvent la résonance d’une douleur plus ancienne, plus profonde, réactivée par l’image. Regarder autrement ces pleurs, c’est comprendre que le cinéma met en jeu bien davantage que les affects du film : il réveille en nous un tissu inconscient de blessures, de manques, de pertes non intégrées. Les larmes comme débordement du refoulé Pleurer face à…
Au cinéma, la jalousie comme moteur de l’action
La jalousie est l’une des émotions humaines les plus complexes et, lorsqu'elle est mise en scène au cinéma, elle devient un moteur puissant de l’action et des relations. Le cinéma, par la capture des regards, des gestes et des silences, parvient à rendre tangible cette…
Les silences au cinéma : ce que les mots ne peuvent pas dire
Dans un art fondé sur l’image et le son, le silence au cinéma n’est jamais neutre. Il crée un espace vide où le spectateur se trouve soudainement confronté à ses propres affects, sans le filtre rassurant du langage. Là où le mot viendrait expliciter, clarifier,…
La joie de vivre et la libération émotionnelle dans le cinéma
Certains films parviennent à transmettre bien plus qu’une histoire : ils offrent au spectateur un véritable souffle de liberté. Dans ces récits, la joie de vivre n’est pas simplement un moment heureux, mais une émotion profonde, contagieuse, souvent cathartique. Scènes d’abandon au mouvement, de danse,…
Faire toujours “mieux” : la quête sans fin du soi réparé
Certains jouent pour atteindre un objectif, d’autres pour s’en libérer. Mais il existe une modalité plus insidieuse du jeu : celle qui pousse sans relâche à faire mieux, toujours mieux,…
L’illusion de contrôle : jouer pour tout maîtriser
Certains jeux vidéo fascinent par leur complexité, leur précision, leur logique implacable. Gestion, stratégie, simulation : tout y est réglé, contrôlable, compréhensible. Pour de nombreux joueurs, cet univers constitue une…
Jeux vidéo : rejouer la même partie pour ne pas penser
Certains jeux proposent une infinité de quêtes, de niveaux, de mondes à explorer. D’autres joueurs, pourtant, se contentent de rejouer sans cesse le même passage, la même carte, la même…
Se sentir chez soi dans un monde fictif : refuge ou reconstruction symbolique ?
Il n’est pas rare qu’un joueur ou une joueuse évoque avec émotion un monde vidéoludique qu’il ou elle a parcouru des heures durant, comme un lieu familier. Certains univers ne…
Lire pour ne pas sombrer : quand le livre devient une ligne de flottaison
Il est des périodes où le réel devient difficilement soutenable. Lorsque le monde extérieur vacille ou que l’intérieur se fragilise, certains gestes simples prennent une importance vitale. Lire, dans ces…
Ce que notre gêne face à un livre révèle de nous
Il arrive qu’un livre nous mette mal à l’aise, sans que nous sachions toujours pourquoi. Une gêne diffuse, un rejet instinctif ou un agacement grandissant peuvent s’installer au fil de…
Pourquoi certains personnages secondaires nous marquent
Il arrive que des personnages secondaires, parfois à peine esquissés, nous laissent une empreinte bien plus forte que les héros du récit. Un ami fidèle, une figure discrète, un témoin…
Quand l’écriture échoue à apaiser l’enfance
L’écriture de l’enfance est souvent pensée comme un geste de réparation : mettre en mots les blessures, les pertes, les conflits serait un moyen de les transformer, de les apaiser. Pourtant, certains récits révèlent les limites de ce travail symbolique. Il arrive que l’écriture, loin de pacifier le passé, en réactive la douleur, ou qu’elle bute sur ce qui demeure irreprésentable. Lire ces récits autrement, c’est comprendre que l’écriture elle-même peut échouer à accomplir sa promesse de réparation. Le texte devient alors le témoin non d’une élaboration aboutie, mais d’une lutte inachevée avec l’histoire personnelle. La persistance de l’affect brut Certains récits d’enfance laissent transparaître une charge affective qui déborde…
Pièces impossibles : quand la parole échoue sur scène comme dans la vie
Il existe un théâtre du vacillement, où la parole ne parvient pas à faire lien. Ce n’est pas le silence…
La femme fatale ou sacrifiée : deux visages d’un même fantasme
Elles traversent les scènes avec éclat ou silence : l’une séduit et domine, l’autre endure et s’efface. La femme fatale…
Au théâtre, jouer un autre pour se rencontrer soi
Sur un plateau de théâtre, on devient roi, enfant, assassin ou amante. Ce n’est pas un simple jeu de rôle,…
Le corps absent : ces personnages qui ne sont plus là mais hantent la scène
Certains personnages n’apparaissent jamais. D’autres sont morts avant que la pièce ne commence. Et pourtant, ils sont là, partout, dans…